Payet régale Nanard, Moulin et Andreu
12/06/2016
Dimitri Payet continue de crouler sous les verts éloges, comme l'attestent les réactions parues aujourd'hui sur le site de France Football. Extraits.
Bernard Caïazzo : "Le premier mot qui me vient pour le décrire, c’est talent. Il a ajouté le travail au talent. Il est de la génération 87, il dépasse des joueurs de cette même génération comme Nasri et Menez, il est supérieur à Ben Arfa et il arrive au niveau de Benzema. J’ai toujours su que son potentiel était énorme. Ce qu’il arrivait à faire de façon épisodique ou non-régulière chez nous, il arrive à le faire tout au long d’un match et d’une saison. Mais avait-il conscience de son potentiel ? Pas sûr. Je pense qu’il a pris conscience de ses capacités au fil du temps. Il y a des déblocages qui se font à un moment donné. Le Championnat anglais lui a d’ailleurs fait beaucoup de bien. Payet est un garçon qui a besoin d’être en confiance, là il est au maximum de sa confiance et ça devient un fuoriclasse comme disent les Italiens. Mais remarquez qu’à chaque fois qu’il a connu un nouveau club en France la première année a été difficile. Pourquoi ? Parce que Dimitri est arrivé dans un milieu qu’il ne connaissait pas et il pensait que les autres étaient plus forts que lui. Derrière, il s’est rendu compte de la réalité et il est passé au-dessus parce que le plus fort, c’était lui. Avec beaucoup de talent et peu de travail, on ne réussit jamais, ça doit servir d’exemple à d’autres."
Jessy Moulin : "C’est un génie. Technicien, talentueux, ce sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit. À Saint-Étienne, il commençait à être régulier et prendre un peu plus de bouteille. Il était souvent au-dessus, que ce soit en match ou à l’entraînement. Aux entraînements, j’ai souffert deux ou trois fois avec lui. Déjà à l’époque, il était impressionnant. Je me souviens notamment du travail devant le but, c’était vraiment incroyable. Pied droit, pied gauche, les contrôles toujours parfaits, jamais plus de deux touches. Sa trajectoire ne m’étonne pas. On se rend compte finalement que Sainté, ce n’était que le début. Aujourd’hui, il déchire tout à West Ham. Humainement, c’est un mec génial, très généreux dans la vie avec les gens, sa famille, ses amis, il partage beaucoup. À l’époque de Sainté, c’était un très bon ami. On déconnait beaucoup. C’est quelqu’un qui aime la vie, qui aime partager de bons repas avec son entourage. Je n’ai pas beaucoup joué de match dans ma carrière en Ligue 1 et à chaque fois, c’était avec lui sur le terrain. Et quand je vois vendredi, après son but, quand des amis m’envoient des messages pour me dire : ‘‘Ton collègue, c’est un génie’’, je suis vraiment fier d’avoir joué avec quelqu’un comme lui, que ce soit le footballeur ou l’humain."
Yoann Andreu : "On est encore très proches tous les deux, il est le parrain de ma fille. À la télévision, pendant les matches, on a l’impression qu’il intériorise beaucoup mais dans la vie, c’est quelqu’un qui ne fait que déconner et rigoler, il utilise souvent le second degré, il essaie toujours de positiver. C’est la joie de vivre à l’état pur. Ce qui m’a marqué vendredi soir, c’est qu’après son but, il a extériorisé ses émotions, chose qui est vraiment rare chez lui. C’est la première fois que je le vois craquer autant. Il ne laisse normalement pas grand-chose paraître. Le voir comme ça était très touchant, ça montre aussi qu’il a un grand cœur. On s’est connu à Saint-Étienne, on a eu beaucoup d’affinités. Kevin Mirallas était également très proche de lui. On allait souvent manger un bout, soit il venait chez moi, soit j’allais chez lui, on restait souvent ensemble. On est même parti ensemble en vacances. On se voyait pour tout et rien. On a gardé contact depuis toutes ces années, même si on ne se voit pas très souvent, on sait que ce lien est toujours présent. Aujourd’hui, je suis vraiment très heureux pour lui et pour toute sa famille. Le travail paye, voir tout l’engouement que cela crée autour de lui est quelque chose d’assez énorme, ça me fait tellement plaisir. Il le mérite."

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