D'autant que le "capitalisme" est une notion aujourd'hui obsolète. Il y a quelques dizaines d'années que le système capitaliste a été très largement supplanté par l'"économie de marché". Plus simplement la spéculation.Faiseur de Tresses a écrit : ↑25 nov. 2022, 10:40Ça n'a rien à voir avec le capitalisme.Michel-Ange a écrit : ↑24 nov. 2022, 16:03 Je l'ai déjà dit mais je le remets parce que, vraiment, je veux aider mes amis anticapitalistes : la grande faiblesse des discours anticapitalistes de manière générale, c'est de toujours partir du postulat que le capitalisme est un système effroyable (quasi diabolique, en fait, mais c'est un autre sujet) qui n'aurait que des effet négatifs alors qu'en réalité, le capitalisme est de toute évidence un très bon système qui a plein d'effets extrêmement positifs dont beaucoup d'individus font l'expérience directe au quotidien (par exemple, pour citer les principaux, l'explosion de l'espérance de vie ou le recul drastique de la grande pauvreté). A mon avis, tant qu'une pensée anticapitaliste n'intégrera pas cela de manière intelligente, elle restera fondamentalement inopérante. Pour l'instant, ils essayent surtout de surfer de manière opportuniste et assez superficielle sur les enjeux environnementaux, c'est une piste mais qui me semble aussi vaine car le capitalisme peut très bien s'en saisir lui-même, il n'y a aucune contradiction fondamentale à cela, et sans doute de manière plus efficace.
Quant à apprécier plus ou moins une coupe du monde, on retombe bien souvent sur le fait que nous vieillissons, tout simplement.
La spéculation, c'est juste ce qui fait que tu achète ton kg de pommes de terre régulièrement plus cher, alors que sa durée de production est pratiquement la même.
La spéculation c'est la raison de l'inflation qui est si nécessaire pour les usuriers, et si catastrophique pour les autres. Sachant que dans le monde les spéculateurs sont moins nombreux que leurs victimes.
Parce que cher Michel-Ange, le capitalisme représentait les détenteurs de capitaux qui s'en servait pour se payer un ou des outils de production.
Aujourd'hui les propriétaires des outils de productions sont les spéculateurs (les banques étant évidemment les premières), et non ceux qui les gères.