Dans un entretien paru sur le site de So Foot, David Hellebuyck évoque ses vertes années. Extraits.

"Je ne suis pas timide. Mais dans les vestiaires, je n'étais pas genre à lever la voix. C’est bizarre, parce que ça m’aurait plu de dire des choses, d’encourager, de motiver mes camarades, d’envoyer des ondes positives. Mais au fond de moi, il y avait quelque chose qui m’empêchait de sortir ce que j’avais à dire. En tant qu’entraîneur, ça m’a porté préjudice. Pour sortir les mots, ça ne voulait pas… Des mecs comme Julien Sablé, capables de trouver les termes directement, sans réfléchir, de faire un discours de manière naturelle, je trouve ça impressionnant.

C’est sûr que j’en garderais de bons souvenirs de Sainté. Super ambiance, super moment. À chaque fois que tu entres sur le terrain, c’est magique… C’est à chaque fois différent. Mon meilleur souvenir, ce n'est pas mon but contre l'OM. C’est le titre de Ligue 2 avec l’ASSE. Ce n’est même pas le fait d’être monté, c’est le fait d’avoir remporté le championnat à la dernière minute de la dernière journée. On a fait la fête tranquillement après…Et puis ça faisait tellement longtemps qu’ils attendaient ça à Saint-Etienne !"