Dieu toujours vert

12/10/2016
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Dans une longue interview donnée au site de l'UEFA, Dieu Loïc Perrin s'est confié sur son attachement aux Verts et sur la Coupe d'Europe et Sainté, au passé comme au présent. Extraits.

 

"Ce n'est pas un départ idéal, mais vu la physionomie des deux matches, je pense que c'est deux bons points parce qu'on a marqué à chaque fois en fin de match, notamment le match à domicile face à Anderlecht. C'était dur et ce but inscrit à la fin va nous faire du bien. On n'est pas trop mal parti, il va falloir gagner le prochain match à domicile pour bien se positionner dans ce groupe.

 

Ça serait l'idéal pour aborder les deux derniers matches. On va voir ce qui va se passer, mais le but c'est de prendre les trois points déjà à domicile, comme on est toujours dépendant un tout petit peu des autres résultats aussi. L'important c'est vraiment de gagner le prochain match.

 

L'AS Saint-Étienne, c'est tout pour moi. Saint-Étienne c'est ma ville, c'est mon club. Je n'ai connu que ce club-là, ce maillot vert. Quand on grandit à Saint-Étienne on est obligé d'être supporter de Saint-Étienne parce que le foot représente tout ici. C'est une petite ville ouvrière. Tout le monde connaît le club, ne le soutient pas forcément, mais tout le monde suit les résultats du club malgré les années difficiles qu'il y a eu aussi, et encore plus aujourd'hui avec le retour en Coupe d'Europe. On a vu la ferveur monter.


J'ai toujours connu cette couleur verte parce que je joue sous ce maillot vert depuis l'age de 12 ans. Ça commence à faire quelques années, presque une vingtaine d'années. Ce serait bizarre pour moi de mettre un autre maillot en fait. Cette couleur est un peu particulière parce ce qu'il n’y a pas beaucoup de clubs qui évoluent en vert, quand on parle de ce maillot vert, à Saint-Étienne tout le monde le connaît, mais même en France et à l'étranger aussi il y a beaucoup de supporters qui viennent d'un peu de partout, des quatre coins du monde.

 

Je pense que les joueurs qui signent à Saint-Étienne sont conscients du passé du club. Ils le connaissent parce que pour la plupart ils évoluaient dans le championnat de France. Et après pour les étrangers, je pense que quand ils signent ils se renseignent de l'importance qu'a eue ce club dans les belles années.


Quand je parle des belles années, des années 70, 76... Tout le monde rêve de faire l'histoire, on n’y est pas encore, mais ce parfum de la Coupe d'Europe on le retrouve à Saint-Étienne parce qu'on a la chance d'être qualifié depuis trois ans. Les gens retrouvent ces soirées européennes et je pense que ça leur fait du bien parce que ça représente vraiment quelque chose à Saint-Étienne. Il n’y a qu'à voir les soirs des matches les jeudis soirs, le stade est quand même bien rempli pour un soir de semaine. Ce n'est pas non plus évident et ce n’est pas pareil dans tous les stades. Il n’y a pas partout cette ferveur qu'il y a dans ce stade et à l'extérieur aussi parce que les gens nous suivent.


Je pense qu'on a pris de l'expérience, on a eu des déconvenues aussi. La première année on ne s'est pas qualifié, on a perdu en barrages, au Danemark. C'est des moments qui font prendre de l'expérience et ça nous a servi aussi pour les années d'après. C'est difficile de se qualifier. Cette année on a dû faire deux matches avant de passer dans les poules. Deux matches qui n'étaient pas gagnés d'avance avec l'AEK Athènes et Beitar Jerusalem, c'est pas des déplacements faciles. On se rend compte qu'en Coupe d'Europe il y a des bonnes équipes partout. C'est une vraie performance de se qualifier pour la troisième année consécutive.

 

L'élimination à Bâle, c'était très douloureux et dur à encaisser. Il n'y a que le foot qui permet de vivre des émotions comme celles-ci. On était qualifiés, deux minutes après tout s'effondre. Ça a été vraiment dur à digérer. Mais c'est pareil, ça nous a servi pour la suite. L'objectif pour l'Europe pour cette saison, c'est de faire mieux que l'année dernière. Christophe Galtier a pris le club dans une situation très très compliquée, et depuis qu'il est à la tête de l'équipe on a réussi à franchir des paliers, battu des records, on a retrouvé l'Europe donc forcément quoi qu'il arrive il aura fait beaucoup et il aura marqué le club."

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