Et si nous étions condamnés à toujours payer nos bonnes périodes ?
Publié : 24 janv. 2023, 14:04
Je lance ce sujet car je suis convaincu que nous avons plusieurs fois soulever cette impression dans les différentes discussions sur l'histoire de notre club.
De ce que je me souviens et que j'ai connu, si je me remémore les émotions fortes que ce club m'a fait ressentir, à chaque fois, la joie fut atténuée ou remplacée par des sentiments contraires quelques temps après.
1/ Notre glorieux passé terni avec la caisse noire (bon je ne l'ai pas connu j'étais beaucoup trop petit), et les années "galère" qui ont suivi.
2/ Notre belle équipe Nouzaret avec la montée (Avec les Revelles, Potillon, Mettomo etc...) et une excellente 1ère saison en ligue 1 avec l'ajout des Alex, Aloisio, Pédron, Guel....Le 5-1 contre l'OM, on finit à la 6ème place. On peut revenir en Europe par le biais de l'Intertoto, puis la ferveur reçoit un premier petit coup d'arrêt avec le souhait de Nouzaret de ne pas y participer. Ce n'est pas grave, On commence notre deuxième saison en ligue 1 forts du recrutement à priori intéressants (levytski, panov etc...) tout en ayant réussi à garder nos meilleurs joueurs de la saison précédente. On sent que l'équipe est dans la continuité de la saison précédente et clairement dans une phase ascendante.
On gagne à nouveau l'OM à GG, cette fois-ci 3-0 avec Alex une nouvelle fois buteur, on est en haut du classement, on sent qu'il se passe quelque-chose et que l'espoir de jouer les 1ers rôles en championnat prend forme. Lors de la 5ème journée, l'Asse se déplace à Auxerre, nous menons au score dès la 6ème minute par Guel et nous sommes virtuellement 1er au classement. On dégage une grosse force collective.
Puis patatra, Mettomo qui tient la baraque et est au meilleur de sa forme, se blesse et est remplacé à la 23 ème minute. 1er coup dur.
13 minutes plus tard, deuxième coup dur, Aloisio, alors pièce importante de l'équipe, se blesse lui aussi et est remplacé. On sent que le moral de l'équipe en prend un coup.
Auxerre égalise à la 46ème mais quelques minutes suffisent à Pédron pour redonner l'avantage (2-1). On pense que ça va le faire mais l'AJA emmenée par Guivarch' va finir par gagner le match 4-3...
Je le ressens encore aujourd'hui comme le tournant de la saison et même de l'avenir du club. A partir de là, une spirale négative s'instaure autour de l'équipe et de l'Asse en général, Panov ne s'intègre pas et semble avoir des soucis de santé, Alex ne semble pas entretenir les meilleurs rapports avec Nouzaret et n'a plus le rendement qui nous a fait vibré, car certainement orphelin d'Aloisio...
Bref, l'ambiance se détériore, les relations se tendent entre Nouzaret et le duo Bompard- Soler. Ces derniers finissent par se séparer de leur entraineur, ce qui leur reviendra en pleine figure tel un boomerang lorsque celui-ci, depuis son nouveau poste à Toulouse et avant un match contre son ancien club, en profitera pour dénoncé les passports frauduleux d'Alex, Aloisio et Lévytski. On connaît tous la suite et la chute vers la Ligue 2.
On paiera donc l'addition d'une belle saison et demie jusqu'en 2004, après avoir frolé la descente en National. Tiens tiens... que vivons-nous actuellement ?
3/ La montée en ligue 1 avec Antonetti, respecté et adulé par une très grande partie des supporters, mais remercié par les actionnaires qui vont lui préférer Baup pour mener à bien la mission maintien en ligue 1.
Je me souviens que cette joie de retrouvé la Ligue 1 fut très largement gâchée par cette nouvelle et c'est la 1ère fois que les supporters s'en prennent au duo de présidents déjà en place.
Au final, grâce au recrutement de Feindouno et Piquionne, on fera une saison plutôt intéressante en finissant à la 6ème place, mais il faut rappeler que le plaisir de la remontée avait été gâché et de manière peu en phase avec les valeurs stéphanoises.
4/La période Hasek / Roussey qui verra l'éclosion de Gomis qui progressera au contact des Feindouno, Piquionne, Payet, Matuidi, Perrin, Dernis etc...
Le retour en Europe à l'issue d'une excellente fin de saison de cette belle équipe ! On se reprend tous à rêver haut du classement, Europe, etc...
Puis à nouveaux des tensions entre le staff et la Direction, l'affaire Luc Sonor et une mauvaise campagne de recrutement feront que malgré un bon début de campagne européenne, l'Asse n'y arrive plus en championnat.
Perrin, assisté de son adjoint Galtier, débarquent à Sainté pour remplacer Roussey et son staff, avec pour objectif le maintien. Une nouvelle fois, la joie et la fierté ressenties suite à une qualification européenne furent remplacées peu de temps après par la peur de la relégation. quelle instabilité chronique !!
5/ La période Galtier (l'arbre qui a caché le néant)
Cet entraineur a su redonner de la stabilité au club pendant environ 9 saisons. Il a rapporté un trophée au club dont le palmarès était figé depuis des dizaines d'années. On a fait plusieurs campagnes européennes avec lui et on a pu de retour aller dans des stades mythiques et faire entendre la voix des supporters stéphanois (cf Old Trafford). Et puis il faut dire que c'est toujours un plaisir d'accueillir à GG des grands clubs comme Manchester United ou l'Inter Milan. Mais ce plaisir était déjà contrebalancé par nos limites dont nous avions déjà conscience et qui nous empêcheraient d'aller plus haut.
En effet, tout en ayant le plaisir d'être régulièrement en bataille pour le top 5 du championnat, nous avions déjà conscience du plafond de verre auquel l'entraineur faisait face. La gestion en bon père de famille de Romeyer jumelée à la vision différente de Caïazzo. Résultats, une fois Galtier parti, le vide nous est apparu clairement. Nous avons pris en pleine face l'absence de projet sur le long terme mis en place par les dirigeants pour le club. L'amateurisme couplé au copinage mènent forcément à l'échec et nous allons encore le payer.
6/ Garcia, la douche froide après l'espoir
Arrivé avec la mission (quasi) impossible de faire oublié l'épisode Galtier, le duo de prez optent finalement pour la rupture en faisant appel à Garcia, entraineur espagnol passé par la Masia et dont les echos évoquent une personnalité tournée vers un jeu construit et tourné plutôt vers l'offensive.
Dès son arrivée, les supporters n'auront pas eu le temps d'être contents et curieux de découvrir le jeu de Garcia qu'ils auront déjà des échos faisant état de tensions entre Romeyer et Garcia...
Malgré un début de saison plutôt encourageant, l'équipe perd le fil de la saison petit à petit et redescend au classement. Le soir de la défaite 5-0 contre l'OL à GG, il décide de quitter le navire.
Il juge impossible de travailler dans ce contexte et avec une telle paire d'actionnaires. On connaît la suite, intérim Sablé, chute au classement et changement d'objectif vers le maintien qui est urgent.
7/ l'éclaircie ombrageuse de Gasset
Jean louis Gasset arrive en sauveur et permet d'effectuer un recrutement très qualitatif, issu de son réseau. l'équipe effectue une très bonne deuxième partie de saison et finit 7ème. incroyable l'espoir renaît.
Tout le peuple vert souhaite que Gasset reste durant l'intersaison, tout comme les meilleurs joueurs. Chose faite en y ajoutant des touches comme Kazhri par exemple.
On fait une très bonne saison, mais comme d'habitude des histoires et des questionnements sur le management de la direction, des éventuelles tensions entre Gasset et Romeyer et Caïazzo, le mercato d'hiver qui voit partir Selnaes alors qu'il avait enfin trouvé sa place et son rôle au milieu...
Bref, nous parvenons à lutter pour la 3ème place jusque dans les dernières journées malgré les doutes sur l'avenir de Gasset.
Mais le match contre montpellier verra Cabella se faire expulser et donc suspendu pour le prochain match, et assister à la défaite de son équipe. Nous ne pourrons plus revenir sur l'OL alors que c'était l'année ou jamais de finir enfin sur le podium de ligue 1.
Bref on finit 4ème, mais notre joie est gâchée par le départ de Gasset qui annonce sa volonté de prendre du recul, visiblement très usé par sa saison et demie à la tête de l'équipe.
Encore une fois, plaisir gâché et depuis....
Et bien c'est la chute...
Entre les fausses ventes qui entretiennent l'ascenseur émotionnel des supporters, le duo pathétique, la descente, la place de relégable en ligue 2...
A quand la future bonne période... qui laissera place à la déception quelques temps plus tard ?
Je sens bien la montée la saison prochaine (joie) et la vente du club dans la foulée (re joie) à un fond d'investissement douteux dont le projet sera de faire un énième club satellite d'un plus grand club (déception tristesse).
Bref l'histoire du club quoi !
De ce que je me souviens et que j'ai connu, si je me remémore les émotions fortes que ce club m'a fait ressentir, à chaque fois, la joie fut atténuée ou remplacée par des sentiments contraires quelques temps après.
1/ Notre glorieux passé terni avec la caisse noire (bon je ne l'ai pas connu j'étais beaucoup trop petit), et les années "galère" qui ont suivi.
2/ Notre belle équipe Nouzaret avec la montée (Avec les Revelles, Potillon, Mettomo etc...) et une excellente 1ère saison en ligue 1 avec l'ajout des Alex, Aloisio, Pédron, Guel....Le 5-1 contre l'OM, on finit à la 6ème place. On peut revenir en Europe par le biais de l'Intertoto, puis la ferveur reçoit un premier petit coup d'arrêt avec le souhait de Nouzaret de ne pas y participer. Ce n'est pas grave, On commence notre deuxième saison en ligue 1 forts du recrutement à priori intéressants (levytski, panov etc...) tout en ayant réussi à garder nos meilleurs joueurs de la saison précédente. On sent que l'équipe est dans la continuité de la saison précédente et clairement dans une phase ascendante.
On gagne à nouveau l'OM à GG, cette fois-ci 3-0 avec Alex une nouvelle fois buteur, on est en haut du classement, on sent qu'il se passe quelque-chose et que l'espoir de jouer les 1ers rôles en championnat prend forme. Lors de la 5ème journée, l'Asse se déplace à Auxerre, nous menons au score dès la 6ème minute par Guel et nous sommes virtuellement 1er au classement. On dégage une grosse force collective.
Puis patatra, Mettomo qui tient la baraque et est au meilleur de sa forme, se blesse et est remplacé à la 23 ème minute. 1er coup dur.
13 minutes plus tard, deuxième coup dur, Aloisio, alors pièce importante de l'équipe, se blesse lui aussi et est remplacé. On sent que le moral de l'équipe en prend un coup.
Auxerre égalise à la 46ème mais quelques minutes suffisent à Pédron pour redonner l'avantage (2-1). On pense que ça va le faire mais l'AJA emmenée par Guivarch' va finir par gagner le match 4-3...
Je le ressens encore aujourd'hui comme le tournant de la saison et même de l'avenir du club. A partir de là, une spirale négative s'instaure autour de l'équipe et de l'Asse en général, Panov ne s'intègre pas et semble avoir des soucis de santé, Alex ne semble pas entretenir les meilleurs rapports avec Nouzaret et n'a plus le rendement qui nous a fait vibré, car certainement orphelin d'Aloisio...
Bref, l'ambiance se détériore, les relations se tendent entre Nouzaret et le duo Bompard- Soler. Ces derniers finissent par se séparer de leur entraineur, ce qui leur reviendra en pleine figure tel un boomerang lorsque celui-ci, depuis son nouveau poste à Toulouse et avant un match contre son ancien club, en profitera pour dénoncé les passports frauduleux d'Alex, Aloisio et Lévytski. On connaît tous la suite et la chute vers la Ligue 2.
On paiera donc l'addition d'une belle saison et demie jusqu'en 2004, après avoir frolé la descente en National. Tiens tiens... que vivons-nous actuellement ?
3/ La montée en ligue 1 avec Antonetti, respecté et adulé par une très grande partie des supporters, mais remercié par les actionnaires qui vont lui préférer Baup pour mener à bien la mission maintien en ligue 1.
Je me souviens que cette joie de retrouvé la Ligue 1 fut très largement gâchée par cette nouvelle et c'est la 1ère fois que les supporters s'en prennent au duo de présidents déjà en place.
Au final, grâce au recrutement de Feindouno et Piquionne, on fera une saison plutôt intéressante en finissant à la 6ème place, mais il faut rappeler que le plaisir de la remontée avait été gâché et de manière peu en phase avec les valeurs stéphanoises.
4/La période Hasek / Roussey qui verra l'éclosion de Gomis qui progressera au contact des Feindouno, Piquionne, Payet, Matuidi, Perrin, Dernis etc...
Le retour en Europe à l'issue d'une excellente fin de saison de cette belle équipe ! On se reprend tous à rêver haut du classement, Europe, etc...
Puis à nouveaux des tensions entre le staff et la Direction, l'affaire Luc Sonor et une mauvaise campagne de recrutement feront que malgré un bon début de campagne européenne, l'Asse n'y arrive plus en championnat.
Perrin, assisté de son adjoint Galtier, débarquent à Sainté pour remplacer Roussey et son staff, avec pour objectif le maintien. Une nouvelle fois, la joie et la fierté ressenties suite à une qualification européenne furent remplacées peu de temps après par la peur de la relégation. quelle instabilité chronique !!
5/ La période Galtier (l'arbre qui a caché le néant)
Cet entraineur a su redonner de la stabilité au club pendant environ 9 saisons. Il a rapporté un trophée au club dont le palmarès était figé depuis des dizaines d'années. On a fait plusieurs campagnes européennes avec lui et on a pu de retour aller dans des stades mythiques et faire entendre la voix des supporters stéphanois (cf Old Trafford). Et puis il faut dire que c'est toujours un plaisir d'accueillir à GG des grands clubs comme Manchester United ou l'Inter Milan. Mais ce plaisir était déjà contrebalancé par nos limites dont nous avions déjà conscience et qui nous empêcheraient d'aller plus haut.
En effet, tout en ayant le plaisir d'être régulièrement en bataille pour le top 5 du championnat, nous avions déjà conscience du plafond de verre auquel l'entraineur faisait face. La gestion en bon père de famille de Romeyer jumelée à la vision différente de Caïazzo. Résultats, une fois Galtier parti, le vide nous est apparu clairement. Nous avons pris en pleine face l'absence de projet sur le long terme mis en place par les dirigeants pour le club. L'amateurisme couplé au copinage mènent forcément à l'échec et nous allons encore le payer.
6/ Garcia, la douche froide après l'espoir
Arrivé avec la mission (quasi) impossible de faire oublié l'épisode Galtier, le duo de prez optent finalement pour la rupture en faisant appel à Garcia, entraineur espagnol passé par la Masia et dont les echos évoquent une personnalité tournée vers un jeu construit et tourné plutôt vers l'offensive.
Dès son arrivée, les supporters n'auront pas eu le temps d'être contents et curieux de découvrir le jeu de Garcia qu'ils auront déjà des échos faisant état de tensions entre Romeyer et Garcia...
Malgré un début de saison plutôt encourageant, l'équipe perd le fil de la saison petit à petit et redescend au classement. Le soir de la défaite 5-0 contre l'OL à GG, il décide de quitter le navire.
Il juge impossible de travailler dans ce contexte et avec une telle paire d'actionnaires. On connaît la suite, intérim Sablé, chute au classement et changement d'objectif vers le maintien qui est urgent.
7/ l'éclaircie ombrageuse de Gasset
Jean louis Gasset arrive en sauveur et permet d'effectuer un recrutement très qualitatif, issu de son réseau. l'équipe effectue une très bonne deuxième partie de saison et finit 7ème. incroyable l'espoir renaît.
Tout le peuple vert souhaite que Gasset reste durant l'intersaison, tout comme les meilleurs joueurs. Chose faite en y ajoutant des touches comme Kazhri par exemple.
On fait une très bonne saison, mais comme d'habitude des histoires et des questionnements sur le management de la direction, des éventuelles tensions entre Gasset et Romeyer et Caïazzo, le mercato d'hiver qui voit partir Selnaes alors qu'il avait enfin trouvé sa place et son rôle au milieu...
Bref, nous parvenons à lutter pour la 3ème place jusque dans les dernières journées malgré les doutes sur l'avenir de Gasset.
Mais le match contre montpellier verra Cabella se faire expulser et donc suspendu pour le prochain match, et assister à la défaite de son équipe. Nous ne pourrons plus revenir sur l'OL alors que c'était l'année ou jamais de finir enfin sur le podium de ligue 1.
Bref on finit 4ème, mais notre joie est gâchée par le départ de Gasset qui annonce sa volonté de prendre du recul, visiblement très usé par sa saison et demie à la tête de l'équipe.
Encore une fois, plaisir gâché et depuis....
Et bien c'est la chute...
Entre les fausses ventes qui entretiennent l'ascenseur émotionnel des supporters, le duo pathétique, la descente, la place de relégable en ligue 2...
A quand la future bonne période... qui laissera place à la déception quelques temps plus tard ?
Je sens bien la montée la saison prochaine (joie) et la vente du club dans la foulée (re joie) à un fond d'investissement douteux dont le projet sera de faire un énième club satellite d'un plus grand club (déception tristesse).
Bref l'histoire du club quoi !