Aubame est fort et met tout le monde d'accord !

29/10/2015
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La Pravda publie aujourd'hui un long entretien de Pierre-Emerick Aubameyang, meilleur buteur européen depuis le début de saison. Extraits.

 

"Vous voulez la vérité ? Parfois je me dis : "Putain, je suis fort quand même !" En rigolant bien sûr! Ça fait vraiment plaisir. C'est kiffant même. Surtout quand on se repasse toutes les images, tout ce qu'on a pu vivre avant. Et je me dis : "Ouais, j'ai fait du chemin". Ça fait plaisir d'être récompensé, même si ce n'est pas fini. Si un Ronaldo peut mettre 50 buts dans une saison, pourquoi n'en serais-je pas capable ?

 

Devenir un attaquant de classe mondiale, c'est l'objectif, ça l'a toujours été. Je ne l'ai peut-être pas toujours dit mais là, je peux parler puisque les statistiques sont avec moi. Peut-être qu'avant je n'aurais pas été pris au sérieux. Mais aujourd'hui je peux le dire. Je suis croyant et quand je prie, je demande à devenir l'un des meilleurs attaquants de la planète. J'ai confiance en moi, je sais pouvoir arriver à quelque chose de grand. Il me fallait seulement travailler les défauts, me mettre au boulot. On y arrive tout doucement. Et on va encore gratter.

 

Je dois continuer sur cette lancée, répéter les efforts et de telles saisons, comme le font les Messi et Ronaldo. Je suis en leur compagnie, parmi les meilleurs buteurs européens en 2015. C'est bien, mais je ne suis pas le premier. Il faut travailler encore. Je ne veux rien lâcher. J'avais dit, il y a quelques années, qu'un jour j'aimerais inscrire, moi aussi, une quarantaine de buts. Je travaille pour. Là, je suis en train de franchir une grosse marche.

 

Sur le terrain, je suis plus libéré. Il n'y a aucun stress. Je prends du plaisir à jouer, j'essaye de profiter un max. C'est ma troisième année ici, je me sens bien, comme chez moi, je prends du plaisir avec mes potes. Je ne peux pas me plaindre de la façon dont mes partenaires me servent. Devant, on s'entend tous très bien, on cherche à se faire marquer les uns et les autres, et c'est ce qui nous permet d'être efficaces.

 

Mon positionnement dans l'axe participe bien sûr à cet épanouissement. C'est là où je me sens le mieux, y'a pas à dire ! J'ai peut-être aussi moins d'effort à accomplir que quand je joue sur le côté. Ça me permet d'avoir un peu plus d'énergie pour terminer les actions. Si un coach veut te placer sur un côté, tu dois accepter. Pas à contrecœur, car je veux toujours aider l'équipe. Je travaille tout le temps pour elle. Mais au fond de moi, je savais que mon meilleur poste se situait dans l'axe. Et j'ai trouvé un coach qui me donne la chance d'avoir de la stabilité à ce poste. Jürgen Klopp s'est aperçu que je pouvais apporter encore plus dans l'axe, et avec Thomas Tuchel, on est dans la continuité. Au final, je suis axial. J'ai mis tout le monde d'accord, sans prétention.

 

J'ai progressé, j'ai beaucoup travaillé devant le but, notamment sur le sang-froid, avec l'idée de ne pas forcément jouer tout le temps en une touche ou de ne pas tenter d'avoir une balle parfaite. Le dernier but face à Augsbourg, c'est un pointu. Et j'en ai mis un autre le jeudi d'avant. J'éprouve à nouveau des sensations que j'avais devant le but quand j'étais petit, je retrouve des gestes que je n'aurais pas exécutés quelques années en arrière. Parfois il ne faut pas se poser de questions et je pense que c'est sur ce point-là que je me suis vraiment amélioré : je fonce, je tente !

 

La plupart du temps, quand on voit un joueur rapide, on se dit : "Il a un peu les pieds carrés." C'est ce que j'ai entendu au début de ma carrière. Je n'ai jamais fait attention. On m'a trop longtemps réduit à ma rapidité. C'était très frustrant, d'autant plus quand c'est au sein de votre propre club qu'on dit de telles choses. A Monaco, je sais que pas mal de gens disaient : "Il n'a qu'à faire de l'athlétisme, il ne sait que courir." Guy Lacombe, lui, m'a fait beaucoup jouer, il croyait en moi. Il me disait : "Je sais très bien que tu peux devenir un très grand joueur, que tu peux marquer beaucoup mais tu dois travailler pour faire taire les bouches." Aujourd'hui, je suis content de fermer certaines bouches. J'étais peut-être un peu maladroit par moments, mais j'avais cette marge de progression.

 

Avec le travail, on peut montrer des choses. J'ai fait beaucoup de spécifique à l'entraînement. Lors de ma première saison ici, j'étais celui qui restait le plus longtemps après les séances pour tirer des coups francs ou me placer devant le but. Parfois, il n'y avait pas de gardien mais je répétais les gestes, pour pouvoir exécuter le bon au bon moment. Pour trouver des repères par rapport au but, aussi. Je fais tout un travail aussi en dehors du terrain. Mon père m'a souvent dit : "Tu dois faire la sieste, tu as besoin de beaucoup de repos pour garder ton énergie." Plus jeune, je la gaspillais à des bêtises, comme jouer à la console jusqu'à trois heures du matin. J'ai appris à canaliser mon énergie et la transmettre sur le terrain."

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