Sokourov a réalisé un film en un seul plan séquence: L'Arche Russe, sans aucun truc du genre. Aujourd'hui cela est rendu possible grâce au numérique et la légèreté des camera.NomDeStade a écrit : ↑09 oct. 2019, 13:23Passage derrière un mur, derrière une voiture ou un passant. En obstruant la vue du spectateur pdt 1/10ème de seconde, cela leur permet de couper la scèneNemo42 a écrit : ↑09 oct. 2019, 13:00 J'attends avec impatience 1917 de Sam Mendes.
Un film en extérieur en un seul et unique plan sequence ça doit être quelque chose.
Déjà je trouvais celui du début dans Spectre très immersif, et il ne durait que quelques minutes, alors sur un film d'1h30...
J'aimerai juste savoir comment ils ont fait les raccords pour que ça ne se voit pas à l'œil nu...
Bref ! Hâte !
A l'époque des pellicules c'était impossible car elles limitaient le temps de chaque prise, il fallait changer de bobine et donc couper. Hitchcock pour La Corde utilisait des trucs tels qu'un personnage qui vient obstruer l'objectif en s'en approchant.
Il y a des cinéastes spécialistes du plan séquence. Celui de l'ouverture de la Soif du Mal de Welles reste le must. Malheureusement souvent, cet effet, se limite a un exercice de virtuosité sans grand intérêt (Personnellement ceux d'Inarritu (dans The Revenant, et pire Birdman...) me semblent d'une insondable vanité...)