Dabo, un vilain trop gentil ?

27/02/2015
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Ceux qui l'ont bien connu à Sainté portent un regard bienveillant sur le défenseur des vilains Mouhamadou Dabo dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.

 

Roland Romeyer : "Il a toujours été très déterminé. Le seul truc qu’il lui manquait, c’était du physique, il était tout frêle. On a eu et on a de bons jeunes, mais un garçon comme lui… J’en voudrais d’autres, des comme lui ! Au niveau de l'éducation et de la scolarité, des valeurs importantes à Sainté, pour lui c'est 10/10. Je le cite en exemple. Il fait partie de ma famille. Alors qu'il savait qu'il allait quitter le club, il s'est donné à fond sur le terrain. On était 17e. Il s'est battu comme un chien jusqu'à la dernière seconde. Notre rôle, c’est d’essayer de compenser du point de vue affectif. Quand son papa est décédé, on l’a encore plus entouré, on lui a fait comprendre qu’on l’aimait. Gérard Fernandez n’était pas seulement son coach. Dès son arrivée, il était aussi son tuteur, il l’accompagnait dans certaines démarches." 

 

Gérard Fernandez : "On l'a détecté au Sénégal, à Yeggo, il jouait à l'époque attaquant. Il nous a semblé, même si c’est difficile d’être sûr à cet âge, qu’il avait les qualités pour réussir. Mouhamadou a toujours eu une grande volonté. Je me souviens du jour où son frère aîné m'a appelé à mon bureau pour m'annoncer le décès de leur père. Jjai eu la lourde tâche d’en faire part à Mouhamadou. Pendant quelque temps, ça a été dur. Sa famille était pauvre, en difficulté. Dès son arrivée au club, le peu qu’il gagnait, il le leur envoyait. Il venait souvent dans mon bureau pour téléphoner à ses parents. C’était normal que l’on fasse ça pour les gamins. Les communications coûtaient très cher, pour les familles c’était compliqué…"

 

Bafé Gomis : "La lumière ne l’attire pas. Il met les autres en avant. Et s’il a des états d’âme, il les garde pour lui, il ne les étale pas sur la place publique. Je pense que de ne pas se mettre en avant lui a joué des tours par le passé. En un sens, il est trop gentil, trop en retrait, alors que de nos jours dans notre métier il faut se mettre en avant, se montrer. Lorsqu'à 17 ans il a perdu son père, c’est la seule fois où je l’ai vraiment vu mal. Je l'ai vu grandir d’un coup. Il a pris conscience de certaines choses. Il en voulait encore plus, il a tout donné. Il voulait réussir pour sa famille. J’ai envie qu’il transmette ses valeurs à mon fils, dont il est le parrain. Il m’a beaucoup aidé dans ma carrière, dans ma vie. C'est quelqu'un d'instruit, de cultivé. Il a toujours le bon mot au bon moment. C'est quelqu'un de précieux dans un vestiaire, une crème pour un coach. Le fait qu’il vienne du Sénégal, pays d’origine de mes parents, a aidé à nouer le contact. On se retrouvait tout le temps chez l'un ou chez l'autre. On rigolait bien. "Mamad" nous montrait un pas de danse dont il a le secret. Mais il ne l'a pas encore fait en public." 

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