Allan n'est plus un bébé ?

20/04/2016
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Revenant sur sa récente sortie de route, Allan Saint-Maximin explique aujourd'hui dans la Pravda qu'il n'est plus un bébé depuis qu'il en a un.

 

"Le club s’est servi de mon accident de voiture pour arrêter de me payer. Ma grand-mère avait besoin de médicaments pour son diabète. J’ai pris la voiture du club. Je m’arrête à un feu. Quand il passe au vert, je mets mon clignotant à gauche pour changer de voie. Et je vois un tramway arriver à fond sur moi. J’ai juste eu le temps de détacher ma ceinture et de sauter sur le siège passager. Ce geste m’a sauvé la vie, car le tramway a écrasé tout le côté conducteur du 4×4. Je n’avais pas mon permis sur moi. Après plusieurs tentatives de vol de cette voiture, je garde désormais mes papiers chez moi. Le lendemain, je suis allé de moi-même le présenter au commissariat. J’avais déjà été contrôlé sans soucis. Mais là, la police l’a gardé car il s’agit d’un permis bulgare. Deux de mes équipiers à Saint-Étienne l’avaient passé là-bas car c’était plus rapide. Comme ça faisait un an et demi que je roulais avec une voiture sans permis et que j’en avais marre, l’un d’eux m’a mis en contact avec un intermédiaire. Je suis allé à Sofia, où j’ai passé mon permis en deux semaines. C’était du gâteau.

 

Le lendemain, après être reparti du commissariat avec une attestation, je vais jouer en amical à Sankt Pauli, à Hambourg, qui me veut pour la saison prochaine avec Stuttgart. Et, comme par magie, la police m’arrête à cinquante mètres de mon domicile… Je constate que le nouveau directeur sportif a aussitôt décidé de ne plus me payer. Hanovre va descendre et il veut faire des économies. Mon problème, c’est que l’ancien directeur sportif qui m’a fait venir est parti juste après mon arrivée. Son successeur a amené ses joueurs et je n’ai plus été désiré. Le club a aussi changé trois fois d’entraîneur dans la saison. Malgré ça, ils ont vu que je m’entraînais bien et que je ne me suis pas blessé. Ils n’ont rien à me reprocher.

 

À Saint-Étienne, j’étais encore un bébé. Je m’énervais avec tout le monde. Sans réfléchir. Si je n’ai pas progressé sur le plan du football, j’ai beaucoup grandi en Allemagne, où ma fille est née. Mon avenir ? Bournemouth, Watford et Stoke me téléphonent. Mais je n’ai pas envie de commettre à nouveau l’erreur de me perdre. Aujourd’hui, j’ai compris que j’ai du temps devant moi avant de partir en Angleterre, et que j’ai besoin de jouer. J’aimerais revenir en Ligue 1, où ce serait plus facile pour moi. Quand je vois comment Claude Puel se comporte avec Ben Arfa à Nice, c’est exactement ce que je recherche. Je suis très affectif et j'ai besoin qu'un entraîneur s'occupe de moi. J'attends juste qu'on me donne cette chance. Je veux m’imposer à Monaco mais Monaco a-t-il envie de me faire jouer ? C'est la question Je parle beaucoup avec Kingsley Coman et Anthony Martial. J’aimerais que Monaco arrive à faire avec moi ce qu’il a réussi avec Martial."

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