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El Couramiaud a écrit : ↑31 oct. 2020, 19:52 Sean Connery s'est d'abord James Bond bien sur, en premier lieu, Bons baisers de Russie et Goldfinger. C'est aussi pas mal de bons films dans des registres différents : Rock, Les incorruptibles, Indiana Jones et la dernière croisade, Highlander, ou encore A la rencontre de Forrester. Au final, Sean Connery c'était la classe intergalactique. Le mec qui te donnais envie d'être Ecossais.

Tu oublies un des meilleurs pour moi, Le nom de la rose

vertluisant74 a écrit : ↑31 oct. 2020, 20:52

El Couramiaud a écrit : ↑31 oct. 2020, 19:52 Sean Connery s'est d'abord James Bond bien sur, en premier lieu, Bons baisers de Russie et Goldfinger. C'est aussi pas mal de bons films dans des registres différents : Rock, Les incorruptibles, Indiana Jones et la dernière croisade, Highlander, ou encore A la rencontre de Forrester. Au final, Sean Connery c'était la classe intergalactique. Le mec qui te donnais envie d'être Ecossais.

Tu oublies un des meilleurs pour moi, Le nom de la rose

Exact, j'avais oublié. Il y a plein d'autres films en effet. J'ai mis ceux que je préfère.

Pas fan de Stephen King j’ai vu sur ARTE Dead zone adaptée d’un de ses romans j’ai bien aimé
Après un accident un prof reste cinq ans dans le coma après il devient médium en serrant des mains
À voir

Bien sûr
Que le vent se lève sur la 5 une des palmes d’or de Ken Loach
Bouleversant

Vu Tout simplement noir et Alita récemment.

Le premier n'est pas trop mal, j'ai souri, parfois rigolé vraiment. ça se laisse regarder. Pas mal de dérision aussi.

Le second vu hier soir, assez agréablement surpris, je n'en attendais pas grand chose et c'est un bon divertissement ! ça révolutionne pas le genre SF loin de là mais c'est distrayant !

Le problème d'Alita c'est sa comparaison avec le manga d'origine

Pour ma part, je suis en pleine séquence cinéma, profitant à fond du fait que Ciné+ soit gratos en ce moment avec mon abo Canal+. Parmi les plus grosses satisfactions, L'Impasse, Halloween, Correspondant 17, Le Chat et Le Jour se lève, forcément. Nuits Blanches de Visconti est un joli film, également, et Donnie Brasco est efficace (et porté par deux excellents acteurs). Enfin, Angel Heart est sacrément bon si on n'a pas peur de l'étrange et du poisseux.

J'ai également, au rayon des raretés, beaucoup aimé Le père tranquille de René Clément, qui joue intelligemment sur la nuance comique-dramatique sur fond de Résistance, notamment grâce à un Noël-Noël que j'ai découvert et qui est excellent. Deux vieux films policiers français sorti pendant l'occupation, Dernier Atout de Jacques Becker et Cécile est morte, un Maigret avec Albert Préjean qui apporte un subtil sens du sarcasme. Et Un flic sur le toit, film policier suèdois, qui peine à prendre du rythme mais est plutôt bien foutu. Enfin, Le Prix du danger est excellent (mention spéciale à un Michel Piccoli en roue libre), mais il faut s'attendre à être passablement énervé en sortant du film.

Plus circonspect quant à Ne vous retournez pas, dont la fin est très intéressante mais qui souffre de certaines longueurs. Pas trop compris Les Onze Fioretti de François d'Assise, c'est monté comme un films à sketchs, mais sans sketchs. Le Masque de la mort rouge de Corman est plutôt visuellement intéressant, mais le scenar est franchement court. Le diable souffle vaut surtout pour Charles Vanel, mais n'est pas inoubliable, loin de là. La part des ténèbres est un thriller horrifique efficace, mais qui ne laisse pas beaucoup de place au mystère et à l'ambigu, je trouve. Obsession, de De Palma, est plutôt réussie pour sa partie mystérieuse, mais souffre de longueurs rédhibitoires dans sa partie romantique. Enfin, si j'ai trouvé Le fantôme de la liberté et Le charme discret de la bourgeoisie plutôt plaisants à regarder, j'ai du mal à y voir les chefs d’œuvre souvent décrits.

Mais j'ai gardé le meilleur pour la fin. Si j'avais été déçu de ma première rencontre avec Bergman, lorsque j'avais regardé Cris et Chuchotements, les deux films que je viens de voir m'ont réconcilié avec lui. A travers le miroir est déjà excellent, magnifié par une incroyable interprétation de Harriet Andersson mais avec Les Fraises sauvages, on touche au sublime. Tout est juste et les transitions entre des styles pourtant extrêmement différents au sein du film (les scènes de rêves n'ont, sur certains aspects, rien à envier au cinéma d'épouvante, par exemple) se font avec une fluidité parfaitement maîtrisé. Du grand art !

Super sympa ta revue de visionnage
Pour rebondir quelques passages m'inspirent dans ma passion silencieuse, notamment Charles Vanel.
Il a fait en tant que réalisateur un unique film mais non moins remarquable : Dans la nuit 1929
Je dis remarquable, mais je suis à deux doigts de m'emballer un peu plus

« Grâce au travail conjugué de la Cinémathèque française et de l'Institut Lumière (l'une sauva la pellicule, l'autre la restaura), on a découvert que Charles Vanel, grand acteur à la longévité record (soixante-quinze ans de carrière !), fut réalisateur ; et un très grand. À trente-sept ans, il écrit et tourne Dans la nuit, jugeant que « la dépense d'énergie d'un acteur est celle d'un enfant et celle d'un metteur en scène est celle d'un adulte ». Son sens du cadrage, du montage, son audace dans les travellings démontrent, en effet, une hallucinante maturité. Vanel capte la lumière crue, le bonheur simple d'un repas de noces sous la treille. La caméra s'emballe, virevolte autour des acteurs massés dans la carriole qui les mène à la foire du village. La liesse populaire explose, le parfum du printemps enivre. On pense à Renoir et à Grémillon. Et ce moment de grâce où le jeune marié, épuise, n'ose pas réveiller sa tendre, endormie sur ses genoux... Quand le masque du malheur voile le film de noir et le plonge dans la fureur tragique, Vanel embellit le sordide par la poésie horrifique, à la manière de Franju ; jusqu'à la surprise finale, dans une brassée de fleurs des champs... Sorti en même temps que Le Chanteur de jazz, le premier film parlant, Dans la nuit fut totalement ignoré. Charles Vanel renonça à la mise en scène. À la vue de cette merveille, son découragement semble impardonnable. »

Il était malheureusement visible sur Ytube et j'ai pu en profiter, mais il ne l'est plus car le compte a été supprimé. Cela fait quatre ans de cela et à présent il me tarde de le revoir. J'en garde un très grand souvenir. Depuis il a été restauré et diffusé en avant première lors du festival Lumière 2019 et le temps me tarde de sa commercialisation. Au passage, je ne peux que dire toute mon admiration pour ce festival de cinéma, le seul qui me ferait sortir de ma cambrousse, si un autre amateur ne veux pas s'y pointer seul, qu'il me contacte Pour toute l'ignominie de leur équipe de foot, cette ville mérite malgré tout d'être épargnée pour son festival de cinéma

Et Les Fraises sauvages de Bergman avec quel acteur principal ? un autre suédois le grand Victor Sjöström également réalisateur. Il a commencé devant la caméra avant de passer derrière du temps du parlant notamment chez Bergman. Alors bien sûr ce dernier est à bonne école pour réaliser des scènes oniriques horrifiques, il suffit de connaître le talent de réalisateur de Victor Seastrom (le même mais avec le nom anglicisé de sa période américaine). Le film Le vent 1928 du bonhomme m'a mis ma dernière claque cinéphile. Et m'a fait constater une nouvelle fois que les réalisateurs contemporains m'intéressant connaissent aussi ces classiques.
Harriet Andersson mérite d'être vue également dans Monika du même Bergman et je ne résiste pas à mettre ce Youtuber fétichiste de l'image et de la musique, ce qu'il a fait est génial, avancer, revenir, repasser les images le tout s'harmonisant divinement bien avec le slowcore de Bill Callahan. L'univers est enveloppant, c'est une boucle rassurante, onirique, je ne m'en lasse pas. Il y a même du romantisme à voir le popotin d'Harriet courir sur les rochers, Dieu existe


Sinon ton intervention m'a redonné l'envie de cinéma.
Carlotta est un de mes sites marchands préférés et je viens d'aller y faire un saut. En matière d'épouvante, les trucs plutôt d'ambiance psychologique que gore à faire marrer, ils sortent des nouveautés, restaurées s'entend , déjà :

Un classique du genre avec le grand Karloff, je recommande :
https://laboutique.carlottafilms.com/pr ... ames-whale

Et puis celui là dont je découvre l'existence :




Sinon toujours dans le style déstabilisant, The Wicker man 1974 qui me semble était sur Canal sat, leçon de paganisme et ambiance trouble au possible, surtout ne pas confondre avec le remake de 2006 avec Nicolas Cage, pas vu mais qui ne doit pas être terrible, l'original était excellent qu'attendre d'autre ?

Je viens de regarder à nouveau le film de Ozon, "8 femmes", il commence à dater maintenant, presque 20 ans mais toujours aussi jouissif. Et quel casting quand même, incroyable.

Si quelqu'un me trouve une copie ou un lien vers "La maman et la putain" de Jean Eustache (1973) il aura droit à ma plus profonde considération.

riflebird a écrit : ↑22 nov. 2020, 09:20 Si quelqu'un me trouve une copie ou un lien vers "La maman et la putain" de Jean Eustache (1973) il aura droit à ma plus profonde considération.

Je te mp.

Pour ceux qui aiment bien le théâtre, voici "Art" de Yasmina Reza avec Fabrice Luchini, Pierre Vaneck et Pierre Arditi. C'est une pièce qui à une trentaine d'années, elle a reçu deux Molières et a été joué dans le monde entier.

riflebird a écrit : ↑22 nov. 2020, 09:20 Si quelqu'un me trouve une copie ou un lien vers "La maman et la putain" de Jean Eustache (1973) il aura droit à ma plus profonde considération.

riflebird a écrit : ↑22 nov. 2020, 09:20 Si quelqu'un me trouve une copie ou un lien vers "La maman et la putain" de Jean Eustache (1973) il aura droit à ma plus profonde considération.

dimi a écrit : ↑31 oct. 2020, 17:04 Pour les fans d Olivier marchal. Bronx sur netflix

Perso j aime bien, avec des acteurs qui ont des vraies gueule

J'ai regardé hier et beaucoup aimé mais effectivement, il faut aimé le style d'Olivier Marchal.

deadken a écrit : ↑23 nov. 2020, 15:52

riflebird a écrit : ↑22 nov. 2020, 09:20 Si quelqu'un me trouve une copie ou un lien vers "La maman et la putain" de Jean Eustache (1973) il aura droit à ma plus profonde considération.

Merci à vous

riflebird a écrit : ↑23 nov. 2020, 16:39

deadken a écrit : ↑23 nov. 2020, 15:52

riflebird a écrit : ↑22 nov. 2020, 09:20 Si quelqu'un me trouve une copie ou un lien vers "La maman et la putain" de Jean Eustache (1973) il aura droit à ma plus profonde considération.

Merci à vous

C'est à la fois le film le plus difficile à voir en DVD (inedit en video) et le plus facile à voir sur internet (libre accès sur Youtube)

Robeberic 1er a écrit : ↑25 nov. 2020, 20:54

riflebird a écrit : ↑23 nov. 2020, 16:39

deadken a écrit : ↑23 nov. 2020, 15:52

riflebird a écrit : ↑22 nov. 2020, 09:20 Si quelqu'un me trouve une copie ou un lien vers "La maman et la putain" de Jean Eustache (1973) il aura droit à ma plus profonde considération.

Merci à vous

C'est à la fois le film le plus difficile à voir en DVD (inedit en video) et le plus facile à voir sur internet (libre accès sur Youtube)

Tout à fait, sur YT c'est un bootlegg d'une VHS américaine...
Sinon il n'existe apparemment plus que quelques copies 35mm assez difficiles d'accès et Boris Eustache, le fils du metteur en scène, n'a jamais souhaité le numériser.

Je voulais le voir avant de l'intégrer éventuellement dans un hommage à Pierre Lhomme (directeur photo) prévu en salle, le moment venu.

riflebird a écrit : ↑25 nov. 2020, 21:05

Robeberic 1er a écrit : ↑25 nov. 2020, 20:54

riflebird a écrit : ↑23 nov. 2020, 16:39

deadken a écrit : ↑23 nov. 2020, 15:52

riflebird a écrit : ↑22 nov. 2020, 09:20 Si quelqu'un me trouve une copie ou un lien vers "La maman et la putain" de Jean Eustache (1973) il aura droit à ma plus profonde considération.

Merci à vous

C'est à la fois le film le plus difficile à voir en DVD (inedit en video) et le plus facile à voir sur internet (libre accès sur Youtube)

Tout à fait, sur YT c'est un bootlegg d'une VHS américaine...
Sinon il n'existe apparemment plus que quelques copies 35mm assez difficiles d'accès et Boris Eustache, le fils du metteur en scène, n'a jamais souhaité le numériser.

Je voulais le voir avant de l'intégrer éventuellement dans un hommage à Pierre Lhomme (directeur photo) prévu en salle, le moment venu.

Oh c'est interressant ça ! C'est dans quel cadre?

Mp

Je savais pas où mettre ça : le radiotéléscope d'Arecibo s'est effondré.

https://www.francetvinfo.fr/sciences/es ... 06679.html

Pour ceux qui connaissent, c'était le fameux "cradle" de Goldeneye.

sortie du film sur la carrière de shane Macgowan
[/video]

Je viens de finir la série :"Le jeu de la dame".
Pour ceux qui apprécient le jeu d'échecs, mais pas seulement.

Top ten 2020

Drunk
The king of Staten Island
Adieu les cons
Soul
Été 85
Josep
1917
Tenet
Benni
Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait

Bonjour
Comme je me rends compte que certains ont une filmothèque personnelle très riche, je suis à la recherche d'un film français de 1988 réalisé par Nicolas Ribowski avec Roland Giraud et Jean Carmet, "Périgord noir".
Si quelqu'un peut m'aider, je le remercie du fond de mon cœur vert.