La solution est-elle mentale ?

[Toubibarnotoubib]

La solution est-elle mentale ?

Face au constat que malgré la présence de Laurent Batllès, entraineur qui a prouvé sa qualité et qui était souhaité par beaucoup de supporters, nous sommes derniers de Ligue 2...
- Alors nous pouvons mettre à son crédit, les 3 pts de pénalité qui, s'il étaient dans notre besace nous placeraient à la...19 ème. Bon cela veut dire que la situation n'est pas due à la pénalité.
- Nous pouvons aussi avancer le fait que le groupe a été en très grande partie remanié et que cela nécessite du temps avant d'être compétitif. Ok, seulement je trouve que l'équipe jouait moins mal en première partie de saison. La défense était déjà mauvaise mais au moins nous marquions des buts. L'arrivée de Wadji a insufflé un vent de dynamisme (victoire contre Bordeaux) qui nous a permis de croire en un bon redressement. Mais depuis, c'est la dégringolade. Batllès donne l'impression de ne plus savoir quel(s) ressort(s) utiliser pour redresser la barre.
- Nous pouvons également facilement imaginer que l'ambiance au sein du club ne doit pas permettre d'envisager l'avenir de manière sereine. Comment les joueurs et le staff vivent cette période, durant laquelle ils sont pris en sandwich entre la direction et les supporters ?
Finalement tous les nouveaux joueurs se sont faits happer par le malaise issu de la chute inexorable de ces 4 dernières années. Ils sont venus apporter du renouveau mais c'est le phénomène inverse qui s'est produit.

Suite à l'article paru ce jour sur le site de Peuple Vert et qui s'intitule: "La méthode Galtier à la rescousse de l'ASSE pour sortir de la crise ?",
Nous sommes forcés de nous poser sérieusement la question de la préparation mentale de nos joueurs.
Ok nos joueurs ne sont pas exceptionnels mais ils ont quand même un niveau technique qui n'a rien à envier à celui des autres joueurs qui jouent le haut du classement, non ?

Et si la solution était là ?

[biboutitou]

Évidemment que les têtes sont à l'envers, l'année dernière comme cette année.
Ce qui manque le +, ce sont des leaders, faut souhaiter que Briançon ait déjà pris ce poste, c'est là que J. Moulin manque également (il est sûrement meilleur que Dreyer en +....)

[STEFE]

La solution peut être là ...
Si je me souviens bien, on avait utilisé ce levier à la trêve de la saison 88-89.
19 ou 20ème à la mi-saison avec un nombre de points famélique, 14ème en fin de saison avec une excellente 2ème moitié de saison (genre 5èmes des matchs retour).
Mais c'était avec d'autres hommes, donc difficile d'affirmer quoi que ce soit.

[Borotj42]

C'est sûr qu'il y a surement un problème de mental... Mais il y a aussi un gros problème à la tête du club !

[baggio42]

Il y a surtout un problème de qualité. A tous les niveaux.
Et le mental fait parti de cette recherche de qualité.

[LBV]

Je partage ce constat. On n'avait pas l'équipe pour descendre l'année dernière et pas plus cette année.
Le truc, c'est qu'il faut bien savoir ce qu'on entend par "mental" je pense.
Certains vont parler de confiance, d'autres d'ambiance au sein du vestiaire, d'autres encore d'amour du maillot (oui bon, c'est pas mental mais un peu quand même), et enfin d'autres de leadership etc.

Notre problème mental à mon sens réside dans trois choses : L'esprit d'équipe, le goût de l'effort et le refus de perdre.
Esprit d'équipe : notre équipe ne montre pas une cohésion à tout épreuve (suffit de voir le Maroc jouer contre l'Espagne pour comprendre ce que ça veut dire) et les mecs ne se battent pas comme des chiens les uns pour les autres.
Goût de l'effort : pour aller piocher dans ses ressources et surperformer, il faut aimer ça. C'est pour ça qu'on admire les marathoniens et les mecs qui dépassent leurs limites. Je n'en vois aucun sur le terrain.
Le refus de perdre : ça, je ne comprends même pas qu'on ne l'ait pas quand on est sportif soit-disant de haut niveau. C'est la base et pourtant, nos têtes d'enclume se résignent dès le premier but pris.

Les entraineurs se sont succédés et certains étaient reconnus comme de bons managers, les joueurs aussi et pourtant, on a toujours les mêmes maux. Alors oui, on peut prendre un consultant à la con en motivation qui va nous prendre 10 000 balles pour essayer d'inspirer nos chevaux de labour en espérant en faire des étalons mais... si on y réfléchit bien...

Esprit d'équipe : On a deux dirigeants qui se tirent dans les pattes et/ou passent leur temps à dire que c'est la faute d'untel ou d'untel. Des dirigeants qui délèguent le pouvoir et s'affranchissent de leurs responsabilités.
Goût de l'effort : A la moindre difficulté, ils disparaissent à Dubaï ou confient la vente du club et sa communication à une société tierce.
Le refus de perdre : Ils n'ont rien contre le fait de gagner des millions mais refuserons d'assumer leurs erreurs et n'essaierons d'ailleurs jamais de les corriger quand c'est avéré.

Bref, le problème mental de l'ASSE, c'est la culture du club, portée par des individualistes feignants et poltrons. Et tout ça, ça s'insinue de partout par capillarité. La culture de l'ASSE est devenue une culture de la loose.

[Dr.Makaveli]

OUI à 69%.

[esperanzzzzza]

Je partage ce constat. On n'avait pas l'équipe pour descendre l'année dernière et pas plus cette année.
Le truc, c'est qu'il faut bien savoir ce qu'on entend par "mental" je pense.
Certains vont parler de confiance, d'autres d'ambiance au sein du vestiaire, d'autres encore d'amour du maillot (oui bon, c'est pas mental mais un peu quand même), et enfin d'autres de leadership etc.

Notre problème mental à mon sens réside dans trois choses : L'esprit d'équipe, le goût de l'effort et le refus de perdre.
Esprit d'équipe : notre équipe ne montre pas une cohésion à tout épreuve (suffit de voir le Maroc jouer contre l'Espagne pour comprendre ce que ça veut dire) et les mecs ne se battent pas comme des chiens les uns pour les autres.
Goût de l'effort : pour aller piocher dans ses ressources et surperformer, il faut aimer ça. C'est pour ça qu'on admire les marathoniens et les mecs qui dépassent leurs limites. Je n'en vois aucun sur le terrain.
Le refus de perdre : ça, je ne comprends même pas qu'on ne l'ait pas quand on est sportif soit-disant de haut niveau. C'est la base et pourtant, nos têtes d'enclume se résignent dès le premier but pris.

Les entraineurs se sont succédés et certains étaient reconnus comme de bons managers, les joueurs aussi et pourtant, on a toujours les mêmes maux. Alors oui, on peut prendre un consultant à la con en motivation qui va nous prendre 10 000 balles pour essayer d'inspirer nos chevaux de labour en espérant en faire des étalons mais... si on y réfléchit bien...

Esprit d'équipe : On a deux dirigeants qui se tirent dans les pattes et/ou passent leur temps à dire que c'est la faute d'untel ou d'untel. Des dirigeants qui délèguent le pouvoir et s'affranchissent de leurs responsabilités.
Goût de l'effort : A la moindre difficulté, ils disparaissent à Dubaï ou confient la vente du club et sa communication à une société tierce.
Le refus de perdre : Ils n'ont rien contre le fait de gagner des millions mais refuserons d'assumer leurs erreurs et n'essaierons d'ailleurs jamais de les corriger quand c'est avéré.

Bref, le problème mental de l'ASSE, c'est la culture du club, portée par des individualistes feignants et poltrons. Et tout ça, ça s'insinue de partout par capillarité. La culture de l'ASSE est devenue une culture de la loose.

Par capillarité..., diffusion d ondes et de messages négatives dans les arcanes ça se concrétise plus visiblement sur le terrain.

[Toubibarnotoubib]

OUI à 69%.

Tu ne m'en veux pas si je préfère retenir NON à 42%

[Toubibarnotoubib]

Je partage ce constat. On n'avait pas l'équipe pour descendre l'année dernière et pas plus cette année.
Le truc, c'est qu'il faut bien savoir ce qu'on entend par "mental" je pense.
Certains vont parler de confiance, d'autres d'ambiance au sein du vestiaire, d'autres encore d'amour du maillot (oui bon, c'est pas mental mais un peu quand même), et enfin d'autres de leadership etc.

Notre problème mental à mon sens réside dans trois choses : L'esprit d'équipe, le goût de l'effort et le refus de perdre.
Esprit d'équipe : notre équipe ne montre pas une cohésion à tout épreuve (suffit de voir le Maroc jouer contre l'Espagne pour comprendre ce que ça veut dire) et les mecs ne se battent pas comme des chiens les uns pour les autres.
Goût de l'effort : pour aller piocher dans ses ressources et surperformer, il faut aimer ça. C'est pour ça qu'on admire les marathoniens et les mecs qui dépassent leurs limites. Je n'en vois aucun sur le terrain.
Le refus de perdre : ça, je ne comprends même pas qu'on ne l'ait pas quand on est sportif soit-disant de haut niveau. C'est la base et pourtant, nos têtes d'enclume se résignent dès le premier but pris.

Les entraineurs se sont succédés et certains étaient reconnus comme de bons managers, les joueurs aussi et pourtant, on a toujours les mêmes maux. Alors oui, on peut prendre un consultant à la con en motivation qui va nous prendre 10 000 balles pour essayer d'inspirer nos chevaux de labour en espérant en faire des étalons mais... si on y réfléchit bien...

Esprit d'équipe : On a deux dirigeants qui se tirent dans les pattes et/ou passent leur temps à dire que c'est la faute d'untel ou d'untel. Des dirigeants qui délèguent le pouvoir et s'affranchissent de leurs responsabilités.
Goût de l'effort : A la moindre difficulté, ils disparaissent à Dubaï ou confient la vente du club et sa communication à une société tierce.
Le refus de perdre : Ils n'ont rien contre le fait de gagner des millions mais refuserons d'assumer leurs erreurs et n'essaierons d'ailleurs jamais de les corriger quand c'est avéré.

Bref, le problème mental de l'ASSE, c'est la culture du club, portée par des individualistes feignants et poltrons. Et tout ça, ça s'insinue de partout par capillarité. La culture de l'ASSE est devenue une culture de la loose.

C'est aussi le reflet de la société actuelle, médiatiquement tournée vers le respect de l'environnement, l'écologie, le développement durable etc...mais profondément individualiste paradoxalement.
Il est consternant de voir la différence d'implication mentale, d'abnégation entre les joueurs stéphanois d'aujourd'hui et ceux qui, à l'image d'un lilian compan jadis, n'ont pas hésité à laissé un tibia pour marquer un but contre l'ennemi juré.
Le choix de Lilian Compan n'est pas anodin, il s'agit bien là de mettre l'accent sur l'implication, l'esprit d'équipe et non sur la qualité intrinsèque des joueurs.
La dernière génération qui est remontée en ligue 1, tout comme celle d'avant, n'était pas composée de joueurs de gros talent, mais l'effectif était complémentaire, puis surtout les joueurs étaient soudés par leur expérience douloureuse des précédentes saisons en Ligue 2.
Il faut s'y résoudre, l'ASSE s'est toujours construite dans la douleur, contrairement à des équipes comme Bordeaux qui, tranquillement va remonter en ligue 1.
Pour nous les stéphanois, la lumière se mérite. C'est comme si l'élite du football nous demandait de creuser comme nos aïeux le faisaient dans les mines, avant d'avoir le droit, plus tard, de côtoyer les cieux.
L'année prochaine (ou celle d'après) sera témoin de la remontée de l'Asse en ligue 1, le groupe aura une identité forgée sur davantage d'expérience commune, le mental reflètera les valeurs du club mais cela nécessite du temps, c'est ainsi.
La saison prochaine, si nous réussissons à nous sauver, l'équipe sera beaucoup plus solide et cela se traduira sur le terrain. Si l'on prend un peu de recul sur la situation, quelle était la probabilité de voir l'Asse remonter en ligue 1 dès la 1ère saison, alors que l'effectif a été renouvelé à 95% et ce, conjugué à la gestion catastrophique du club ?
Soyons réaliste, la soirée d'Auxerre a marqué la fin de de l'Asse en ligue 1 pour quelques années. Alors comme nous l'avons déjà fait plusieurs fois, attendons les jours meilleurs car ils viendront.
Les grands clubs ne meurent jamais, ça tombe bien, l'asse en est un.

[Couramiaud Poitevin]

C'est comme si l'élite du football nous demandait de creuser comme nos aïeux le faisaient dans les mines, avant d'avoir le droit, plus tard, de côtoyer les cieux.

D'oue le recrutement de Charbonnier.

Voici en lien une liste de profils qui peuvent nous correspondre.

Je sens bien Sorteur, Rouleur, Toucheur....