Alex et Aloisio ont régalé Bibi

14/05/2017
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Sur le site de So Foot, Fabien Boudarène revient avec émotion sur les prestations de l'ancien duo Alex-Aloisio. Extraits.

 

"Le premier souvenir qui me vient, ce sont les retards ! On dit parfois des Brésiliens qu'ils n'aiment pas s'entraîner, eux étaient généreux même s'ils ne venaient pas tous les jours.Quand Aloísio jouait tout seul, c'était complètement différent. Et inversement. Mais les deux ensemble, c'étaient des machines de guerre. C'était vraiment un duo. Sur le terrain, ils faisaient tout l'un en fonction de l'autre. Alex a mis un peu plus de temps à s'intégrer. Il avait quelques kilos en trop et était plus introverti que José. Après sa fracassante entrée en jeu contre Nancy, il n'est plus sorti de l'équipe. Une fois que la machine a été lancée, même nous sur le terrain, on se disait : "Wow, qu'est-ce qu'ils nous font !" À l'époque, les clubs recrutaient beaucoup sur cassettes vidéo. Je me souviens d'un Brésilien, Flavio Cuca. Il a été recruté sur cassette, mais c'était pas le même en vrai. Gérard Soler et Robert Nouzaret nous avaient montré une vidéo d'Alex et José pour qu'on sache comment les utiliser. En voyant les buts qu'ils avaient marqués au Brésil, on avait été impressionnés.

 

Contre Marseille, Alex a mis un quadruplé. Le stade tremblait, on chantait avec les supporters, j'en ai des frissons rien que d'en parler. Et puis Montpellier, il y avait une tempête de neige et on gagne après un scénario de folie. C'était le vrai Geoffroy-Guichard, l'ambiance était extraordinaire ! José et Alex c'étaient des phénomènes, dans tous les sens du terme. Ils aimaient la fête. Moi qui suis stéphanois, j'ai passé des moments fantastiques grâce à cette équipe. C'est aussi grâce à Robert Nouzaret qui nous donnait une liberté totale. On était vingt-quatre gars soudés, épanouis, on sortait tous ensemble, jeunes et anciens. Forcément, sur le terrain, c'était énorme. Pour nous, les milieux, c'était facile. Si on était un peu en galère, on jouait long sur José. Et la profondeur, c'était pour Alex. José savait créer des espaces en gardant le ballon pour faire jouer les autres. Alex, c'était le petit Romário. À Sainté, une fois qu'on est l'idole, c'est à vie. Je vous garantis que si Alex ou José reviennent un jour sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, ils auront un tonnerre d'applaudissements."

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