martien a écrit : ↑15 mai 2024, 09:43
MrManchot a écrit : ↑15 mai 2024, 07:57
al bundy a écrit : ↑15 mai 2024, 07:44
Je ne vais (encore une fois) pas me faire des amis. Mais si tout ce qui s'annonce de positif se réalise, Caïazzo serait celui qui a participé au sauvetage du club alors au bord du gouffre il y aune vingtaine d'années de ça. Permis au club de retrouver la coupe d'Europe avec Roussey (chose que j'avais connu) avec un recrutement malin et ambitieux (Matuidi, Payet, Feinduno....). Il serait celui qui aurit œuvré pour que le club serait arrivé (enfin) dans les mains qui pourraient lui redonner son lustre d'antan tout en convaincant celui qu'on lui aurais mis dans les pattes.
Il est loin d'être parfait et d'avoir fait que des choses biens , on est d'accord, mais je pense que l'histoire et les souvenirs du peuple vert serait peut-être injuste avec son rôle dans l'histoire du club....
Si on est un peu lucide, son bilan est le suivant :
Il a pris le club en galère en L2, le rend a une position guerre plus honorable ligue 2. En 20 ans un titre, quelques petites qualifs européennes. A la limite le musée, la boutique des verts, le centre d'entraînement... C'est globalement le bilan d'un club très moyen de L1 et je pense que l'ASSE mérite mieux. Mauvais bilan donc même si on trouvera de nombreux président ayant fait pire d'en d'autres clubs.
Son plus grand succès sera peut être dans le choix du repreneur...
Moi le plus grand reproche que je fais à BC, outre sa communication démagogue jusqu'au ridicule, c'est de s'être complètement désintéressé du club et de l'avoir laissé entre les mains de RR pendant toutes ces années. J'avais bien aimé les premières années de L1 après notre remontée, quand c'est lui qui était à la barre... On avait une équipe sympa et des recrutements plutôt bons, surtout pour un néo-promu...
Et puis il a eu un gros coup de malchance avec le plantage du duo Alain Perrin-Comolli, plantage difficile explicable car c'était un choix alléchant sur le papier. Romeyer a alors repris la main, et lui au contraire a eu un gros coup de chance en tombant sur Galtier, qui a fait un miracle sportif pendant des années malgré de faibles moyens. On pourrait accorder à RR d'avoir eu du flair pour Galtier, moi je pense que c'est un coup de bol, mais chacun peut avoir son avis.
La réussite de Galtier a laissé croire à certains qu'il s'agissait aussi de la réussite de la gestion "bon père de famille" de RR. Mais on a vu après le départ de Galette (et même avant) ce qu'il en était. À savoir une gestion complètement dépassée.
Il y eu la parenthèse éphémère Gasset, qui a redonné un peu d'ambition au club, quand justement RR s'est remis un peu en retrait... Mais il n'a pas su le rester, ni mettre les moyens nécessaires pour surfer sur cette dynamique. Encore une fois.
La suite on la connait... Il a tenté de refaire une Galtier avec Puel, en confiant tout à un magicien censé faire des miracles sans qu'il n'ait à sortir le moindre sou (au prétexte d'un "nouveau projet basé sur les jeunes", blablabla)... Mais ça n'a pas marché cette fois-ci.
Bref, pour en revenir à Caiazzo, je lui en veux surtout pour sa passivité pendant toute cette période là, de plus de dix ans quand même.
Je crois qu'il y a deux moments bascule. Le premier que tu expliques suite au plantage Comoli - Tomg Cuong qui correspondait déja au constat en interne que la Présidence bicéphale était trop conflictuelle, et qu'ils devaient prendre prendre du recul et déléguer. Le ratage amène la prise de pouvoir de Romeyer avalisé par l'association.
Le second c'est Gasset. Romeyer fait un burn out, l'équipe est aux portes de la L2 suite à la décapitalisation des actifs joueurs de la fin de l'ère Galtier. Caiazzo revient sur le devant, impose Gasset devant le fiasco Sablé, et l'équipe se redresse. Là Romeyer revient comme en 40 pour tout détruire. Il provoque les départs de Gasset et Paquet. Je pense qu'après ça, ils reviennent à une organisation décentralisée avec Puel et un manger de qualité. Et de nouveau Romeyer parvient à faire exploser l'organisation.
Ces deux moments expliquent à mon avis l'apparent abandon de Caiazzo. La Mairie lui a mis Romeyer dans les pattes. Ce dernier a mis moins d'argent que lui, est arrivé avec une escroc, mais gouverne en réalité le club, car il est majoritaire. Je pense que Caiazzo acquiert suite au départ de Gasset, la conviction qu'être au club c'est contenir la folie égolatre et destructrice de Romeyer, que ça ne sert à rien car c'est lutter contre des moulins, et que la meilleure solution c'est de prendre de la distance tout en cherchant à vendre le club.
Je pense que Caiazzo n'était pas fait pour gérer un club au quotidien. Il est trop dilettante et superficiel. Seul, il se serait appuyé sur une organisation déléguée pour le meilleur ou pour le pire., mais il faut bien comprendre à quelle point gérer au quotidien une personne comme Romeyer est complexe voir impossible.
Après, il faudra quand même lui rendre hommage pour avoir amené les canadiens et avoir fait que Romeyer ne puisse pas refuser (du moins je l'espère) précisément en l'abandonnant à lui même. Lisez bien le discours de Larqué qui ne fait rien d'autre que recracher les pleurnicheries de Romeyer "Je suis obligé de vendre, je suis épuisé, je m'en prends plein la gueule, J'ai été abandonné par Caiazzo. Je n'y arrive pas tout seul". En substance, il dit que si Caiazzo le soutenait plus (le contenait) - il ne serait pas obligé de vendre le club.