Coupet, arrêt de jeu (1)

05/05/2011
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Dans son livre entretien avec Benjamin Danet Arrêt de jeu (ed. du Rocher, mai 2011), Grégory Coupet revient sur son expérience stéphanoise.

"Enfant, les Verts ça ne me dit rien. Leur épopée européenne en 1976 non plus. Deux événements provoquent mon départ du Puy (…) En 1977, je n'ai pas encore cinq ans et je prends ma toute première licence au COP, le club olympique du Puy (…) Deux évènements provoquent mon départ du Puy. Un stage de gardiens de buts, tout d'abord. Celui organisé par Jean Castaneda, le gardien emblématique de l'ASSE. Mes parents me l'offrent car je veux absolument savoir ce que pensent de moi des gens extérieurs à mon club. Je finis meilleur gardien du stage, les éducateurs confirment mon potentiel et ma mère accepte enfin l'idée que je veuille rejoindre un club professionnel. Dans le même temps, arrive au Puy un certain Gilbert Ravanello. Il booste le club, dirige le centre de formation et me permet d'intégrer le groupe professionnel. Ravanello parle de moi à l'AS Saint-Etienne car il y a lors un partenariat entre les deux clubs. Et comme, dans le même temps, mon père, sans m'en informer, écrit à plusieurs clubs pour que j'aille faire des tests, un premier rendez-vous m'attend au stade Geoffroy-Guichard. Mon père écrit à un dizaine de clubs pour que je puisse effectuer un test chez eux. Mais il n'obtient que des refus : Marseille, Monaco, Sochaux, Nantes, Caen. Seul Saint-Etienne se manifeste. Il y a également l'AJ Auxerre, qui après m'avoir dit non, tente de me faire venir. Mais je dis non car l'ASSE a dit oui tout de suite.

Tu arrives au stade et te retrouves dans un petit vestiaire avec une quinzaine de types que tu ne connais pas. Mais c'est tout de même le stade Geoffroy-Guichard, ça me prend à la gorge. Le vestiaire est situé sous les tribunes, c'est impressionnant ! Bien entendu, j'ai le trac, je me dis que j'y arriverai jamais, tous les autres gardiens sont beaucoup plus costauds que moi. Malgré le stress, le test se passe bien. A tel point que par la suite, je suis reconvoqué et que l'ASSE me demande de participer au tournoi junior de Saint-Joseph. Je débarque alors dans une toute autre dimension : je porte le maillot vert, il y a des supporters autour du terrain, on me demande de signer des autographes… Un truc de malade ! La bonne nouvelle me parvient dans les jours qui suivent. C'est mon père qui me l'apprend. Je ne saute pas de joie, je n'explose pas. Je suis déjà dans mon processus. Ce qui m'arrive est normal, c'est l'objectif vers lequel je tends depuis des années."

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