Trophée "Michel Platini" du meilleur joueur de la saison

1. Loïc PERRIN (43 %).

2. Pierre-Emerick Aubameyang (38 %).

3. Jérémy Clément (7 %).

Pour l'un des plus prestigieux des Poteaux d'Or, la lutte s'annonçait serrée entre d'un côté Aubameyang, le canonnier en chef de l'équipe, et de l'autre le capitaine Perrin, dont le poste sur le terrain attire moins la lumière. C'est une petite surprise en soi que les potonautes aient choisi de placer en tête Loïc Perrin et de récompenser ainsi une saison pleine de régularité, d'assurance, à un poste de défenseur central qui n'est pas toujours beaucoup mis en valeur. Connaisseurs, les votants se sont rappelés que si l'ASSE a été l'une des meilleures attaques du championnat grâce à Aubameyang, elle a aussi fait partie des toutes meilleures défenses, grâce au sens du placement et à la sérénité de Perrin.

D'un point de vue plus sociologique, pour saisir toute la dimension de cette victoire de Loïc Perrin, homme aux goûts capillaires simples, il faut souligner que c'est aussi un camouflet pour les porteurs de crètes et autres motifs dessinés dans les cheveux.

 

 

Trophée "Dominique Bathenay" du plus beau but de la saison

1. François CLERC contre Paris-SG (33%).

2. Pierre-Emerick Aubameyang contre Montpellier (20 %).

3. Brandao contre Rennes (14 %).

 

Les résultats démontrent ici une chose : on peut être un ancien Lyonnais, bénéficier de l'aide d'un ancien Marseillais et remporter tranquillement le Poteau d'Or du plus beau but stéphanois de la saison 2012-2013 (  http://www.dailymotion.com/video/xy9yzw ... rnee_sport ). François Clerc, monté aux avants-postes, se permet ce soir-là d'envoyer un extérieur du pied dans la lucarne opposée de Sirigu, avec l'aide involontaire mais bien utile au préalable de Brandao qui immobilise avec autorité la cheville du meilleur défenseur adverse Thiago Silva pour l'empêcher d'intervenir. Séduits par tant de don de soi en une seule action de jeu, les potonautes n'ont pas hésité à l'heure du vote tant les choses étaient "clerc".

A l'image de tous les finalistes adversaires du tennisman Nadal à Roland-Garros, Aubameyang collectionne les deuxièmes places malgré quelques jolis buts inscrits tout au long de la saison, dont celui contre Montpellier qui recueille tout de même 20% des suffrages. En troisième position, c'est le but pas forcément superbe mais capital de Brandao en finale de la Coupe de la Ligue contre Rennes qui est distingué.

 

Trophée "Alex Dias" de la meilleure recrue de la saison

1. BRANDAO (89 %).

2. François Clerc (9 %).

3. Renaud Cohade (2 %).

Dans cette catégorie, il n'y a pas eu de match. L'ancien Marseillais également passé par Donetsk Brandao l'emporte aisément. Beaucoup étaient scpetiques en apprenant sa signature l'été dernier, nombreux sont ceux qui ont changé d'avis à présent. C'est un peu l'histoire de la carrière du Brésilien de devoir toujours prouver qu'il vaut mieux que la première impression qu'il dégage. Jugé pataud, peu technique, maladroit, Brandao prouve depuis plusieurs saisons qu'il sait peser sur une défense, planter des buts importants, se donner à 100 % pour son équipe. Le point d'orgue de sa saison est bien entendu sa reprise sur un centre d'Aubameyang le 20 avril 2013 qui a permis à l'ASSE de battre Rennes en finale de la Coupe de la Ligue et de boucher un trou de 32 ans sur son palmarès. Rien que pour cette action, ce Poteau d'or ne pouvait pas lui échapper dans l'esprit des potonautes. Auteurs également d'une saison de belle facture, Clerc et Cohade ne peuvent que se partager les miettes laissées par le Brésilien pour se faire une petite place sur le podium.

 

 

Trophée "ASSE-OM 1999" du Match de la saison (hors coupe)

1. Paris-SG - ASSE 1-2 (61 %).

2. ASSE - Montpellier 4-1 (50 %).

3. ASSE - Nice 4-0 (6 %).

 

Les potonautes ont eu du mal à départager deux rencontres importantes de la saison pour ce Poteau d'Or. C'est finalement la fierté d'avoir mouché au Parc des Princes les nouveaux riches du Paris-SG qui a prévalu. Un match marqué par une entrée tonitruante d'Aubameyang, gardé en réserve de la république au coup d'envoi, intenable et buteur après son entrée en jeu. L'intensité d'ASSE-Montpellier, ainsi que les conditions dantesques de son déroulement, en auraient aussi fait un beau vainqueur pour cette catégorie. Outre le score, c'est bien entendu la météo, avec cette neige dissimulant le traçage du terrain, qui a marqué les esprits. On a longtemps craint l'arrêt du match, l'entraîneur montpelliérain Girard se plaignait évidemment dès qu'un micro passait devant lui, mais l'image de ce match restera celle des remplaçants stéphanois n'hésitant pas à prêter main forte aux jardiniers et à manier la pelle pour tenter de déneiger la pelouse. En troisième position, c'est là encore un match au score ample mais quasiment anecdotique au vu des circonstances qui est distingué : le carton contre Nice marqué par la grave blessure de Clément sur un tacle assassin du Niçois Eysseric.

 

Trophée "ASSE-Sochaux 2004" du match de coupe

1. ASSE-Lille 0-0 en CdL (51 %).

2. ASSE-Rennes 1-0 en CdL (34 %).

3. ASSE-Lille 3-2 en CdF (14%).

 

Dans un parcours victorieux en Coupe, ce n'est pas forcément la finale qui marque le plus les esprits des supporters. Certes la victoire en finale est l'aboutissement, la cerise sur le gâteau d'un parcours sans faute, le moment où ça y est, on sait que la coupe est pour nous. Les potonautes ont pourtant choisi de ne classer la finale ASSE-Rennes qu'en seconde position. A leurs yeux, un autre match a revêtu une importance supérieure. Bizarrement, c'est un 0-0, un match sans but après 120 minutes acharnées. En face, c'était Lille, une équipe redoutable qui s'est souvent mise en travers du chemin des Verts ces dernières saisons. Mais ce soir-là, la petit coup de pouce du destin était en faveur des Stéphanois. Pendant la séance de tirs-au-but, alors que Mollo avait expédié sa tentative dans le ciel de Geoffroy-Guichard, l'ASSE était au bord de l'élimination et il ne restait à l'ex-Lyonnais Balmont qu'à faire trembler les filets pour que Lille s'impose. Balmont s'élance, prend Ruffier à contre-pied. Même si sa frappe est molle et incertaine, le ballon roule inexorablement vers les filets verts. Et puis soudain on entend un bruit métallique, suivi d'une explosion de joie du public. Balmont a tiré sur le poteau, les Verts sont encore en vie. Quelques minutes plus tard, c'est le Lillois Gueye qui manque sa tentative. L'ASSE vogue vers la finale et vers un nouveau titre, 32 an après son dernier trophée.

 

 

Trophée "Lens-ASSE 2007" du Match où on peut se les bouffer

1. ASSE-Sochaux 0-1 (37 %).

2. Evian -ASSE 2-2 (34 %).

3. ASSE-Bordeaux 0-0 (19 %).

Le trophée du match le plus frustrant. Cela s'est joué dans un mouchoir de poche ! Mais un homme a fait la différence, pesant de tout son poids sur le résultat final. Cet homme, ce n'est pourtant pas un joueur Stéphanois. A l'heure où le football français ne parle que de l'argent venu du Qatar à Paris, c'est Doubaï de Sochaux qui a crucifié les Verts sur leur pelouse lors d'une soirée à oublier. Cela avait (mal) commencé par l'expulsion du latéral vert Brison, cela s'est (mal) poursuivi par les multiples exploits du gardien adverse Pouplin, et cela s'est (mal) terminé pour les Foréziens à cause d'une improbable reprise en retourné du dénommé Doubaï. 0-1, le hold-up parfait pour les Doubistes.

Evian-ASSE a aussi été retenu par les potonautes, qui n'ont guère apprécié qu'un 0-2 se transforme en 2-2 à un moment où le sprint final pour les places européennes était lancé. Enfin, la troisième place revient au fameux ASSE-Bordeaux lors duquel les Verts, privés du soutien d'une partie du public gréviste ce soir-là, n'ont pas réussi à forcer la décision et ont abandonné deux points précieux dans la course à l'Europe.


Trophée "Steed Malbranque " de la plus mauvaise blague

1. Le niçois Valentin Eysseric qui déconnecte son cerveau pendant 3 secondes et se réveille avec la cheville de Jérémy Clément collée aux crampons (37 %).

2. Le match ASSE-Bordeaux, triste 0-0 dans une ambiance gerlandesque, frustrant sur et autour du terrain (23 %).

3. Thierry Doubaï, qui tente et réussit un retourné acrobatique improbable pour offrir la victoire à son club sur le seul tir cadré sochalien du match (18%).

Cette catégorie présente des parentés avec la précédente puisqu'on y retrouve quelques anti-héros notoires de la saison stéphanoise. En première position, les votants ont placé l'un des plus mauvais souvenirs de l'année : le terrible tacle du Niçois Eysseric qui a entrainé la grave blessure de Jérémy Clément. Auteur jusque-là d'une belle première saison en Ligue 1 sous les couleurs azuréennes, Eysseric a disjoncté pendant quelques secondes ce soir-là et son tacle a été dévastateur. Bilan : fracture tibia-péroné pour Clément, saison terminée. Après un long séjour à l'hôpital, oà Eysseric lui a du reste rendu visite, Clément a repris l'entrainement en cette fin du mois de juin et va pouvoir poursuivre sa carrière normalement, ce qui constitue la première vraie bonne nouvelle de l'intersaison.

Le match nul ASSE-Bordeaux et la reprise mouleuse de Doubaï, déjà cités dans la catégorie précédente, sont de nouveau "mis à l'honneur" ici. Avec deux podiums personnels dans les Poteaux d'Or stéphanois, Doubaï s'est décidément fait un nom dans le Forez. Un jour peut-être le public stéphanois réclamera-t-il son recrutement. Ou pas.


Trophée "Daniel Fonseca" de la Meilleure recrue qu'on a pas

1. Romain ALESSANDRINI (63%).

2. Eric Bauthéac (31%).

3. Benjamin Corgnet (2%).

Bien qu'évoluant sous le maillot rennais cette saison, l'ancien Clermontois Romain Alessandrini a fait vivre différentes émotions aux supporters stéphanois en 2012-2013. Il leur a d'abord occasionné quelques regrets, puisque sa première partie de saison a été de haut niveau. Buteur, passeur, principal animateur de l'attaque rennaise, il était dans tous les bons coups et, cherry on he cake pour lui, Didier Deschamps l'a même récompensé par une première sélection en équipe de France.

La suite été moins heureuse puisqu'une grave blessure au genou survenue quelques jours après ses débuts en Bleu (jurisprudence Jean-Pierre Cyprien auquel il était arrivé la même mésaventure en 1994) lui a fait manquer toute la fin de saison. Pour les supporters stéphanois, cette nouvelle fut alors un soulagement, ou du moins un signal positif. Entre temps en effet, les équipes de l'ASSE et de Rennes s'étaient toutes deux qualifiées pour la finale de la Coupe de la Ligue. Et, même s'il n'y a pas lieu de se réjouir de la blessure d'un adversaire, la perspective d'affronter en finale des Rennais privés de leur meilleur joueur ne déplaisait pas franchement aux Stéphanois. Comme l'aurait sans doute rappelé Pascal Feindouno si on l'avait interrogé sur le sujet, "c'est le football".

Pour compléter le podium d'une catégorie où, exceptionnellement, le Sochalien Doubaï n'apparait pas :-) , on trouve le Niçois Bauthéac à la deuxième place et le Lorientais Corgnet loin derrière lui. Formé à l'ASSE, passé par les divisions inférieures, Bauthéac a réussi une très belle première saison de Ligue 1 avec les Aiglons. De quoi nourrir quelques regrets pour les supporters stéphanois qui ont pensé un temps que Bauthéac reviendrait évoluer dans le Forez.


Le trophée "Poteau de Balmont !" de la Meilleure surprise

1. La victoire en Coupe de la Ligue (45%).

2. La résurrection de Bayal qui musème Zlatan (33%).

3. Perrin qui fait une saison entière sans se blesser en marquant des buts (17%).

La meilleure surprise de la saison ? La victoire en Coupe de la Ligue évidemment. Après 32 années sans titre, après plusieurs demi-finales frustrantes perdues dans les deux coupes (contre Montpellier, Nantes, Sochaux, Strasbourg), après avoir attendu les 15 ans du Stade de France pour enfin y disputer une finale, après avoir bien cru vivre une année de plus sans trophée si le Lillois Balmont n'avait pas envoyé son tir-au-but sur le poteau, les Verts ont enfin ajouté une ligne à leur palmarès le 20 avril dernier. Près d'un votant sur deux a mis en exergue ce moment d'extase.

Vient ensuite la "résurrection" de Bayal. Le défenseur sénégalais, mis de côté la saison passée après des performances insuffisantes, prété quelques mois à Nancy, est revenu sur la pointe des pieds dans le Forez voilà un an. Barré par le replacement de Perrin en défense centrale et par l'éclosion de Zouma, il s'apprètait à vivre une nouvelle saison quasiment blanche. Et puis à la faveur de blessures ou de suspensions parmi les défenseurs, profitant parfois du décalage de Zouma en position de latéral, il a fait plusieurs apparitions concluantes, s'est même pendant quelques semaines imposé comme titulaire et a réalisé de bons matchs. En point d'orgue, certains rappellent qu'il s'est parfaitement occupé du cas Ibrahimovic lors des confrontations avec le Paris-SG, empéchant le Suédois de peser sur la rencontre. D'autres pensent qu'il ne s'agit là que d'une légende urbaine et que ce n'était pas spécialement lui qui était chargé de museler Zlatan, ce qui n'enlève d'ailleurs rien à la qualité d'ensemble de sa prestation.

Mais peu importe finalement, car comme l'écrivait Saint-Exupéry dans Le Petit Prince, "l'essentiel est invisible pour les yeux" ; un Bayal rassurant, c'est en effet un Bayal qui n'effraie pas le supporter lorsqu'il a le ballon ou lorsqu'il est au marquage, c'est un Bayal solide et concentré, dont la performance devient "invisible", c'est-à-dire qu'elle s'insère parfaitement dans la performance collective de l'équipe.


Trophée "Chateau Margot" de la fleur de l'âge

1. Brandao (47%).

2. François Clerc (29%).

3. Jonathan Brison (10%).

Bon là, en gros, on parle de ceux que l'on considère comme des vieux briscards alors qu'ils ne sont pas forcément si âgés que cela. Si encore Ryan Giggs avec ses 39 ans portait le maillot vert (j'en vois à qui ça n'aurait pas déplu), on pourrait considèrer que cette catégorie est pour lui. Mais Brandao avec ses 32 ans fait encore presque figure de gamin à côté du Gallois de Manchester. Quoi qu'il en soit, le choix des potonautes est souverain et le Brésilien Brandao s'adjuge un nouveau Poteau d'or pour avoir agréablement surpris les supporters durant toute la saison. Jeu de tête utile, combativité, bonne intégration dans le vestiaire malgré, il faut le souligner, quelques pas de danse incertains lors du Harlem Shake de l'équipe, Brandao a fait l'unanimité. Comme il a en plus marabouté la Coupe de la Ligue, dans laquelle chaque année il marque le but victorieux en finale quel que soit le club dans lequel il évolue, Brandao est devenu un élément si indispensable que Christophe Galtier veut absolument prolonger son contrat en cette intersaison 2013.

Derrière lui, la deuxième place revient à l'inattendu François Clerc. Après avoir végété à Nice, l'ancien Lyonnais est revenu à son meilleur niveau. Consciencieux, aimant le travail bien fait, entre deux rushs sur son côté droit il a pris le temps de nettoyer la toile d'araignée de la lucarne du gardien Parisien Sirigu d'un subtil exter' du droit et a rappelé à tout le monde qu'il avait connu plusieurs sélections en équipe de France par le passé. A lui de poursuivre sur cette voie pour marcher dans les traces d'un autre ancien latéral lyonnais adopté par le public des Verts, je veux bien sûr parler de Lamine Diatta. Non j'rigole, de Patrice Carteron. :-)

A la troisième place, c'est un autre joueur sur lequel beaucoup étaient dubitatifs qui apparaît. Il s'agit de Jonathan Brison. Il jouait auparavant à Nancy, club assez tristounet depuis pas mal de temps, sorte de relégable permanent du championnat. Evidemment, Brisoninho du Cruzeiro Belo Horizonte, ç'aurait été plus sexy, ç'aurait davantage fait rêver comme recrue. Mais Brison de Nancy, on demandait à voir, surtout qu'à son arrivée l'ASSE misait sur le jeune Ghoulam comme latéral gauche d'avenir.

Et puis Ghoulam a été moins en vue en début de saison ; et puis Ghoulam a raté quelques matchs en janvier en raison de la Coupe d'Afrique ; et puis le sérieux et l'expérience de Brison lui ont permis de conquérir tout naturellement sa place (Stanislas) dans le couloir gauche. Il n'a plus lâché son poste de titulaire de la saison, hormis pour les tous derniers matchs à cause d'une blessure.


Prix "citron de l'année"

1. La Ligue (46%).

2. Pierre Menès (29%).

3. Jean-Michel Aulas (12%).

"Qui aime bien châtie bien", comme disait Roy Keane après avoir explosé la cheville de son adversaire. C'est un peu l'esprit du prix citron, décerné à ceux que les supporters des Verts ne veulent plus voir ni entendre tant ils les énervent, mais qui, quelque part, nous manqueraient si subitement ils ne faisaient ou ne disaient plus rien.

La Ligue Nationale s'impose sans problème ici en remportant pratiquement un suffrage sur deux. Décisions incohérentes, sanctions à géométrie variable, favoritisme, amateurisme, la liste des récriminations des supporters des Verts à l'égard de l'organisation dirigée par le moustachu Frédéric Thiriez est longue. Le score de la Ligue a indéniablement été boosté au moment des votes par sa décision d'infliger un match à huis-clos à l'ASSE à la suite de l'utilisation de fumigènes par certains supporters. Geoffroy-Guichard était sous le coup d'un sursis et "l'épée de Damoclès a fini par tomber" comme l'a écrit sur le forum José, dont nous soutiendrons bien évidemment la candidature si un jour il souhaite présider la Ligue. ;-) Ce prix citron est en tout cas une mini-revanche pour les potonautes : prends ça, Thiriez ! :-)

Le deuxième fauteuil est largement occupé par Pierre Menès, ancien journaliste de presse écrite qui sévit à présent à la télévision sur Canal+, chaîne où, naguère, on faisait des émissions de qualité sur le foot. Comme dirait Coluche, "il a un avis sur tout, enfin il a surtout un avis". Menès parle beaucoup, dispense ses sentences définitives chaque dimanche, n'hésite pas à dire tout et son contraire si cela peut servir ses desseins, a quelques têtes de Turc en réserve (dont Brandao) et ses analyses ont fini par lasser voire par énerver bon nombre de supporters. D'où son classement mérité dans cette catégorie.

En troisième position, il aurait été presque injuste d'oublier Jean-Michel Aulas dans ce palmarès. Le président lyonnais est encore plus....vert cette saison car, comme l'ont fait remarquer Les Cahiers du Foot, le dernier titre de Lyon est désormais plus ancien que le dernier titre de l'ASSE ! Rappelons que pendant de nombreuses années, Jean-Michel Aulas a eu un Prix Citron Hors Catégorie pour lui tout seul et c'était amplement mérité pour l'ensemble de son oeuvre (1). Même redevenu un "justiciable comme les autres" dans le cadre d'un Prix Citron classique, il décroche encore un joli podium. Une valeur sûre.

 

(1). Vous aussi adhérez au CPRPCHCPA : Comité Pour le Retour du Prix Citron Hors Catégorie Pour Aulas.