Bafé l'unanimité

30/11/2016
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Plusieurs membres actuels ou anciens de l'ASSE ne tarissent pas d'éloges sur Bafé Gomis dans la dernière édition de La Provence. Extraits.

 

Gérard Fernandez : "Il avait été détecté par l'un de nos obeservateurs dans le sud alors qu'il évoluait à Toulon. Il était déjà complet, avec des qualités techniques au-dessus de la moyenne. Il était athlétique. son registre était large, comme il l'a prouvé par la suite. Il pouvait jouer en pivot comme prendre les espaces. C'était un garçon très robuste, capable d'enchaîner les matches. Il était respectueux, nous n'avons jamais eu de souci avec lui. C'est un plaisir d'avoir des gars comme ça dans un centre de formation. Sur le plan humain, c'est un super mec."

 

Bernard Caïazzo : "Nous étions en Ligue 2 et luttions pour la montée. Frédéric Antonetti voulait absolument engager un avant-centre. Pour des raisons de timing de mercato d'hiver, nous n'avions pas pu. Un soir, nous jouions contre Créteil à domicile, il faisait -5°C dans le Chaudron... Nous menions à la mi-temps, mais nous étions en difficulté en attaque. Lilian Compan, le titulaire, était blessé. Bafé, alors âgé de 18 ans, était entré en jeu par défaut. C'était son premier match en pro. Il avait marqué et nous avait offert la victoire. Il avait été magnifique. Si on nous avait dit qu'il s'agissait d'un Brésilien, qu'il s'appelait Gomisinho, et qu'on l'avait acheté 5 M€, on aurait répondu "bon travail de recrutement." Il a été l'artisan de la montée en L1. Comme quoi, faire appel aux jeunes du centre, c'est bien..."

 

Damien Perquis : "Il était très physique, gardait bien le ballon et était un véritable tueur devant le but. Il avait la hargne et l'envie de réussir. C'était beau de le voir mettre tant de coeur à l'ouvrage. Il était au-dessus des attaquants de son âge. Il le savait, mais avec son humilité, il continuait à bosser pour progresser. Le respect des anciens et du personnel dans un club est un facteur important pour lui. Il avait toujours un mot gentil pour quiconque venait à le croiser. A Sainté, il m'a permis de m'intégrer à vitesse grand V. Sa carrière ne me surprend pas, il a mis tous les ingrédients pour réussir. Je me rappelle qu'il avait trouvé en Laurent Roussey une sorte de mentor. Il était comme un enfant qui tire le bras à son père après chaque entraînement. Il voulait toujours en faire plus et travailler devant le but."

 

Laurent Roussey : "Bafé avait surtout un gros mental. Il était ambitieux, déterminé, prêt à faire d'énormes sacrifices et à bosser comme un fou. C'est ce qu'il a fait. Il a  appris à ne douter de rien. C'était ma locomotive. Il était à l'écoute. Avant de s'engager à Marseille, il m'a demandé mon avis. Comme j'ai pu lui dire, "même si ce n'est pas facile, il faut que tu montres quelque chose. Il y a le football mais il y a aussi l'aspect humain, l'engagement". Il arrive à un âge où sa capacité à être un leader s'exprime pleinement."

 

Ivan Hasek : "Lorsque je suis arrivé à l'ASSE, il était remplaçant. Mais Piquionne est ensuite parti à Monaco et Bafé a saisi sa chance. Quand il a senti qu'il pouvait jouer davantage, il a bossé encore plus à l'entraînement. Il était un peu gras, mais nous avons oeuvré là-dessus pour qu'il perde et devienne encore plus mobile. C'était un plaisir de diriger un garçon adorable comme lui."

 

Elie Baup : "Oh, putain, Bafé ! Frédéric Antonetti l'avait lancé en L2, je lui ai fait jouer son premier match en L1. C'était un jeune, comme tous ceux qu'on voit dans les groupes pros. Il était toujours à fond, il avait envie de réussir. C'était quelqu'un de très déterminé. A l'époque, il y avait de la concurrence avec Fred Piquionne, Pascal Feindouno... Il était sur le banc, il entrait en cours de jeu. On jouait en 4-3-3 avec une pointe offensive, un rôle délicat et ingrat quand on est jeune. Mais il s'est perfectionné dans les déplacementsn et, surtout, dans son travail dos au but. Comme il voulait avoir plus de temps de jeu, on l'a prêté à Troyes, et on avait de bons rapports avec Jean-Marc Furlan. On savait qu'il progresserait avec lui. C'était une manière de l'aguerrir, ça faisait partie de son évolution. Il était très positif par rapport à ça. C'était un gars très gentil, il l'est toujours aujourd'hui. A Sainté, il a réussi à s'imposer grâce à son bon travail avec Laurent Roussey, notamment dos au but. Au-delà de la panthère, qu'il a copiée sur Alex et qui est symbolique à Sainté, il a toujours été proche des supporters."

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