Tu pars de l’hypothèse que Puel a mal parlé à Ruffier à cause de ses interactions passées avec d’autres joueurs, alors que l’on ne sait pas comment il lui a parlé au départ. Peut être qu’il a été courtois mais que Ruffier ne voulait rien savoir. Note que je n’en ai aucune idée et que c’est le cadet de mes soucis, mais on ne peut pas faire un raisonnement basée sur une hypothèse non vérifiée qui va forcément aboutir à la conclusion que Puel est responsable. Conclusion logique car c’est ton hypothèse de départ.Thobar a écrit : ↑09 déc. 2023, 10:24Je suis presque d'accord avec toi, à ceci près que justement, quand tu es manager, tu es censé connaitre ton équipe et savoir comment parler avec un collaborateur. Ruffier était un "sénior" (selon la durée de vie d'un joueur pro) qui avait passé la majeure partie de sa carrière dans le même club, et qui ne tolérerait pas d'être traité comme les autres, de part son caractère, son niveau et son statut, ce qui s'entend.nyme a écrit : ↑09 déc. 2023, 10:04 Pas tout à fait d'accord avec ce que tu écris.
J'apprécie ni Puel, ni Ruffier ou plus exactement je n'appréciais ni n'appréciais pas l'un plus que l'autre en tant qu'homme.
Je reconnais à Ruffier de brillants états de service, mais cela n'en fait pas un joueur au-dessus des autres et surtout avec des passe-droits dont on a que faire et de croire que tout lui est permis !
En revanche au delà des états d'âme des 2 protagonistes, la seule vérité est que Puel était coach de l'équipe (donc supérieur hiérarchiquement) et qu'il était parfaitement dans son droit de diriger l'équipe, de la composer et surtout de la faire jouer comme il voulait.
Après, comme Batlles aujourd'hui, il aurait eu des comptes à rendre. Lui, pas Ruffier !
Puel voulait une relance courte c'était sa volonté et son droit, Ruffier devait s'y plier, c'était son devoir !
Je ne sais pas si tous ceux qui critiquent l'autorité (l'autoritarisme) de Puel ont déjà managé qui que ce soit, mais moi, un de mes collaborateurs, n'appliquant pas les consignes, commence à élever la voix, je le recadre.
Si cela continue, et surtout si cela commence à dégénérer, je le sanctionne.
Point.
La gestion d'un groupe n'a pas besoin de frondeurs perpétuels, ni même occasionnels.
Pour moi le : "Il ne va pas recommencer à nous faire chier celui-là", que tout le monde a entendu, ne passe pas.
Je ne parlerai pas de l'intervention télévisée (téléguidée ou pas) nauséabonde de l'agent car je n'en sais rien même si j'ai de forts doutes sur la méconnaissance voire l'irresponsabilité de Ruffier en la matière.
Oui Ruffier a été un très grand joueur de l'histoire du club, mais cela ne permet pas tout.
La première erreur vient de Puel. Il est d'ailleurs réputé pour s'accrocher avec tous les caractères forts de ses effectifs, et pour avoir des méthodes managériales rigides, inadaptées à notre époque. Cela n'enlève en rien le fait que Ruffier devait se plier à ses consignes, mais y'a des manières et des moments pour s'exprimer plus adaptés que d'autres, selon les personnalités que tu encadres. Sortir Ruffier du 11 à ce moment là, alors qu'on était dans la panade, c'était l'étincelle de trop.
Ensuite, celle de l'agent dans la presse n'est pour moi pas celle du point de non retour : c'est plutôt une inaction qui l'est. Ruffier, au moment où ça sort, aurait du se désolidariser de son agent. Au lieu de ça il n'a rien dit, ce qui a entrainé le club à tomber aussi bas que l'agent (et Ruffier, parce que qui ne dit mot consent) en l'attaquant en justice. Ensuite ça n'a été qu'une escalade, ou plutôt une chute de coups bas en tout genre pour atteindre, des deux côtés, des bas fonds d'une histoire d'égo qui nuit à tout un club.
Pour moi, la seule certitude que j’ai c’est que l’agent a fait une déclaration inacceptable qui aurait dû être reniée publiquement d’une manière ou d’une autre et qui ne l’ pas été faite.