Avant de retrouver l'ASSE demain soir au Puy, l'entraîneur de l'AC Ajaccio Olivier Pantaloni revient sur ses vertes années dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"On ne peut pas dire que j'ai marqué l'histoire du club. Je me suis engagé avec Saint-Etienne à l’intersaison 1990 pour une durée de quatre ans. J'ai été prêté dans la foulée à Martigues avant de revenir dans le Forez la saison suivante. Mais je me suis blessé d’entrée : rupture des ligaments croisés. J'ai fait trois apparitions en D1 sous les ordres de Christian Sarramagna avant d'être prêté au Gazelec. Quand je suis revenu à Sainté, j’étais en pleine possession de mes moyens mais cela n’a pas fonctionné avec l’entraîneur de l’époque, Jacques Santini.

Même si sportivement ce n’était pas ça, je garde un très bon souvenir de la ville. Avant de signer, on m’avait décrit Saint-Étienne comme une ville noire et j’ai été agréablement surpris. Moi qui aime la campagne et la montagne, je montais souvent au Bessat. Je ne sais pas trop ce que vaut l'ASSE aujourd’hui. On a été habitué à voir cette équipe jouer le haut de tableau. L’année dernière, ça a moins marché. Ils repartent avec un nouvel entraîneur. Il y a encore beaucoup d’incertitudes notamment au niveau des recrues. Cela sera peut-être une saison de transition."