La destinée de Nanard

08/03/2017
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Dans un entretien accordé à Denis Chaumier et paru le 16 février dernier dans "Secrets de présidents" (éd. Hugo Sports), Nanard nous explique que sa destinée était à Sainté et non à Marseille.

 

"Au plan juridique, je n'ai jamais été président de Marseille. D'ailleurs je ne figure pas dans la liste des présidents de l'OM. Heureusement, je n'ai jamais saisi, en 1994, la main tendue par Bernard Tapie, sinon tout mon corps aurait été englouti : le bras, l'épaule, la tête. Et mon argent aussi ! Je trouve beaucoup de mérite à tous ceux qui, un jour, se sont retrouvés à la tête de l'OM. Je ne les envie pas. Pire encore : pour tout l'or du monde, je n'aurais jamais accepté d'être président de l'OM. C'est un contexte beaucoup trop difficile, qui ne me correspond pas. Saint-Etienne me correspond : je ne recherche pas la lumière, je ne cherche pas à écraser les autres, ni à devenir plus riche.

 

Saint-Etienne était un chef d'œuvre en péril, je devais de m'engager auprès de lui. C'était comme une destinée. Mais je n'aurais jamais pu imaginer un meilleur scénario que celui que j'ai vécu depuis, avec mon association avec Roland, avec l'intégration de Dominique Rocheteau et de Christophe Galtier, avec tous les garçons qui portent nos couleurs. Il y en a un dont on parle peu, Loïc Perrin, 32 ans en août, capitaine depuis l'âge de huit ans de toutes les équipes de Saint-Etienne : son parcours est monumental. Et pas seulement pour Saint-Etienne, mais pour une certaine vision du football, du sport et de la société.

 

J'espère que notre osmose entre nous tous durera le plus longtemps possible. Quand on se trouve en difficulté, personne ne rejette la faute sur l'autre, l'unité reste notre moteur. Ce dont je suis le plus fier, finalement, ce ne sont pas les résultats financiers ou les succès sportifs, c'est cette capacité de créer des valeurs de partage avec des individus différents. Je ne prétends pas que les démarches d'ego n'existent pas, mais elles sont dépassées par des valeurs collectives supérieures. Ivan Curkovic n'arrête pas de nous le dire : "Votre force, c'est votre unité." Notre armée est peut-être moins forte que d'autres mais elle est unie.

 

Les hommes commettent une erreur lorsqu'ils cherchent une attribution personnelle du succès. Celui qui pense que son équipe gagne grâce à lui précipite la mort de son équipe. Une équipe, c'est un ensemble. C'est ensemble… Il est peut-être difficile de résister dans cet environnement du football de plus en plus individualisé et starisé. Mais notre avenir dépend de nos valeurs d'unité, de solidarité et de partage. On le sait tous. Ce ciment est né de notre victoire en finale de la Coupe de la Ligue 2013. Il représente le "sacré" auquel il ne faut pas toucher."

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