Comme on s'retrouve ! (8)

17/06/2019
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Sur la liste des engagés de l’Europa League 2020, on compte pas moins de 14 clubs que nous avons affrontés dans notre longue histoire.
L’occasion de s’offrir un petit feuilleton en 14 épisodes, en forme de flash back.

Le huitième épisode nous emmène au Danemark, à Esbjerg, classé 3ème du dernier championnat danois et qualifié à ce titre pour le 2ème tour qualificatif de l’Europa League prévu les 25 juillet et 1er août.

On aurait dû se méfier aussi... Ebjerg, un club qui sonne comme Bjorn Borg avec un logo qui ressemble à une marque de chewing-gum. Objectivement, sur le papier, on se disait qu’on n’avait pas grand-chose à perdre dans ce barrage de fin d’été 2013. En fait de barrage, on avait bien ouvert les vannes à l’aller avec une défaite 4-3 qu’on qualifiera de … contrariante, tant, malgré un manque certain de maîtrise, nous avions eu le sentiment d’avoir le match en mains, en menant d’abord 1-0 grâce à Tabanou, puis 2-1 grâce à Hamouma et enfin 3-2 à la 70ème grâce à Dieu.
Las, deux buts encaissés dans le dernier quart d’heure nous rendaient sinon pessimistes, au moins un peu fébriles avant le retour à GG, le 29 août. Faut dire qu’on avait perdu Aubame à l’intersaison, et que de plus en plus se murmurait que Guilavogui jouerait à cette occasion ses dernières minutes en Vert. Un mercato à l’envers, la recette éprouvée pour vous flinguer un début de saison. Les Verts poussent lors de ce match retour. Mais les Verts croquent, et fatalement à force de pousser on ouvre des brèches dont une sera fatale, les Danois jouent au billard avec la barre et bayal. 0-1. Circulez y a plus rien à voir, si ce n’est quinze minutes prometteuses d’un gamin de 17 ans, à qui Galette reprochera toute la saison de n’être pas sérieux.
Voilà sans conteste une des pires désillusions de l’ère Galtier. Et ce n’est rien de le dire qu’on ne l’avait pas vue venir, tant le 3ème tour contre Milsami avait été une formalité.
Très maigre consolation, les matchs de poule montreront qu’on n’avait pas totalement eu affaire à des branquignoles, les Danois finissant deuxième avec 4 victoires pour 2 défaites et ne s’inclinant finalement qu’en 1/16ème de finale contre la Fiorentina.


6 ans plus tard, Esbjerg semble toujours, sur le papier, bien inoffensif. Le destin du quintuple champion du Danemark (dernier titre en 1979) se rapproche étonnamment de celui de l’Aris Salonique, puisque ils se sont eux aussi directement qualifiés pour l’Europe l’année de leur retour dans l’élite (après être descendus en mai 2017 en d2).
Il leur faudrait passer trois tours pour atteindre les poules, et raviver le triste souvenir de cet été 2013. On n’a pas hâte. Vraiment pas.

Demain pour le neuvième épisode de notre feuilleton on s’offrira un long voyage dans un passé également récent, mais nettement moins traumatisant.

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