Galtier et Ruffier, c'est fort de café !

11/07/2017
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Dans l'autoproclamée "bible du football", Galette nous narre aujourd'hui deux anecdotes marquantes de sa longue expérience stéphanoise.

 

"Je me souviendrai toujours d’une intervention à la mi-temps d’un match pathétique à Auxerre, dans des vestiaires exigus. J’avais mis les joueurs en garde toute la semaine contre la faculté de l’adversaire à jouer en contre, et on s’était faits avoir plusieurs fois. J’ai décidé d’être très calme, mais la colère monte. Progressivement, je m’énerve, tellement que je fous un coup de poing dans une cafetière. Comme dans un film, au ralenti, elle part en l’air, tournoie, explose, et tout son café brûlant atterrit sur... la Ruffe ! À ce moment-là, tu es seul au monde... Qu’est-ce que j’ai fait ? Mâchoires serrées, il a pris sur lui, s’est levé, a enlevé sa tenue, et est parti se doucher. J’étais sûr qu’il allait rentrer chez lui, car je pensais avoir commis l’irréversible ! Je suis allé m’excuser auprès de lui, et il m’a simplement dit: “Je m’enlève le café et on repart.”

 

A Nantes, au bout de dix-sept minutes, on a déjà fait nos trois changements. Kévin Malcuit rentre, se fait expulser sur sa première intervention et sort blessé ! À vingt-cinq minutes de la pause! Il faut bien avoir conscience qu’un joueur qui manque une semaine manque trois matches. S’il est out trois semaines, c’est neuf matches! J’ai dit à René : “Je vais me mettre à ta place, elle est plus confortable...” Je rentre au vestiaire, c’est Pearl Harbor! Il y a des bandages et de la glace partout, des joueurs allongés. Je m’assois face aux joueurs valides de façon théâtrale. Je ne voulais pas qu’ils regardent ceux qui étaient blessés, ni qu’une déprime contagieuse leur tombe dessus.

 

Je leur dis: “Les gars, j’ai bien réfléchi, on ne peut plus faire de changement, on a quatre blessés, on est un de moins, on a beaucoup de matches qui arrivent. Jouer la seconde période, c’est s’exposer à d’autres blessures. On ne va jamais tenir. Il vaut mieux qu’on ne revienne pas, on déclare forfait, j’ai le feu vert de nos dirigeants.” Et là, Kévin Monnet-Paquet, qui avait joué toute la première mi-temps arrière droit, se lève et prend la parole: “Hors de question. On y va, coach! On fait deux lignes de quatre, on ferme, on se met minables.” Je n’avais pas voulu intervenir, je voulais qu’ils s’approprient le match. Et ils ont été là (0-0) ! On nous refuse même un but sur coup de pied arrêté !"

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