
Les vertes années de Zanon
12/04/2020

Ayant claqué 29 pions en 172 matches professionnels disputés avec les Verts de 1980 à 1984, l'ancien milieu de terrain Jean-Louis Zanon, ajourd'hui autoentrepreneur à Sainté (il rénove des habitations et des bureaux), livre dans la Pravda du jour quelques anecdotes tirées de son expérience à l'ASSE. Extraits.
"Le joueur le plus fort avec lequel j'ai joué ? Il n'y a pas photo : Michel Platini. Après, il y a Johnny Rep. Quand il voulait, c'était un génie. Par contre, quand il ne voulait pas... Je n'oublie pas Laurent Roussey - doté d'un talent exceptionnel, c'était le Mbappé de l'époque - et Lauret Paganelli. Dans les petits espaces, c'était Messi.
Le plus gentil ? Doudou Janvion. Jeu de tête, vitesse, technique et méchanceté, c'était un joueur d'exception, un "tueur" sur un terrain et très doux en dehors. Un danseur de biguine qui a retrouvé son calme chez lui, en Martinique. Le plus drôle c'était Platoche. Il faut comprendre son humour très fin et pince-sans-rire.
Le plus fou ? Laurent Paganelli. Il avait acheté une carabine à air comprimé. Les soirs de match, il tirait avec sur les casques des flics depuis une fenêtre du centre de formation, qui se trouvait alors dans le stade Geoffroy-Guichard. Pierre Garonnaire la lui a confisquée. "Je te le rends si tu marques deux buts dans un match." Il les a mis et Garo lui a rendu sa carabine.
Mon pire souvenir ? La finale de coupe de France 1982, perdue aux tirs au but face au PSG. Je fais les passes sur le doublé de Platoche mais Dominique Rocheteau égalise à la 120e. On le tacle deux fois et à chaque fois, il a le contre favorable. On avait pourtant dit à Johnny Rep : "Garde le ballon !" Mais non, il a voulu marquer. On l'a pourri. Je ne lui en ai jamais voulu. Huit jours après avoir perdu le titre de champion sur un but d'Umberto Barberis pour Monaco, à dix minutes de la fin du championnat, on perd cette finale.
Mon plus grand regret est de ne pas avoir eu de téléphone portable pour prendre des photos. Surtout une. En janvier 1980, on part avec Saint-Etienne joeur en amical à Marseille. En arrivant à l'aéroport, on apprend que notre avion ne pourra atterrir à cause du brouillard. Roger Rocher commande des taxis et on part, escortés par la police. Celui de Rocher, dans lequel étaient montés Robert Herbin et Pierre Garonnaire, tombe en panne au dernier péage. Pour le faire redémarrer, ils l'ont tous les trois poussé. Un an après, ils s'entretuaient avec l'affaire de la caisse noire."

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