Allan marathon man
20/09/2017
Dans la dernière édition de Nice-Matin, Allan Saint-Maximin parle de son amour pour le sport et de ses progrès au contact de Lucien Favre. Extraits.
"J’adore le sport, j’en ai pratiqué beaucoup. Le basket, le tennis, le badminton, le foot,la gym... J’étais hyperactif étant petit, donc ma mère faisait tout pour me fatiguer le plus possible. Histoire qu’à peine je franchissais le pas de la porte, j’allais au lit direct ! Le foot, le tennis et l’athlétisme ont le plus compté pour moi. Je faisais beaucoup de saut en longueur, du triathlon, tout ce qui est course de fond comme le marathon aussi. J’ai eu beaucoup de titres en cross... Voir mon grand frère jouer au foot m’a finalement dirigé vers ce sport. Je courais déjà assez vite, mais la technique spécifique de l'athlétisme m’a permis d’améliorer ma vitesse de pointe. J’adore regarder le tennis, Nadal en particulier. Je l’adore pour ce qu’il dégage, cette grinta... Je suis fan.
Lucien Favre sait être dur avec moi quand j’en ai besoin, être gentil et plaisanter quand il le faut aussi. Je ne pensais pas qu’il me ferait aussi vite comprendre des choses qui étaient peut-être inaudibles pour moi auparavant. Vraiment, je ne pouvais pas espérer mieux. Je connais mes qualités et mes défauts, ce que je considère comme une chance. Mais il y a une différence entre savoir et appliquer ce que l’on sait. Lucien Favre s’affirme comme le coach parfait. Il fait un tel travail pour moi qu’il me donne envie d’apprendre encore plus. Et ça se voit sur le terrain. Et ce qui est d’autant plus impressionnant, c’est qu’il fait ce travail avec tout le monde. Que tu sois titulaire, remplaçant, en tribune, en CFA... Il agit pareil.
Même pour un joueur comme moi qui a signé très tôt son premier contrat pro, c’est compliqué de percer au plus haut niveau. Tu peux y goûter, faire quelques matchs avec les pros, retourner en CFA, comme je l’ai fait à Saint-Etienne. Mais le plus compliqué c’est de s’imposer et de tenir sur la durée. Mon parcours m’a permis d’être là aujourd’hui. J’en retiens que des expériences positives. A Hanovre, je me suis imprégné de la culture allemande : ne pas arriver en retard, la rigueur à l’entraînement, dans l’alimentation... Maintenant j’ai un cuisinier, j’ai tout ce qu’il faut pour favoriser la récupération. J’ai des valeurs à transmettre à mes deux filles, c’est beaucoup de responsabilités. C’est pour elles que je veux être le plus irréprochable possible, je redouble d’efforts dans mon métier pour qu’elles se sentent le mieux possible."
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