Bodmer oeuvre pour Evreux (2)
19/04/2020
Il y a deux semaines, Paris-Normandie avait souligné la bonne action menée par Mathieu Bodmer pour sa ville natale Evreux. L'ancien milieu de terrain des Verts (16 matches en 2013) la détaille dans dernière édition du Parisien. Extraits.
"Les 37 sportifs et personnalités de la région sollicités ont commencé par effectuer un don. On a déjà dépassé les 35 000 € à ce jour. On attend encore deux ou trois virements en provenance de l'étranger. Un premier versement a ainsi pu être fait sur le compte de trois associations : le Secours populaire, Manches Retroussées et Solidarité Citoyenne. On a aussi envoyé de l'argent à des Ehpad pour qu'ils puissent acheter des blouses à des infirmières. La deuxième étape porte sur une cagnotte Leetchi ouverte jusqu'au 26 avril. Tout le monde peut encore faire un don de la somme qu'il souhaite
On gagne très bien notre vie et on a plus d'impact que la plupart des gens. Notre voix porte davantage. Peut-être que dans le foot, on n'est pas encore assez citoyens. Mais on a des idées pour le devenir. Vous savez, le sportif, le footballeur en particulier, n'est pas si égoïste qu'on veut bien le croire. La plupart des joueurs sont derrière des associations, des fondations… J'ai des parents qui travaillent dans le monde hospitalier. Ils enchaînent les gardes, sans jamais se plaindre, prennent des risques au quotidien.
Les débats sur la date de reprise des compétitions, ça me paraît secondaire et déplacé. Le monde n'a pas besoin du sport et plus particulièrement du football en ce moment, il a besoin de médecins et d'infirmières. Reprendre le championnat, ça ne me fait pas peur. Aujourd'hui, j'ai peur pour tous ces gens au front, engagés corps et âme dans cette guerre sanitaire. Eux sont dans le dur. Pas nous. Oui, on ne joue pas, oui on perd un peu d'argent, mais on n'est pas impacté par cette crise sanitaire. On vit un confinement plus que tranquille pour peu que notre famille ne soit pas touchée par le virus.
Je serais prêt à accepter une baisse de mon salaire en plus du chômage partiel sans aucun souci. Même en baissant de 50 % mon salaire, je gagnerai toujours plus que la plupart des gens. Mais à Amiens, le président Joannin ne le juge pas nécessaire pour l'instant. C'est un club que je respecte beaucoup. On est payé en temps et en heure, il n'y a jamais de problème. Donc si demain, il nous demande de faire un effort à ce sujet pour le soulager, c'est parce qu'il n'aura pas le choix. C'est juste un décalage de trésorerie pour simplifier la vie à tout le monde."
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