Saison 2019/20 en stats
Publié : 13 avr. 2020, 04:12
Cette saison nous a réservé beaucoup d'émotions, en grande partie, désagréables pour les supporters stéphanois.
Deux entraineurs se sont succédé, Printant, le presque novice au poste de numéro 1 et le bâtisseur Puel possédant une forte expérience.
On peut séparer la saison en 3 périodes :
- La première a vu un début difficile sous les ordres de Printant.
- La deuxième période correspond à l'arrivée de Puel et d'une belle embellie qui ramène les Verts dans le haut du classement.
- La troisième période, c'est la dramatique rechute dans les profondeurs du classement.
Le match de Brest semblait marquer le début d'une nouvelle période mais l'arrêt de la saison n'a pas pu le confirmer.
Comment ces périodes se traduisent dans les stats ?
Les expected goals (xG)
Les expected goals donnent une idée de la dangerosité d'une équipe suivant la position de ses tirs.

Courbes sur une moyenne glissante de 5 matchs
Les 3 périodes se dessinent bien sur ces courbes des xG offensifs
Les Verts commencent relativement bien la saison et sont après 3 journées, 6ème au classement des xG. Mais les résultats et l'efficacité ne suivant les stéphanois perdent leur confiance et comme on le voit sur la courbe, ils s'écroulent (17ème entre la 4ème journée et la 8ème). On voit bien sur le diagramme le manque d'efficacité de l'attaque avec un nombre de buts marqués inférieur au nombre de buts attendus.
L'arrivée de Puel ne change rien à la dangerosité de l'attaque stéphanoise (17ème), par contre celle-ci retrouve de l'efficacité comme on le voit avec la courbe des buts marqués supérieure à celle des xG. On peut clairement dire que l'équipe sur-performe.
À partir du match contre Nice, on constate un changement avec une attaque plus dangereuse (3ème) mais rapidement l'efficacité retrouvée disparait.
Comme indiqué plus haut, le match de Brest semble initier une nouvelle période, avec une chute importante des xG (19ème).

Concernant les xG défensifs, on peut voir que les courbes sont pratiquement similaires. Là encore, on voit bien les 3 périodes. Ces courbes permettent de bien voir que malheureusement, l'équipe est à l'unisson en attaque et en défense, ni l'une ni l'autre, sur les 2 périodes faibles, n'a pu compensé les défaillances de l'équipe.

Sur ce schéma, on voit bien l'écart qu'il y a par rapport à la saison dernière, notamment sur les xG offensifs.
Pour le bilan chiffré des xG, on a :
Printant avec un xG offensif faible à 1, Puel à son arrivée permet d'augmenter les xG à 1,11 jusqu'au match de Nice puis baisse en restant malgré tout au dessus du début de saison à 1,07 (moyenne 1,08).
Pour les xG défensif, Puel a permis d'amélioré globalement les résultats. Sous Printant, on était à xGA= 1,5 et rapidement on est passé sous Puel à 1,20 jusqu'à Nice et même si les Verts ont été moins bon sur la dernière période, les chiffres sont meilleurs qu'en début de saison avec 1,32 (moyenne 1,27).
On peut globalement dire que Puel a permis l'équipe d'être plus dangereuse en attaque et moins mis en danger en défense.
Par contre, au niveau de l'efficacité, ce n'est pas vraiment la même chose.
Avec Printant, l'attaque est en difficulté avec seulement 0,88 but marqué/match et la défense, ce n'est pas mieux avec 1,63 but encaissé/match. L'arrivée de Puel a permis de complètement inverser la donne avec 1,63 but marqué/match et 0,88 but encaissé/match.
Mais ensuite, ça se gâte beaucoup avec des chiffres plus mauvais que lors du début de saison. L'attaque devient vraiment inoffensive, 0,75 but marqué/match et la défense devient une vraie passoire avec 2,08 buts encaissés/match. Sur ces 2 périodes, l'équipe sous Puel reste malgré tout plus efficace en attaque avec 1,10 but marqué/match, mais au niveau de la défense, les chiffres sont assez similaires avec ceux de Printant, à 1,60 but encaissé/match.
Le pressing haut (PPDA)
Pour rappel, le PPDA mesure le nombre de passes que se font les adversaires entre chaque action de pressing dans les 2 tiers offensifs du terrain (milieu de terrain et zone offensive). Ce qu'il faut retenir, c'est que plus le PPDA a une valeur basse, plus l'équipe fait du pressing haut.

Courbes sur une moyenne glissante de 5 matchs
Ici, aussi, on peut voir les 3 périodes évoquées précédemment.
Avec Printant, les Verts exercent un pressing haut et vont chercher leurs adversaires dans leur camp, à l'inverse ces derniers ont plutôt tendance à attendre les stéphanois sans faire beaucoup de pressing.
L'arrivée de Puel correspond à une autre philosophie de jeu. Les Verts n'exercent plus beaucoup de pressing haut et provoque une réaction adverse. Après le match de Nice, l'équipe se met à remettre un peu plus de pressing.

Sur ce schéma, plus une équipe est à gauche, plus elle exerce du pressing haut et plus elle est en bas et plus elle subit le pressing haut adverse.
L'ASSE est une équipe qui pratique le plus le pressing haut (6ème) mais qui subit le plus aussi (7ème).
On voit aussi clairement, les 2 philosophies de jeu de nos 2 entraineurs.
Les duels

Au niveau du pourcentage des duels gagnés, on ne voit pas vraiment les différentes périodes.
On remarque surtout sur la fin de la période de Printant, une baisse importante de confiance qui entraine de nombreux duels perdus.

Ici, plus une équipe est à droite plus elle remporte de duels, plus une équipe est haute, plus ses adversaires remportent leurs duels.
Les Verts sont vraiment dans le milieu du classement des équipe de L1.

Sur ce tableau, si on retrouve de gauche à droite de %age de duels gagnés, de haut en bas, on a le nombre de duels effectués.
Les Verts ont dû jouer de nombreux duels (6ème). Il est intéressant de voir que les équipes qui ont tendance à remporter le plus de duels, sont ceux qui en jouent le moins.
Si on doit comparer nos deux entraineurs, on voit qu'il n'y a presque aucune différence dans les duels gagnés. 54,59% pour Printant et 54,68% pour Puel. Par contre, au niveau des duels remportés par nos adversaires, il y a une différence significative en faveur de Puel. On a 54,07% de duels gagnés pour nos adverses avec lui contre 56,67% avec Printant.
Ballons touchés en zone défensive ou offensive

On retrouve un peu les 3 périodes sur ce diagramme.
Sous Printant, les Verts ont un jeu assez équilibré. On voit très bien, pour son dernier match, la volonté de reculer et de laisser le jeu aux nimois. Puel lui joue vraiment très bas hormis un petite période de 5 matchs entre Metz et Reims, où l'équipe va jouer de façon plus équilibré entre l'attaque et la défense.

Sur ce schéma, on voit mieux les 3 périodes et surtout la 2ème, où Puel a cherché à attirer nos adversaires pour mieux les contrer.


Ces 2 diagrammes permettent de comparer le jeu stéphanois et celui des adversaires.

Cette courbe est la synthèse des 2 diagrammes précédents et correspond au nombre de ballons touchés dans notre tiers offensif ou défensif.
Sous Printant, les Verts avaient un jeu plutôt offensif contrairement à Puel. On retrouve bien aussi la période des 5 matchs entre Metz et Reims, où il y a un contraste dans le jeu demandé par Puel.
Rythme

Sur ce schéma, on a de gauche à droite le temps de jeu moyen. Les Verts ont souvent des matchs hachés avec beaucoup d'arrêt de jeu, il n'est pas anormal de les retrouver dans les équipes avec le plus faible temps de jeu.
De haut en bas, on a le rythme correspondant au nombre de ballons touchés par minute de temps de jeu. Là, les Verts sont plutôt dans la moyenne des équipes de L1.
Sous Printant, le temps de jeu était de 56 minutes et le rythme était de 22,4 ballons touchés/minute de temps de jeu
Sous Puel, le temps de jeu était de 55,8 minutes et le rythme était de 23,3 ballons touchés/minute de temps de jeu

Ici, toujours le temps de jeu mais avec la possession du ballon.

Deux entraineurs se sont succédé, Printant, le presque novice au poste de numéro 1 et le bâtisseur Puel possédant une forte expérience.
On peut séparer la saison en 3 périodes :
- La première a vu un début difficile sous les ordres de Printant.
- La deuxième période correspond à l'arrivée de Puel et d'une belle embellie qui ramène les Verts dans le haut du classement.
- La troisième période, c'est la dramatique rechute dans les profondeurs du classement.
Le match de Brest semblait marquer le début d'une nouvelle période mais l'arrêt de la saison n'a pas pu le confirmer.
Comment ces périodes se traduisent dans les stats ?
Les expected goals (xG)
Les expected goals donnent une idée de la dangerosité d'une équipe suivant la position de ses tirs.

Courbes sur une moyenne glissante de 5 matchs
Les 3 périodes se dessinent bien sur ces courbes des xG offensifs
Les Verts commencent relativement bien la saison et sont après 3 journées, 6ème au classement des xG. Mais les résultats et l'efficacité ne suivant les stéphanois perdent leur confiance et comme on le voit sur la courbe, ils s'écroulent (17ème entre la 4ème journée et la 8ème). On voit bien sur le diagramme le manque d'efficacité de l'attaque avec un nombre de buts marqués inférieur au nombre de buts attendus.
L'arrivée de Puel ne change rien à la dangerosité de l'attaque stéphanoise (17ème), par contre celle-ci retrouve de l'efficacité comme on le voit avec la courbe des buts marqués supérieure à celle des xG. On peut clairement dire que l'équipe sur-performe.
À partir du match contre Nice, on constate un changement avec une attaque plus dangereuse (3ème) mais rapidement l'efficacité retrouvée disparait.
Comme indiqué plus haut, le match de Brest semble initier une nouvelle période, avec une chute importante des xG (19ème).

Concernant les xG défensifs, on peut voir que les courbes sont pratiquement similaires. Là encore, on voit bien les 3 périodes. Ces courbes permettent de bien voir que malheureusement, l'équipe est à l'unisson en attaque et en défense, ni l'une ni l'autre, sur les 2 périodes faibles, n'a pu compensé les défaillances de l'équipe.

Sur ce schéma, on voit bien l'écart qu'il y a par rapport à la saison dernière, notamment sur les xG offensifs.
Pour le bilan chiffré des xG, on a :
Printant avec un xG offensif faible à 1, Puel à son arrivée permet d'augmenter les xG à 1,11 jusqu'au match de Nice puis baisse en restant malgré tout au dessus du début de saison à 1,07 (moyenne 1,08).
Pour les xG défensif, Puel a permis d'amélioré globalement les résultats. Sous Printant, on était à xGA= 1,5 et rapidement on est passé sous Puel à 1,20 jusqu'à Nice et même si les Verts ont été moins bon sur la dernière période, les chiffres sont meilleurs qu'en début de saison avec 1,32 (moyenne 1,27).
On peut globalement dire que Puel a permis l'équipe d'être plus dangereuse en attaque et moins mis en danger en défense.
Par contre, au niveau de l'efficacité, ce n'est pas vraiment la même chose.
Avec Printant, l'attaque est en difficulté avec seulement 0,88 but marqué/match et la défense, ce n'est pas mieux avec 1,63 but encaissé/match. L'arrivée de Puel a permis de complètement inverser la donne avec 1,63 but marqué/match et 0,88 but encaissé/match.
Mais ensuite, ça se gâte beaucoup avec des chiffres plus mauvais que lors du début de saison. L'attaque devient vraiment inoffensive, 0,75 but marqué/match et la défense devient une vraie passoire avec 2,08 buts encaissés/match. Sur ces 2 périodes, l'équipe sous Puel reste malgré tout plus efficace en attaque avec 1,10 but marqué/match, mais au niveau de la défense, les chiffres sont assez similaires avec ceux de Printant, à 1,60 but encaissé/match.
Le pressing haut (PPDA)
Pour rappel, le PPDA mesure le nombre de passes que se font les adversaires entre chaque action de pressing dans les 2 tiers offensifs du terrain (milieu de terrain et zone offensive). Ce qu'il faut retenir, c'est que plus le PPDA a une valeur basse, plus l'équipe fait du pressing haut.

Courbes sur une moyenne glissante de 5 matchs
Ici, aussi, on peut voir les 3 périodes évoquées précédemment.
Avec Printant, les Verts exercent un pressing haut et vont chercher leurs adversaires dans leur camp, à l'inverse ces derniers ont plutôt tendance à attendre les stéphanois sans faire beaucoup de pressing.
L'arrivée de Puel correspond à une autre philosophie de jeu. Les Verts n'exercent plus beaucoup de pressing haut et provoque une réaction adverse. Après le match de Nice, l'équipe se met à remettre un peu plus de pressing.

Sur ce schéma, plus une équipe est à gauche, plus elle exerce du pressing haut et plus elle est en bas et plus elle subit le pressing haut adverse.
L'ASSE est une équipe qui pratique le plus le pressing haut (6ème) mais qui subit le plus aussi (7ème).
On voit aussi clairement, les 2 philosophies de jeu de nos 2 entraineurs.
Les duels

Au niveau du pourcentage des duels gagnés, on ne voit pas vraiment les différentes périodes.
On remarque surtout sur la fin de la période de Printant, une baisse importante de confiance qui entraine de nombreux duels perdus.

Ici, plus une équipe est à droite plus elle remporte de duels, plus une équipe est haute, plus ses adversaires remportent leurs duels.
Les Verts sont vraiment dans le milieu du classement des équipe de L1.

Sur ce tableau, si on retrouve de gauche à droite de %age de duels gagnés, de haut en bas, on a le nombre de duels effectués.
Les Verts ont dû jouer de nombreux duels (6ème). Il est intéressant de voir que les équipes qui ont tendance à remporter le plus de duels, sont ceux qui en jouent le moins.
Si on doit comparer nos deux entraineurs, on voit qu'il n'y a presque aucune différence dans les duels gagnés. 54,59% pour Printant et 54,68% pour Puel. Par contre, au niveau des duels remportés par nos adversaires, il y a une différence significative en faveur de Puel. On a 54,07% de duels gagnés pour nos adverses avec lui contre 56,67% avec Printant.
Ballons touchés en zone défensive ou offensive

On retrouve un peu les 3 périodes sur ce diagramme.
Sous Printant, les Verts ont un jeu assez équilibré. On voit très bien, pour son dernier match, la volonté de reculer et de laisser le jeu aux nimois. Puel lui joue vraiment très bas hormis un petite période de 5 matchs entre Metz et Reims, où l'équipe va jouer de façon plus équilibré entre l'attaque et la défense.

Sur ce schéma, on voit mieux les 3 périodes et surtout la 2ème, où Puel a cherché à attirer nos adversaires pour mieux les contrer.


Ces 2 diagrammes permettent de comparer le jeu stéphanois et celui des adversaires.

Cette courbe est la synthèse des 2 diagrammes précédents et correspond au nombre de ballons touchés dans notre tiers offensif ou défensif.
Sous Printant, les Verts avaient un jeu plutôt offensif contrairement à Puel. On retrouve bien aussi la période des 5 matchs entre Metz et Reims, où il y a un contraste dans le jeu demandé par Puel.
Rythme

Sur ce schéma, on a de gauche à droite le temps de jeu moyen. Les Verts ont souvent des matchs hachés avec beaucoup d'arrêt de jeu, il n'est pas anormal de les retrouver dans les équipes avec le plus faible temps de jeu.
De haut en bas, on a le rythme correspondant au nombre de ballons touchés par minute de temps de jeu. Là, les Verts sont plutôt dans la moyenne des équipes de L1.
Sous Printant, le temps de jeu était de 56 minutes et le rythme était de 22,4 ballons touchés/minute de temps de jeu
Sous Puel, le temps de jeu était de 55,8 minutes et le rythme était de 23,3 ballons touchés/minute de temps de jeu

Ici, toujours le temps de jeu mais avec la possession du ballon.
