Debuchy n'est pas une chochotte

19/04/2019
bookmark bookmark
share share
Image

Pour le plus grand bonheur de son coach, Mathieu Debuchy a mis un doublé contre les Girondins duimanche dernier malgré une douleur à la jambe. Le numéro 26 de l'ASSE, qui s'était pété deux fois les croisés (en 2001 et en 2006) est un dur au mal comme le soulignent dans la Pravda à paraître demain son père, un ancien entraîneur lillois et deux actuels coéquipiers stéphanois.

 

Jean-Pascal Debuchy : "Quand on a vu l'estafilade sur sa jambe lors du dernier match contre Bordeaux, on était persuadé qu'il allait sortir. Mais comme d'habitude, il a serré les dents. Un jour, il est revenu à la maison en pleurs, il pouvait à peine tenir son vélo et il me raconte qu'un gars en voiture a ouvert sa porte et l'a fait chuter sur la route ! Il nous avait raconté un bobard d'enfer. J'ai appris des années plus tard qu'il était en réalité parti faire le con avec des copains sur des bosses. Le soir, mon épouse l'emmenait aux urgences pour qu'il se fasse plâtrer le poignet. Le lendemain, il se plaint encore de douleurs à l'autre poignet. Il était également cassé. La première fois qu'il s'est fait les croisés, il était prostré dans le divan, sans nous parler. Il fallait faire quelque chose, sinon il aurait fini en dépression. Il a été opéré et, dès qu'il a été en action avec la rééducation, cela allait mieux."

Rudi Garcia : " Lors d'un match avec Lille contre Rennes, Il était sorti quelques instants. Je l'avais exhorté à ne pas lâcher alors il est retourné sur le terrain et sur son premier ballon, il avait offert une passe décisive avant de s'écrouler au sol. Il n'en pouvait plus. Les examens avaient révélé deux côtes cassées et un décollement de la plèvre. Dans son engagement, il va au-delà de ce qu'il peut. Même s'il y a seulement 5 % de chances que cela se passe bien pour lui, il fonce, pour l'équipe... Je pensais qu'avec l'âge, il allait s'assagir, qu'il aurait moins de cran mais il laisse encore son courage parler, il a ça dans les veines. Même avec un piston en moins, tu sais qu'il sera présent. Tactiquement, il est intelligent, techniquement il est à l'aise et il est capable de répéter les efforts. Il suffit de voir la carrière internationale qu'il a eue."

Loïc Perrin : "Quand il reste par terre, c'est qu'il y a quelque chose, ce n'est pas une chochotte. Ce n'est pas la première fois que cela lui arrive. Il prend toujours des coups mal placés, il se fait toujours ouvrir ! On n'a pas tous le même seuil de tolérance à la douleur. C'est un grand professionnel."

Jessy Moulin : "C'est toujours surprenant de voir un gars avec le tibia en sang retourner au contact derrière, cela doit même freiner les adversaires de voir une telle envie chez lui. Cette semaine, il s'est entraîné sans gêne avec trois points de suture. Il se transcende et il transcende l'équipe par sa débauche d'énergie."

Potins
23/04 07:33
Les Manchois font les bons choix
23/04 07:19
Pape Meïssa Ba veut être le roi des Alpes
23/04 07:06
Monfray forfait
22/04 23:51
Riera tire son chapeau à Cardona
22/04 23:03
Peyrelade paierait pour jouer ce match !
22/04 21:48
Raveyre aura retardé l'échéance
22/04 18:58
Les exigences d'ODO
22/04 12:29
Happy Appiah !
22/04 11:43
Loïc Perrin et Paul Baysse se sont élégamment croisés
22/04 11:43
ODO, Cardona et la défense
Articles
21/04/2024
Riera bien, qui ri(e)ra le dernier
21/04/2024
Popodo podo popodo
12/04/2024
Sainté - Angers, le match des calendriers
08/04/2024
Jessy Moulin : "Geoffroy-Guichard, c'est incomparable, c'est incroyable !"
07/04/2024
Pénurie de latéraux
23/03/2024
L'animation stéphanoise
19/03/2024
Damien Bridonneau : "Mangez, prenez, et vous allez vivre une histoire extraordinaire !"
10/03/2024
Une histoire de temps forts
05/03/2024
"Il aimait profondément Saint-Étienne et Saint-Étienne l’aimait"
04/03/2024
Jean Oleksiak : "Kees Rijvers était un footballeur hors pair !"

Partager