Je ne comprends pas vraiment, dans la question en gras, ce que tu entends par la "propagande d'entreprise" de Facebook car dans mon esprit je ne faisais pas référence à ça. Il est possible que je me sois mal exprimé, j'ai écrit le message précédent assez vite et sans trop me relire.latornade a écrit : ↑08 août 2019, 17:33Que des entreprises fassent leur ligne de propagande à la place ou sans l’aide d’un état, c’est ça qui te gêne ?Friteuse normale a écrit : ↑08 août 2019, 17:26Je ne comprends pas que l'argument éculé du "c'est du privé, ils font ce qu'ils veulent" puisse encore être en circulation à notre époque pour qualifier des entreprises dont l'activité est quelque chose d'un peu plus substantiel et public que de vendre des casseroles. Facebook, et on pourrait désormais rajouter YouTube qui a implémenté de nombreux moyens de censure inopinés ne respectant pas leurs propres termes et conditions, sont des moyens d'expression à la portée inégalée. Leur muselage sélectif est par conséquent un acte politique majeur, et avec les nouvelles technologies de filtrage du contenu qui arrivent actuellement je pense que cela se révèlera être l'un des problèmes majeurs de notre siècle. Quand on a des plateformes qui concentrent à elles seules une part incroyable de la richesse mondiale et de l'information/transmission d'opinion, surveiller ses moindres mouvements est essentiel pour s'assurer de ne pas dériver vers une sorte de dystopie.Junito a écrit : ↑07 août 2019, 10:03Rien à voir avec le fascisme ...rouge a écrit : ↑05 août 2019, 21:17 Pour ceux qui doutent encore du danger fasciste en France
https://blogs.mediapart.fr/603465/blog/ ... tat-gazeux
Facebook n'est pas un service public dédié à la liberté d'expression, c'est une entreprise privée qui s'accapare le copyright des contenus qui sont postés par ses utilisateurs et qui vit de la publicité. Ceux qui dénoncent la fascisme rampant doivent commencer par utiliser des moyens de communications en phase avec leurs idéaux.
Peut-être que parler de fascisme ici est justifié, peut-être pas, et franchement peu importe. Ce qui est certain c'est que ce genre de censure n'est que malsaine, et il est impossible en son âme et conscience de chercher à ce que des situations comme ça, peu importe qui en pâtit, se reproduisent. Mais bon je conçois que se réfugier derrière un principe simple quoique dépassé et ne chercher aucun questionnement, c'est bien aussi.
Édit : là on part sur un autre sujet puisque en l’occurrence ce n’est absolument pas le cas ici. C’est juste un problème juridique.
Pour reprendre l'édit cependant, le supposé "non-respect" des CGU de Facebook (là encore, je fais le parallèle avec YouTube où les créateurs prennent des strike au hasard avec des réclamations de droits d'auteur inventées de toutes pièces) a une valeur juridique à peu près nulle, et il s'agit ni plus ni moins d'une excuse facile et vague pour justifier la censure d'un contenu qui ne plaît pas, soit à l'entreprise elle-même, soit à des tiers qui veulent faire pression pour faire disparaître la publication. Difficile, souvent, de dire de quel cas il s'agit. En soi, j'ai l'impression que l'article de Mediapart n'entend d'ailleurs pas combattre ce problème dans son ensemble mais plutôt faire entendre les droits de leur publication à eux sans grand intérêt pour le sort de tout ce qui pourrait être jugé défavorablement par FB, et c'est bien dommage. Je précise que c'est une intention que je leur prête en lisant l'article, pas un fait avéré, mais ça me paraît assez frappant.
Je voulais surtout réagir à l'argument avancé par Junito, que je vois bien trop souvent proposé dans des thématiques où il n'est pas vraiment pertinent car une question de droit fondamental à l'expression intervient. Je comprends qu'on puisse penser que le privé devrait pouvoir modérer son contenu sans régulation ni regard extérieur, mais que ce soit pour les réseaux sociaux, les cryptomonnaies ou même l'environnement, c'est une vision qui à terme ne peut pour moi mener qu'à une catastrophe.