Pour Papy, c'était mieux avant

29/01/2017
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Sans langue de bois, Fabien Lemoine se confie aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

 

"Après être resté trois mois sans jouer, je comble un manque. Celui du terrain, du jeu, de la compétition. J'ai aussi un challenge à relever pour retrouver une place importante. Si j'ai des repères dans le club, je n'en ai pas beaucoup dans le groupe, surtout dans mon secteur de jeu. Il a été renouvelé à 100%. Je suis le dernier ancien au milieu. Je serais parti à Lorient, mais le timing n'était pas bon, c'était le dernier jour du mercato estival. Je n'étais pas le décideur unique et je n'ai pas l'habitude d'aller au clash.

 

Cette saison il manque du liant, de relation entre les joueurs, car il y a eu beaucoup de nouveaux. Il y a aussi la barrière de la langue. On ne fête plus le nouvel an tous ensemble. Cette année, il y avait entraînement le lendemain, mais on aurait été beaucoup moins nombreux, c'est sûr. Il y a moins d'affinités entre nous. L'affaire de la liste noire et les critiques du président sur le milieu de terrain vieillissant, ça a peut-être mis un coup derrière la tête à beaucoup.

 

On a été si proches et si bien ensemble qu'inconsciemment on n'avait pas envie de se dire que l'époque de la Coupe de la Ligue était terminée. On a commencé un truc en 2011. On a vécu - et ça s'est vu sur le terrain - des années de folie. On déconnait et, une fois à l'échauffement, on se mettait en mode commando. On se sentait forts. Le club recrute désormais plus jeune car il y a une valeur marchande derrière. Nous, on savait qu'on n'irait pas à Manchester ou à Arsenal. Notre projet commun consistait donc à réussir un gros truc à Saint-Etienne.

 

Les jeunes sont de bons gars mais leur approche est différente. Ils veulent décrocher un transfert à 40 M€. Je ne suis pas nostalgique des Verts de mes débuts, mais si je pouvais retourner à l'époque de la Coupe de la Ligue, je signe de suite. Notre groupe était exceptionnel. Il y avait un noyau dur de malades. Nous étions, par exemple, douze à jouer au tarot. Même Alonso et Brandao. Lui, il kiffait. Sainté, ça a été des moments inoubliables comme le 3-0 dans le derby, la Coupe de la Ligue. Ce sera dur de gagner le prochain derby ou de gagner la Coupe de France.

 

Nous, on grandit petit à petit. D'autres, c'est à vitesse grand V. Quand tu as de l'argent, c'est plus facile d'avoir onze phénomènes. On doit vraiment s'appuyer sur nos valeurs et arrêter de se prendre la tête. A trop se dire : ne serait-il pas préférable de jouer comme les grosses équipes ? Et si je rate un ballon, vais-je me prendre 25 000 personnes sur la gueule ? On réfléchit à l'envers. On veut titiller les cinq premiers et ça fait six mois qu'on ne le fait pas. On ne sera pas favoris dans les prochains matches. Il faut débrancher les fils, jouer à bloc, avec plus d'initiatives personnelles, et après on verra !"

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