Avant de reprendre l'entraînement avec Swansea dimanche prochain, Franck Tabanou commente son transfert dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.

"Cela s'est fait assez vite. Le club voulait déjà me prendre en janvier et avait même fait une offre. Mais Saint-Etienne n'avait pas le temps de trouver un remplaçant. Ils ont continué à me suivre les six derniers mois. J'ai vraiment senti leur envie. J'aurais pu être tenté d'attendre d'autres propositions mais Swansea est un bon choix pour ma carrière. Je vais jouer dans le meilleur championnat du monde, dans une équipe qui a terminé huitième. Ce n'est pas n'importe quoi ! Ce n'est pas non plus un choix financier, sinon je serais allé ailleurs dans des pays de l'Est. 

Je n'ai pas discuté avec Bafé Gomis avant de me décider, je ne le connais pas. J'ai juste vu qu'André Ayew aussi avait choisi Swansea alors qu'il était libre. Cela a conforté mon choix. Je m'apprête à découvrir un autre championnat. Il y a de l'excitation, un peu d'appréhension aussi. Mais je vais y arriver, il n'y a pas de raison. Swansea est une ville tranquille, un peu comme Saint-Etienne, ça permet d'éviter les excès. C'est juste au niveau de la langue que je pourrais avoir des problèmes. Je ne parle pas du tout anglais ! J'ai pu voir, à Saint-Etienne, quand des étrangers arrivaient, que ce n'était pas évident. Je sais qu'André parle anglais. Il me servira de traducteur au début !

Le coach Gary Monk veut me faire jouer latéral et moi aussi. J'ai envie de m'installer à ce poste. moi je pense que c'est un plus pour les Bleus. Je ne fais pas une croix sur l'équipe de France. Ce n'est pas comme si j'allais jouer en Australie. Je n'ai encore jamais été appelé chez les Bleus mais l'Euro 2016 peut être un objectif. Il y a des joueurs devant moi mais il reste un an, rien n'est fait !"