Baysse la sagesse

27/08/2016
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Promu capitaine des Aiglons cette nouvelle saison, Paul Baysse a accordé une interview pleine de sagesse au site Goal, dans laquelle il évoque ses vertes années. Extraits.

 

"Quand j'étais jeune, j'étais fou-fou. Je ne mesurais pas la chance que j'avais de faire du foot et puis j'ai eu ces deux blessures qui me sont tombées dessus coup sur coup. Cela m'a appris à prendre du recul, à voir le football différemment. Il faut comprendre qu'on doit prendre du plaisir. Il y a des moments dans une saison, dans une carrière, dans une vie où c'est compliqué et d'autres où ça va mieux. Il faut prendre du recul par rapport à ça et mettre la notion de plaisir au-dessus de tout. Notre carrière ne dure pas très longtemps, on ne sait même pas combien de temps ça va durer concrètement. C'est ce qui nous a portés l'année dernière à Nice, on a souvent parlé de plaisir entre nous.

 

Dans ma carrière, tout ce que j'ai fait, j'ai choisi de le faire. Quand j'ai signé 3 ans à Bordeaux et que je n'ai pas joué la première année, j'ai pris la décision de partir à Sedan car je voulais jouer. Je voulais me sentir important, je voulais exister dans un groupe. Il ne faut jamais regretter, chacun a sa trajectoire dans le football, toutes les carrières ne se ressemblent pas. À Saint-Etienne je n'ai pas joué par exemple, mais j'ai beaucoup appris sur moi-même et sur la vie d'un groupe. Même sans jouer, on apprend beaucoup. Il y a des joueurs qui vont accepter de prendre le temps, d'autres non. Mais quand on est jeune, je pense qu'on peut aussi progresser à l'entraînement.

 

La peur d'être oublié entre en compte, bien entendu. Les journalistes quand on ne joue pas, ils ont tendance à nous oublier. Quand on ne joue plus, on ne pense plus à nous. Je sais ce que c'est, j'ai été blessé pendant un an. Du coup, on ne pense plus à toi. Il y a tellement de joueurs, quand tu n'es pas là, on prend ta place. Personne n'est indispensable. Les gens ne voient pas vraiment ce côté-là. C'est là qu'il faut être fort mentalement et prendre du recul. C'est comme la fin de carrière, il faut savoir qu'on aura moins de monde autour de nous. En dehors du terrain, il faut avoir une stabilité dans notre vie. L'argent peut devenir malsain, il faut faire attention à ceux qui viennent se greffer autour de nous."

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