Tous dingos de Hidalgo

26/03/2020
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Plusieurs anciens Verts ayant joué sous ses ordres chez les Bleus ont rendu un vibrant hommage à Michel Hidalgo, qui s'est éteint aujourd'hui à 87 ans.

Michel Platini (sur le site de la Pravda) : "C'est surtout l'un des trois grands personnages qui ont tiré le football français du néant, au milieu des années 1970, avec Fernand Sastre et Georges Boulogne. Ces trois-là ont créé notre football, tel qu'il existe aujourd'hui, avec comme priorité la formation. C'était un personnage qui vous accompagnait, quelqu'un de très intelligent, d'instruit, de cultivé, qui connaissait et parlait très bien du football. Michel était avant tout un humaniste, avec une conception ludique du football. Il avait été très influencé par le jeu à la monégasque et à la rémoise qu'il avait connu en tant que joueur. Il est le père de cette tradition française du beau geste. Grâce à Michel, nous sommes tous les enfants de cette passion française du beau jeu. On jouait au football pour le plaisir de jouer au football. Michel nous a appris à créer des émotions. C'était un homme d'autrefois, honnête et bon."

Dominique Rocheteau (sur le site de la Pravda) : "Aujourd'hui est un jour très triste. Cet homme m'a accompagné tout au long de ma carrière, je l'ai connu en équipe de France Juniors, à 15 ou 16 ans. Ce que je retiens avant tout, c'est sa façon à la fois de mettre en confiance et de faire confiance à ses joueurs. C'était un coach très avenant, très disponible, qui parlait énormément avec ses joueurs au quotidien. Il avait bien sûr un discours attractif sur le foot en prônant toujours "le beau jeu" et il privilégiait toujours l'aspect technique. C'était la gentillesse incarnée et un très grand humaniste. Avec lui, on se sentait bien, tout simplement. Il a toujours privilégié le côté humain. Il avait une très grande sensibilité. Par exemple, c'est méconnu car il ne l'a pas mis en avant, mais durant la Coupe du monde 1978 en Argentine, il a accompli beaucoup de choses pour aider la population."

Dominique Bathenay (sur le site de France Football) : "Il était toujours dans le dialogue, dans l'affection qu'il avait pour ses joueurs. C'est un personnage qui a marqué le football français par ses résultats, mais avant tout un homme passionné et très attachant. C'était quelqu'un de très émotif et très démonstratif dans ses émotions comme le soir de la qualification pour la Coupe du monde 1978. Tout le monde était content. Ça faisait deux éditions que la France manquait le rendez-vous et celle-ci nous tenait à coeur parce qu'on avait une génération qui pouvait faire quelque chose de bien. C'était une délivrance. Il a toujours essayé de mettre les joueurs dans les meilleures conditions possible. À l'époque, il y avait quand même des joueurs avec une certaine aura comme Henri Michel, Marius Trésor, les Stéphanois, Michel Platini, et il a su composer avec tous ces caractères. Tout le monde jouait pour l'équipe."

Christian Lopez (sur le site de France Télévisions) : J'ai mangé avec lui il n'y a pas si longtemps à Marseille, il n'était pas en grande forme. C’est terrible. Il était là physiquement mais on ne le sentait pas vraiment avec nous pour autant. C'est dramatique. Michel, c'était notre sélectionneur. On a disputé la coupe du monde en Argentine, et surtout celle en Espagne avec lui. Je n'en garde que des bons souvenirs. C’était un entraîneur paternaliste qui en plus est tombé sur une bonne génération. Il est à l'origine du renouveau de l’équipe de France. Son décès est une bien triste nouvelle... Même si on arrive dans des âges où c’est sûr qu’on ne va pas aller à des mariages ou des baptêmes."

Patrick Battiston (sur le site de France Télévision) : "C’est une nouvelle qu’on redoutait, on savait qu’il était un peu affaibli. Mais c’est quand même une bien triste nouvelle pour ceux qui l’ont côtoyé, et aussi pour tous les amoureux du football. Parce que c’est lui qui a mis le football français en route, qui lui a donné ses premières lettres de noblesse avec une montée en puissance de 1976 à l’Euro 1984, et ce titre de champions d’Europe en apothéose. C’est un plaisir d’avoir pu jouer sous ses ordres et ses recommandations. Il avait toujours de bons conseils, et entretenait une belle proximité avec ses joueurs. Il était doté d’une vraie gentillesse, mais aussi d’une belle fermeté : il haussait le ton quand il fallait. Il mettait les joueurs très à l’aise. C’était un grand monsieur."

 

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