ASSE-LOSC, troisième édition. Partons à la découverte des dessous des Dogues.


Lille a obtenu au bout des arrêts de jeu la victoire en championnat, et faillit bien obtenir son billet pour le Stade de France au bout des pénalties. L'autre équipe en forme du moment ne vient pas dans le Chaudron pour faire de la figuration : si, en championnat, l'objectif européen est plus que jamais revenu au premier plan, la bande à Garcia a été constituée pour enchaîner les matches, pas pour se reposer.


1- Le parcours

On vous renvoie au dernier Envers et contre nous spécial LOSC pour revoir le parcours jusqu'à la demie de coupe Moustache. Depuis, si l'élimination a été dans un premier temps difficile à avaler, Lille a vivement redressé la tête : 10 points sur 12 en février. Emmené par un Payet en fusion (3 buts et 3 passes décisives lors des 4 derniers matches), le LOSC est l'autre équipe très en forme de la L1.

Pour revenir à la coupe de France: Lille a pour l'instant eu un tirage pas trop compliqué, éliminant les crocos Nîmois 3-2 à la maison, et allant battre le club de CFA Plabennec 3-1 en Bretagne.


2- L’effectif

A force de jouer Lille, on viendrait à en connaître l'effectif par coeur.

Dans les buts, Elana est seul maître à bord depuis le départ de Landreau ; il a d'ailleurs hérité de la capacité de ce dernier a être nuisible face aux Verts - Lemoine ne démentira pas. Barel Mouko n'est pour l'instant jamais apparu, même pas en coupe.

La défense-type, à l'heure actuelle, est clairement (de droite à gauche) Béria, Chedjou, Basa, Digne. Sidibé est régulièrement aligné à droite de cette défense. Rozenhal et Bonnart jouent les utilités.

Dans l'entrejeu, en l'absence de Mavuba blessé longue durée, Gueye a gagné ses galons de titulaire en n°6, reléguant Pédretti sur le banc. Dans un rôle avec un apport offensif plus affirmé, Balmont reste un homme de base de l'équipe, n'hésitant pas à apporter le surnombre côté droit. Enfin, en soutien des attaquants, Martin n'est plus discuté - même si Rodelin a pu être aligné à ce poste.

Devant, Rudi Garcia s'essaye au jeu sans avant-centre traditionnel. En effet, ni de Melo (ce n'est pas nouveau), ni Roux (ça l'est plus) n'ont été titularisés lors des 3 dernières journées de championnat, au profit d'un trio très mobile Payet (gauche)/Rodelin(droite)/Kalou(axe). Résultat : 3 victoires et 8 buts marqués contre Lyon, Rennes et Ajaccio. Gianni Bruno et le jeune Origi entrent parfois en jeu, tandis que Ryan Mendes est HS jusqu'à la fin de saison.

L'équipe possible : L'équipe-type actuelle du LOSC est sans l'ombre d'un doute : Elana - Béria, Chedjou, Basa, Digne - Gueye, Balmont, Martin - Rodelin, Payet, Kalou. Mais Digne sera suspendu ; et Garcia profitera peut-être de la coupe pour faire jouer des joueurs moins utilisés (Sidibé, Pédretti, Roux...) afin de garder l'ensemble de son effectif concerné.



3- Souviens-toi, la dernière fois

Pas besoin de se triturer les méninges pour se souvenir du 15 janvier au soir. Les deux ratés de Brandao, les arrêts d'Elana et cette seconde où Balmont s'élance pour tirer ce qui doit être le dernier pénalty de la série avaient écrit un scénario fidèle à l'ASSE post-caisse noire, toujours vaincue quelle que soit la manière. Mais l'enfant de Lyon écrasa sa frappe, qui au ralenti échoua sur le poteau. L'espoir avait changé de camp ; les larmes furent de joie et non pas du dépit et de la frustration promise.

Le dernier huitième de finale de coupe de France disputé par les Verts remonte à trois saisons en arrière. Vannes, alors en Ligue 2, avait été très solide dans un Chaudron quasi-vide. C'est Dimitri Payet qui avait débloqué la situation à la 80', avant que Rivière ne parachève la qualification dans les arrêts de jeu. S'il-te-plaît, Dimitri : contente-toi cette fois du poteau, comme en coupe de la Ligue.

Sylvain 92 et Olaf