Juju ne se débine pas sur beIN

03/12/2017
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Avant de voler dans les plumes des Canaris cet après-midi, Julien Sablé s'est confié à beIN Sports dans le Chaudron. 

 

"Je dois être un entraîneur proche de mes joueurs. Ils doivent voir du positif quel que soit ce qui se passe. Je dois être à côté d’eux pour les encourager, les corriger, les rassurer. S’ils doivent regarder le banc, ils savent qu’ils auront quelqu’un qui est réceptif. J’ai une relation très étroite avec Jean-Louis. On discute de tout, de l’équipe. Je lui pose beaucoup de questions, il m’en pose. Après, à la fin, aujourd’hui, c’est moi qui tranche pour aligner l’équipe qu’on aligne, sur le choix que j’ai décidé, que je pense être le meilleur à l’instant présent. Les rôles sont très clairs, il est là pour m’accompagner. Après, c’est sûr qu’aujourd’hui, c’est des choses qui tapent un peu sur le système parce que pour nous, la chose la plus importante, c’est le rectangle vert et pas de savoir numéro un, numéro deux, numéro trois…

 

Là, aujourd’hui, je suis le fruit de tous les entraîneurs que j’ai connus dans ma carrière. Le premier modèle que j’ai, c’est Frédéric Antonetti. C’est indéniable que c’est une source d’inspiration. C’est quelqu’un qui m’a marqué dans ma carrière. J’ai des affinités particulières pour Diego Simeone parce que j’aime qu’on attaque à onze et qu’on défende à onze, que l’attaquant, s’il doit faire une course aille se dépouiller. J’étais comme ça, J’aime défendre en avançant. Je connais très bien mon Lolo (Perrin), je l’ai vu débuter et j’ai joué avec lui. J’ai aussi joué avec Jessy Moulin. Il y a plein de joueurs que j’ai rencontrés car je jouais encore il y moins de quatre ans. Aujourd’hui, je ne leur ai pas demandé de me vouvoyer, de m’appeler coach. Je fais la bise à Loïc Perrin, ça ne changera pas nos rapports.

 

La seule chose que je me suis dit, c’est "ne change pas qui tu es." C’est mon éducation qui veut ça. Quand j’ai signé en 1995, j’ai vu Geoffroy-Guichard de nuit. J’ai dit à mes parents que c’était ici et pas ailleurs que je voulais réussir. Ça a été un véritable coup de foudre avec ce monument-là. J’ai été au service de grands architectes du football comme Pascal Feindouno. J’ai aimé ça, me battre pour récupérer les ballons, les leur donner le plus proprement possible. Un boulot de besogne, de charognard. Le côté « ne rien lâcher », ça faisait partie de mon jeu et c’est sûr qu’on va le retrouver. Je veux qu’on se batte jusqu’au bout car j’ai une haine de la défaite. Après, je ne supporterais pas onze Julien Sablé sur un terrain car on ne gagnerait pas beaucoup de matches.

 

Avec ma génération, on venait ici dans le kop. On avait des places en Faurand. On venait, pour nouis c’était le top. On jouait le lendemain donc on avait un peu des courbatures parce qu’on chantait, on dansait, on encourageait l’équipe professionnelle. C’était des grands moments. "On va à Geoffroy-Guichard, on va dans le kop les gars !" On encourageait, on chantait. Ça m’a fait encore plus aimer le club. Maintenant, il y a des sièges, c’est anti-pogo. Avant on pouvait ! (rires) J’étais toujours meilleur à Geoffroy-Guichard qu’à l’extérieur parce que j’ai grandi avec eux, avec ces valeurs-là. J’ai un grand respect avec les sacrifices que les supporters peuvent faire dans leur vie.

 

La seule vérité qui va sortir, c’est celle du terrain. Les sceptiques, c’est normal. Quand le président Romeyer est venu et qu’il m’a dit : "tu prends la tête de l’équipe", j’étais sceptique sur le coup. Aujourd’hui il y a quatre matches à jouer, c’est avec cet effectif-là qu’on va s’en sortir. Le mercato d’hiver, c’est pas le Père Noël et il va nous arriver une équipe de Ligue des Champions. La vérité elle sortira d’une grande partie de ce groupe-là. Après, le président n’est pas interventionniste, parce que si c’est ça, y’aurait longtemps que j’aurais laissé les clés du camion. Je n’ai pas été une marionnette sur le terrain, je ne suis pas venu là pour qu’on tire les ficelles derrière. Je ne vais pas essayer de convaincre par mon discours, de dire "croyez en moi, je vais devenir un grand entraîneur." Qu’ils soient sceptiques, je crois que 99% des gens le sont. Y’a que moi qui crois en moi aujourd’hui."

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