Roro ne veut pas de rigolos ou d'escrocs !

14/10/2015
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Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer évoque notamment les pistes de progression financière de l'ASSE. Extraits.

 

"Pour grandir, il faut qu’on aille voir ailleurs. Bernard Caïazzo et moi, nous sommes d’accord pour ouvrir nos bras à des gens qui voudraient faire avancer l’ASSE. Tout simplement parce qu’on aime notre club et qu’on aimerait qu’il soit encore plus compétitif. Nous avons un budget de 68 millions, le 8e de L1. Si on a des investisseurs qui nous proposent de prendre des parts, il n’y a pas de souci. Tout dépend de ce qu’ils sont prêts à mettre, de leur projet. Ce que l’on ne veut pas, ce sont les petits rigolos, les escrocs. Ceux qui viennent nous voir sont la plupart du temps interdits de gérer ou en faillite. On n’a pas encore eu de propositions sérieuses.

 

On avait envisagé une introduction en bourse. On a même fait une étude. Mais pensez-vous que c’est la bonne solution quand vous voyez ce qui se passe chez notre voisin ? Non, comme l’ont confirmé nos réunions avec des fiscalistes. Ouvrir une partie du capital aux supporters, c’était notre idée avec Bernard Caïazzo. On en parle encore. Je veux bien s’il y en a 3 millions à 10 euros chacun mais s’il n’y en a que 300 000, ce n’est plus 10 euros qu’il faut leur demander mais 50 ou 100 euros. Or, le pouvoir d’achat des Français n’est pas mirobolant. Peut-être qu’on devrait faire un sondage mais je suis pessimiste. J’ai peur que cela ne suffise pas à nous amener la manne financière pour concurrencer des clubs qui ont trois fois notre budget.

 

Avec Dominique Rocheteau, on avait envisagé de développer l’image de l’ASSE en Asie. Cela n’a pas été évident. Pendant ces 30 ans, le club a perdu de son aura. Aujourd’hui, Lyon est plus reconnu que nous à l’étranger. L’export va aller de pair avec nos résultats sportifs. La marque ASSE est exploitée à 50%. Il y a des choses à faire en Asie, aux Etats-Unis. Un nouveau directeur du marketing et du développement, Matthieu Malkani-Giraud, va arriver le 16 novembre. On a une des plus belles boutiques de L1, la chance de pouvoir se garer devant. Alors qu’est-ce que j’irais faire dans un centre-ville en train de mourir ?

 

Le montant de la location du stade versée à Saint-Etienne Métropole, c'est 1 410 000 euros. Quand on m’a donné le montant, j’ai dit non, pas d’accord. Pouvait-on me garantir plus de revenus ? Non, alors on a mis une variable pour que ce soit gagnant-gagnant et si ça ne marche pas, cela ne mettra pas le club en faillite. Quand on paie, c’est toujours trop cher et sans cela, je pourrais investir autrement. Avant, subventions et charges s’équilibraient. Aujourd’hui, il est normal que la SASP ne soit plus subventionnée mais on a un contrat d’objectif avec la ville."

 

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