Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin prend la défense de Ricky van Wolfswinkel.

"Je vous trouve sévère avec Ricky van Wolfswinkel. Vous êtes avares de compliments à son sujet et cela m’exaspère un peu. Ce ballon qu’il donne à Max Gradel prouve qu’il est intelligent dans son jeu, dans son placement aussi. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il adresse des passes qui amènent le danger. On voit bien qu’il ne cherche pas à briller individuellement. Il est plus branché sur le collectif.

Van Wolfswinkel occupe un poste difficile. Quand vous jouez en pointe comme lui, vous êtes harcelé par deux monstres que sont les défenseurs adverses. Mais ça ne le décourage pas. C’est un combattant. Il lutte avec n’importe quel adversaire. On peut lui faire n’importe quoi, je ne l’ai jamais vu renoncer. Au final, il est d’une grande utilité à l’équipe. D’une grande efficacité aussi. Quand il sent qu’il a un partenaire mieux placé que lui pour faire la différence, il lui donne la balle au lieu de « bouffer » le ballon."