Juju s'éclate dans son nouveau poste d'entraîneur des U15 stéphanois dans Le Progrès du jour. Extraits.

"Je prends énormément de plaisir. Je suis comblé. Je me lève chaque matin pour faire ce que j’aime. Je suis autant passionné, voire plus que ce que je l’étais avant. Il faut préparer la séance, s’adapter aux adversaires, à tes joueurs qui n’ont pas tous les mêmes qualités, gérer les blessés, les terrains. Trouver le bon équilibre. Le plus dur c’est de faire passer ses idées. Il faut le toucher du doigt pour s’en rendre compte. Je savais que je voulais faire ça. Ma première semaine me l’a confirmé. Je veux être au milieu des joueurs. Me poser des questions sur le foot. C’est ma voie.

Je n’ai déjà pas envie de faire l’ancien combattant, ni d’être un petit Napoléon directif. Je me considère d’abord comme un Stéphanois d’adoption. Etant sorti du circuit pro, je peux clairement dire que je suis un supporter de l’ASSE et l’exprimer. Je vais aux matchs, je retourne en Henri-Point. Je sais les valeurs qui existent ici : la simplicité, l’humilité… Je dis souvent à nos joueurs qu’ils doivent être fiers de ce blason. Lorsque vous représentez un club comme l’ASSE, le maillot vert, vous devez lui faire honneur, le porter toute l’année. Et de partout, même en vacances.

Le travail, l’état d’esprit, l’entraide, c’est la base. On peut s’incliner contre meilleur que soi mais si on a perdu à cause de l’état d’esprit, ça ne passe pas. On doit se battre, finir les matchs épuisés, c’est l’une des marques de fabrique de l’ASSE. Il y a de tout dans une équipe mais on est tous des ouvriers du football. La valeur collective est très importante. Il faut avoir un comportement positif, être courageux. Joueur, je n’ai pas toujours eu les bons comportements mais quand tu es entraîneur, tu dois être exemplaire et demander que tes joueurs le soient."