Le géologue file aux gogues

03/12/2017
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L'ancien latéral stéphanois Patrice Ferri raconte quelques vertes anecdotes dans la Pravda du jour. Extraits.

 

"Le joueur le plus fort avec lequel j'ai joué, c'est Roger Milla. Il m’impressionnait par son sens du but et sa roublardise. Il sentait les coups comme personne, faisant celui qui était blessé pour mieux surgir. À Saint-Étienne, j’étais"le Géologue". Dans mon couloir gauche, collé à la ligne de touche, mon champ de vision était réduit. Je me repérais grâce aux panneaux publicitaires fixes sur le côté : quand je passais le panneau Crédit agricole, je savais que j’étais à trente mètres du but adverse. J'aime le Chaudron et le Parc des Princes. Jouer dans cette ambiance assourdissante me galvanisait. J’aimais aussi le Vélodrome. Cette trappe qui s’ouvrait sur la pelouse, c’était l’entrée des fauves au Coliseum. Robert Herbin est l'entraîneur qui m'a le plus marqué. On ne l’appelait pas"le Sphinx" pour rien. Une fois qu’il t’avait dit "bonjour, au revoir et merci", tu pouvais considérer que tu avais eu une conversation avec lui. La personne qui parle peu, tu l’écoutes, tu imprimes chaque phrase. J’ai trouvé son approche extrêmement novatrice et motivante.

 

Mon but le plus mémorable, c'était En D2, lors d’un derby à Gerland contre l’OL alors entraîné par Herbin (en 1985), on gagne 5-1. Je marque un coup franc. J’exulte, cours vers le banc stéphanois et marque un temps d’hésitation au niveau du banc lyonnais. J’ai failli m’arrêter devant Herbin comme s’il était encore mon entraîneur. Mon plus grand regret est de ne pas avoir eu la possibilité de jouer un match de Coupe d’Europe à Geoffroy-Guichard, moi qui avais été nourri par les images à la télé de Dominique Bathenay dans la brume, le maillot plein de boue, la gagne à l’arrache. En 1988, on est passés tout près avec les Verts, quatrièmes, à une place de la qualification. Le moment où je me suis senti le plus bête ? Un jour à Geoffroy-Guichard, j’attaque le match un peu barbouillé. Après un quart d’heure, pris par un besoin pressant, je profite d’un arrêt de jeu pour traverser le terrain comme un fou et filer direct au vestiaire. Les spectateurs étaient pétés de rire quand ils m’ont vu revenir quelques minutes plus tard."

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