Ancien gardien de l'ASSE et actuel responsable commercial du DFCO, le jeune quadra dynamique Florent Perraud s'est confié à Poteaux Carrés avant le match d'ouverture de la L2 qui opposera les deux clubs ce samedi après-midi à Gaston-Gérard.


Florent, tu as terminé ton aventure dans les buts de Saint-Apollinaire par une clean-sheet en N3 il y a deux mois. Mais on se demande si tu as vraiment mis un terme à ta carrière. Ne préparerais-tu pas dans le plus grand secret ton come-back dans ton club formateur ? L’ASSE a envisagé de prendre un gardien d’expérience pour épauler Etienne Green.

(Rires) Non, non, la page est tournée malheureusement. Je ne peux plus revenir sur les terrains de foot, ce n’est pas possible. Pourtant dieu sait qu’on aimerait, hein ! Mais non, j’ai une nouvelle vie maintenant.

Ta décision est ferme, définitive et irrévocable ?

C’est ça ! (rires) Je vais découvrir ce que c’est que les week-ends, c’est pas mal ! J’ai fêté mes 40 ans le mois dernier et je vais enfin découvrir les week-ends en famille. Un sur deux, hein, ce ne sera pas tous les week-ends non plus car j’ai les matches à Gaston-Gérard du DFCO à organiser.

On aura quand même le plaisir de te revoir jouer avec les anciens Verts, comme ça a été le cas notamment à Cavaillon devant Alain et Alexandre Bompard ?

J’espère bien ! J’ai dû jouer trois ou quatre fois avec tout ce groupe des anciens Verts cette année. C’est même pas un plaisir, c’est un kif d’être tous ensemble ! On fait des kilomètres pour se retrouver, on se raconte des anecdotes dans les vestiaires. On se régale sur le terrain comme en dehors, on partage d’authentiques moments de convivialité. C’est du pur bonheur à chaque fois !

A la base c’est Pat Guillou qui a créé un groupe Whats App il y a trois ans de ça dans lequel on retrouve les joueurs Verts des années 1998 à 2000 voire un peu plus. Le groupe a grossi, grossi… De toute façon, j’avais toujours gardé des contacts, avec Adrien Ponsard notamment. Quand il y a eu un changement de présidence à la tête des anciens Verts, ça a réactivé les choses de manière très dynamique.

Que ce soit Loïc, Popote ou Adrien, ce sont des gens dont je suis proche, ils ont donné un coup de boost à ce côté anciens Verts. Pat Guillou derrière est très important aussi. J’ai un lien fort avec tous ces gars-là. Ils m’ont régulièrement invité mais entre mes activités au DFCO et ma « carrière » de gardien de N3 à Saint-Apo, j’étais souvent obligé de décliner les invitations. Mais cette dernière saison, je me suis octroyé un peu plus de temps, quelques bons de sortie. Du coup j’ai loupé des matches de N3 pour aller voir mes potes de l’AS Saint-Etienne. Un grand kif !

Même si tu bosses pour le DFCO, tu te sens toujours vert ?

Quand t’as joué à Sainté, t’as joué à Sainté, quoi ! Moi en plus j’y ai passé sept saisons donc forcément c’est ancré en moi. Que ce soit l’ASSE ou que ce soit le DFCO, c’est mes deux clubs. Le DFCO, c’est mon projet de vie, de famille professionnelle. Aujourd’hui c’est ma locomotive. Mais quand t’as été vert, quelque part tu le restes à vie.

Sauf Steed Malbranque et Anthony Mounier, faut quand même pas déconner ! A défaut de venir épauler Etienne Green, quel regard portes-tu sur le gardien des Verts ?

Etienne Green ça reste aujourd’hui une valeur montante et au-delà de la valeur qui est la sienne, au-delà de son potentiel – c’est un diamant qui est encore brut, sa marge de progression est encore énorme – son histoire avec l’ASSE est magnifique. Ce gamin-là… On aurait voulu écrire un scénario parfait, on ne serait pas loin d’écrire l’histoire d’Etienne Green. Il a une destinée assez incroyable. Il est formé chez les Verts, il se nomme Green, il se prénomme Etienne en référence à Saint-Etienne. Il est gardien de but avec toutes les valeurs que nous on aime à ce poste.

Et puis surtout il est bon ! Je trouve qu’il a un énorme potentiel. C’est magnifique. Sa cote de popularité à Sainté n’est pas anodine. Ce que j’aime aussi dans son histoire, c’est que personne ne l’a vu venir. Il a peu joué dans les équipes de jeunes, d’autres gardiens jugés alors plus prometteurs étaient mis en avant. Ce qui est beau, c’est qu’il se construit dans la difficulté. On l’a encore vu la saison dernière avec sa blessure et le recrutement de Paul Bernardoni. Je pense que l’année en Ligue 2 qui arrive va lui faire énormément de bien pour asseoir son expérience, son tempérament, pour apprendre. C’est encore une étape intermédiaire. Les joutes de la L2 vont le faire progresser énormément.

Chez Etienne Green, j’apprécie en particulier sa capacité à se projeter vers l’avant alors que c’est un gardien qui est quand même très grand. Et puis on demande à un gardien de changer le cours d’un match, il a su le faire dès sa première apparition dans un contexte qui était loin d’être évident. Avant de jouer ce match le week-end de Pâques l’année dernière aux Costières, les Verts étaient sous pression, en cas de défaite ils auraient été à portée des Nîmois. Etienne Green te sort un match incroyable, en arrêtant notamment un penalty de Renaud Ripart.

Et regarde ce qu’il a fait en match de prépa vendredi dernier contre Angers. Il a arrêté le péno de Loïs Diony et derrière il enchaîne avec une nouvelle parade et une super sortie aérienne. Là on tient un gardien qui te change le cours d’une action et donc potentiellement d’un match. Quand t’as l’impression de voir un but, et qu’au dernier moment tu vois une main, un pied, un réflexe… Quand tout le monde est quasiment debout en train de dire qu’il y a but et qu’il n’y a que le gardien qui l’enlève. C’est ce qu’Etienne Green est capable de faire et ça, chapeau !

Pas mal de supporters stéphanois n’ont pas compris pourquoi le club l’a invité à passer toute la seconde partie de la saison dernière sur le banc. Force est de constater que Paul Bernardoni n’a pas vraiment changé la donne et que sa plus-value sportive n’était pas flagrante…

Est-ce que c’est un gardien, le dernier maillon de la chaîne, qui doit tout solutionner à lui tout seul ? Malheureusement je ne pense pas, que ce soit Paul Bernardoni, Etienne Green ou un autre. Aujourd’hui le constat est que le problème était peut-être ailleurs qu’à ce poste de gardien de but.

C’est très probablement Baptiste Reynet qui sera dans les buts dijonnais ce samedi contre les Verts. Un gardien que tu connais très bien…

Oui, son histoire avec le DFCO s’est d’ailleurs écrite en plusieurs temps. Il était arrivé chez nous en 2011 en provenance de Martigues. Après une année à Lorient, il est revenu pour quatre saisons à Dijon. Il est parti deux ans à Toulouse, un an à Nîmes avant de faire son retour chez nous l’été dernier. C’est un très bon gardien, un gardien d’expérience car il va bientôt avoir 32 ans. Il a dix ans de plus qu’Etienne Green en fait. Baptiste est un super mec, il est très apprécié dans le vestiaire, dans le club et aussi dans la ville, à Dijon.

C’est un mec qui a une grosse cote de popularité, il a su marquer le cœur des Dijonnais. C’est quelqu’un d’attachant. C’est un garçon humain, accessible et à Dijon on adore ça ! Au-delà de ça, il a fait de superbes saisons au DFCO. Son histoire avec nous n’est pas terminée, Baptiste a envie de continuer, de progresser. Il a envie de faire une belle saison. L’année dernière n’a pas été la saison qu’il aurait voulu faire pour son retour. Là, en vieux briscard qu’il est pour la Ligue 2, il a les dents qui rayent le parquet comme on dit, et ça c’est cool !

Il n’a pas le même profil de gardien qu’Etienne Green.

En effet. Il a un gabarit à peu près similaire au mien en terme de taille, dans les 1m83 à 1m85. Etienne Green est plus grand, je crois qu’il dépasse 1m90. L’autre différence notable, qui rend le parcours de Baptiste un peu particulier, c’est qu’il n’est pas passé par un centre de formation. Baptiste n’a pas les codes d’un gardien qui a été formé dans le milieu pro depuis l'âge de 12 ou 13 ans comme on l’a été. Baptiste a ce petit truc en dehors des codes, je trouve que c’est sa force. Au final c’est grâce à ça qu’il a réussi. Il a fait de ce qui aurait pu être une lacune un atout. Baptiste est capable de réaliser des arrêts dans des situations et des postures incroyables.

Espérons qu’il ne sorte pas le grand jeu contre les Verts et qu’il s’inspire de ce qu’a fait Paul Bernardoni contre Angers sur le but égalisateur d’Anthony Briançon.

C’est vache, ça ! (rires) Tu auras noté que Bernardoni s’est bien rattrapé en seconde période, il a été décisif à plusieurs reprises. Pour en revenir à Baptiste, on espère qu'il va nous faire gagner.

Dijon n’a jamais battu Sainté à Gaston-Gérard. Ça va se confirmer ce samedi ?

Nous aujourd’hui au DFCO on espère bien attaquer et on espère s’imposer dès cette première journée. Le maître-mot chez nous cette année, c’est de refaire de Gaston-Gérard une forteresse sinon imprenable, en tout cas très dure à prendre. Cette dernière saison de L2, on a perdu 8 fois à la maison. Ça fait beaucoup et forcément on a à cœur de faire mieux cette saison. Je pense que Sainté aura la même ambition car j’ai vu que les Verts se sont inclinés 9 fois cette dernière saison en L1. En tout cas, pour revenir au match de ce samedi, c’est clair qu’on veut attaquer notre saison avec succès devant nos supporters !

Sous la houlette de son nouvel entraîneur Omar Daf, le DFCO semble avoir fait une bonne campagne de préparation. Comment sens-tu cette saison dijonnaise ?

Nous on est très impatients d’attaquer. On a en interne des indicateurs positifs. On a vu l’équipe bien bosser, on a vu l’équipe managée de manière différente avec ce nouveau coach dans lequel on croit tous énormément. On a l’impression et on espère qu’on a trouvé en Omar Daf la bonne personne pour un, la stabilité ; et deux, l’ambition. On a vraiment hâte en interne que ça se matérialise par des bons matches et des bons résultats. Les mecs ont vraiment bien bossé avant d’attaquer la saison, ils savent ce qu’ils ont à faire. Ils ont bossé très fort, ça fait longtemps qu’il n’y avait pas eu une préparation physique aussi intense.

C’est bien car on reste ambitieux et malgré la descente il y a maintenant un an, on a cette ambition de retrouver l’élite, comme l’a rappelé notre président cette semaine dans la presse locale. On a vécu une première année de transition, on sait que lorsqu’on descend c’est souvent très compliqué. On espère que cette saison sera celle du rebond, en tout cas on l’aborde avec ambition tout en sachant que c’est un championnat relevé avec beaucoup de prétendants à la montée.

Dont Sainté, que tu accueilles dès cette première journée. Tu dois être content d’accueillir ton club formateur mais t’aurais sans doute préféré que cette affiche ne tombe pas en plein milieu de l’été.

T’as tout résumé, c’est exactement ça. Aujourd’hui si je prends la casquette sportive, on est très content d’attaquer tout de suite par la réception de l’ASSE. Mais si je prends ma casquette de responsable commercial du DFCO, c’est sûr que c’est pas un bon deal. Recevoir Saint-Etienne, c’est quelque chose qui se prépare, c’est quelque chose qui s’anticipe. Au niveau commercial, au niveau des animations, tu te dis « si j’ai du temps pour le mettre en place, ça peut être une super fête avec tous les partenaires, les sponsors, etc. »

Là, malheureusement, ce match contre Sainté tombe sur un match de reprise. Nos partenaires, qui sont des chefs d’entreprise, sont pour la majorité en vacances ou ont leurs équipes en vacances. C’est sûr que pour nous, commercialement parlant, c’est une déception de recevoir l’ASSE aussi tôt. Ça reste un match de reprise, y’a plein de choses à remettre en route. Tu préfères attaquer avec un match un peu moins important au niveau du taux de remplissage. Parce que s’il y a un couac, s’il y a un hic pour la reprise, t’as pas envie que ça arrive contre l’AS Saint-Etienne.

Après, c’est la vie, on s’adapte, ça fait partie des aléas du calendrier d’une saison. On n’a pas le choix dans la date. Tu ne trouves pas d’excuses, tu trouves des solutions et tu t’adaptes. Même si le timing de cette rencontre n’est pas idéal, on espère avoir une bonne affluence. Ce serait bien d’attaquer la saison avec pas mal de monde dans le stade. Les ventes sont en cours, ça se remplit bien donc c’est intéressant.

Concrètement, comment prépares-tu un match ? Tu peux nous en dire plus sur ce que représente ton travail ?

Je suis responsable d’une équipe qui est là pour un, commercialiser, et deux derrière livrer ce que l’on a commercialisé. Pout te donner une idée, nous au stade Gaston-Gérard, on monte jusqu’à douze prestations par match, on a une moyenne de 1200 VIP. On monte à 1600 pour les gros matches de Ligue 2. En Ligue 1, on était même monté à 1800 sur les top matches. Là on était « full ». L’idée c’est bien sûr d’avoir un maximum de partenaires qui nous suivent. C’est aussi de vendre des plans de communication au niveau du print, au niveau des réseaux sociaux, au niveau de la visibilité dynamique du stade. L’idée c’est de générer un maximum de revenus pour le DFCO.

Tu ressens une petite excitation avant le match de ce samedi, comme quand t’étais joueur ?

Bien sûr qu’on est excité, on n’attend que ça. Mais c’est pas comme quand t’es joueur, c’est complètement différent. Ça n’a strictement rien à voir car les enjeux sont différents. Mais c’est ça le propre de continuer à travailler dans le foot, tous les week-end t’as une échéance d’une manière ou d’une autre. Dès que tu gagnes un match, t’as l’impression que tout ce que t’as proposé, c’est bien. Dès que tu perds, tu te dis : « Oh putain, ça on l’a pas bien fait, ça on l’a loupé… » Généralement c’est le match qui fait que t’as ce rendu-là.

Flo, je t’invite à reprendre ta casquette de supporter stéphanois. Ça doit te faire bizarre d'accueillir les Verts dans le cadre d’un match de Ligue 2.

C’est sûr que ça fait bizarre de voir les Verts en Ligue 2. Moi j’ai connu la dernière descente il y a 21 ans. J’étais notamment sur le banc au stade Louis II quand on a perdu 5-3 après avoir mené 2-0 puis 3-1. Cette défaite à 3 journées de la fin avait quasiment scellé notre relégation. Une descente, c’est compliqué à vivre et à encaisser. Peut-être que l’ASSE s’apprête à vivre une saison de transition. Ce qui est sûr, c’est que c’est un club qui a besoin d’être apaisé. Est-ce que le maître-mot ne serait pas là-dedans, dans cette saison de Ligue 2 ? La chose la plus importante c’est l’apaisement autour de ce club qui est un très grand club et qui ne mérite pas de vivre ce qu’il a vécu ces derniers mois voire ces dernières années, tant d’un point de vue sportif qu’extra-sportif.

Que t’inspire la nomination de Laurent Batlles et la montée en puissance de Loïc Perrin dans ses fonctions de coordinateur sportif ?

Comme tu peux l’imaginer, je vois ça bien sûr d’un très bon œil. Laurent, c’est un super choix, c’est clair. Loïc coordinateur sportif aussi, c’est un très bon choix.

Sur Poteaux Carrés on a surnommé Loïc « Dieu. A-t-il des défauts, des petits travers ou des grands travers comme on dit du côté de Carnon ou de la Grande-Motte ? Toi qui l’as côtoyé au centre de formation de l’ASSE, t’as des dossiers sur lui, des anecdotes croustillantes à nous révéler ?

Non, au risque de te décevoir je n’ai rien de tout ça, désolé ! (rires) Je me souviens que lorsqu’à son début de carrière, il a eu pas mal de blessures, j’étais dégoûté pour lui. Je me disais « putain, il a tout pour réussir, j’espère que ses pépins physiques ne vont pas flinguer sa carrière ». J’ai trouvé assez admirable la force de caractère qu’il a eue après s’être fait les croisés. Loïc il résume bien l’ASSE. Au centre de formation, ce n’était peut-être pas le plus prédisposé à faire la carrière qu’il a faite. Au final, c’est lui qui n’aura porté que le maillot vert tout au long de sa belle et longue carrière. C’est lui qui a été capitaine des Verts pendant de très nombreuses saisons, c’est lui qui véhicule magnifiquement bien l’image de l’ASSE.

On ne peut pas en dire autant des présidents de l’ASSE. Beaucoup de supporters sont très remontés envers Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. Cette tension peut-elle avoir des répercussions sur le sportif ? Tu parlais d’apaisement tout à l’heure mais on sent bien que les relations entre une partie significative du public et les présidents sont loin d’être apaisées.

Cette tension, c’est vrai qu’elle est là. Après, concernant le projet de vente du club, je suis comme tout le monde, j’en sais strictement rien. Ce que je sais, c’est que si l’ASSE fait une belle saison en Ligue 2, avec du plaisir, des sourires au stade plutôt que des tensions, ce sera primordial. En ce qui concerne la vente, il y a des propriétaires du club, ils font ce qui leur semble le plus juste et le mieux. Le plus important dans un stade, c’est que ton équipe elle gagne. Aujourd’hui, pour que la situation s’apaise, ça passera par de bons résultats.

Malgré ses trois points de pénalités, ses quatre matches à huis clos et l’absence d’un grand buteur actuellement, Sainté peut-il remonter dès cette saison ?

En tout cas quand on regarde les stats, et on a étudié ça quand on est descendu l’année dernière, c’est très, très, très dur de faire l’ascenseur. Ça s’est très peu vu sur ces dernières années. Après, les stats sont aussi faites pour être déjouées. Si les deux équipes qui montent, c’est le DFCO et l’ASSE, moi ça me va bien ! Le soutien du public peut être un vraie plus dans l’opération remontée de Sainté.

Les supporters stéphanois, qui avaient été initialement interdits de déplacement à Dijon, seront finalement autorisés à se rendre dans « ton » stade.

Tant mieux ! Pour nous au DFCO, recevoir l’ASSE c’est aussi recevoir ses supporters. On est content qu’ils puissent se déplacer et on est persuadé que tout va bien se passer. Il n’y pas de raison que ça se passe mal dans un stade familial comme le nôtre. C’est le premier match de la saison, les gens doivent juste être contents même s’ils sont frustrés d’être en Ligue 2 de se déplacer pas très loin dans une belle ville comme Dijon et de venir supporter leur club. Aujourd’hui il faut remettre certaines choses à leur place, ce n’est que du football. Ça prend une part importante mais une fois encore, il faut apaiser tout ça.

Des supporters stéphanois vont profiter de ce déplacement pour visiter un peu Dijon. Toi qui es installé depuis longtemps dans la région, as-tu des endroits à leur recommander ?

Le centre-ville de Dijon avec la chouette, les rues piétonnes, c’est magnifique. Je recommande aussi la cité internationale de la gastronomie et du vin qui a ouvert il y a moins de trois mois sur le site de l’ancien hôpital de Dijon. C’est un site exceptionnel pour les épicuriens. J’aime beaucoup Dijon, c’est une ville où il fait bon vivre, une ville magnifique, avec de l’histoire, de la gastronomie. Vraiment, c’est top, on y est très heureux. Avec ma femme et mes filles, comme on aime bien la nature, on vit à la campagne mais à un petit quart d’heure de la ville. Je recommande aussi de faire la route des grands crus de bourgogne Dijon-Beaune. C’est vraiment top ! Bon, peut-être qu’il y a des périodes de l’année plus propices que ce week-end pour la faire mais c’est vraiment un incontournable pour tous les amateurs de nature et de très bons vins.

 

Merci à Florent pour sa disponibilité