Re: Dernières News du ballon rond (4)
Publié : 04 oct. 2024, 14:30
A noté que Monaco a fais 2-2 en ldc face au dynamo Zagreb de Théophile Catherine,Roanel pierre Gabriel,et Nathanaël Mbuku
^^ ASSE - Allez les Verts ^^
https://www.poteaux-carres.com/forum/
Je me demande même s’il ne s’agit pas d’un décret royal signé par Juan Carlos lui même qui a permis au Real de retomber sur ses pattes.Fabulo a écrit : ↑04 oct. 2024, 11:19C’est quoi selon toi un club historique? Non parce que certains clubs que tu cites sont devenus historiques justement parce qu’ils ont triché, comme tu le dis. C’est le cas du Real qui a vu ses dettes effacées par le gvt espagnol, si je ne me trompe pas. C’est le cas du Barca aussi il me semble.Thobar a écrit : ↑04 oct. 2024, 10:23Oui donc c'est bien ce que je dis, vous aimerez que chaque saison ce soient des clubs différents quoi. Qu'il n'y ait plus de hiérarchie. Donc je ne vous rejoins pas là-dessus.
Je veux qu'il y ait toujours des clubs prestigieux. Je ne veux pas qu'on leur donne des passe-droits, ils devraient avoir les mêmes droits que les autres. Mais je suis quand même pour que des clubs historiques restent au top, tant qu'ils ne trichent pas. Elle est là la nuance.
Le gros problème à ce point, c'est que la plupart de ces clubs-là, aujourd'hui, trichent. Et ça je le dénonce.
ça je suis complètement d'accord, mais on est forcément tous d'accords avec ça. C'est un peut comme dire "je suis contre le racisme", "je suis contre les inégalités"... Forcément qu'on va tous être d'accord. La grande difficulté c'est la réalité de la mise en place des solutions. Elles ne sont pas aussi simples que ce que vous laissez entendre.
Ah mais je veux bien rediscuter du format, de la répartition des droits TV, etc... Sauf que comme dit juste au-dessus, je pense que les solutions ne sont pas simples.Friteuse a écrit : ↑03 oct. 2024, 16:07
J'ai du mal à comprendre comment ton argumentaire peut représenter "un grand oui" contre les privilèges des gros clubs et en même temps s'opposer à ce qu'on rediscute le format des compétitions européennes et de la plupart des ligues nationales (à travers les répartitions de droits TV par exemple) qui sont une implémentation très concrète de ce privilège vu que ce sont des processus cumulatifs: plus t'es gros, plus on te donne. Très logique d'un point de vue de marque, c'est un peu comme un score de crédit en fait, mais catastrophique pour l'intérêt sportif et la représentation d'un maximum de clubs à l'échelle nationale et continentale.
Personnellement, je ne suis pas pour l'égalité, mais pour l'équité. Je ne vois pas pourquoi on donnerait autant d'argent à Nantes qu'à l'ASSE, si l'ASSE faisait plus d'audiences, par exemple. Tout comme je ne suis pas pour que les femmes gagnent autant que les hommes footballeurs(ses) professionnel(le)s, car les revenus générés ne sont absolument pas les mêmes.
La logique du "plus t'es gros plus on te donne" n'est pas anormale : c'est logique que Brest gagne plus que Saint-Etienne en droits TV cette année, et encore heureux, même.
Ce qui n'est pas logique, c'est qu'on laisse des propriétaires de club faire absolument ceux qu'ils veulent : injecter 100M€ d'un coup sans générer le quart de ces revenus, acheter 3 clubs pour s'en servir de pouponnière au bénéfice du 4ème, faire pression sur les instances parce qu'on possède la chaine TV qui diffuse la ligue, etc... ça je le dénonce, ça c'est inéquitable.
Alors on peut toujours rediscuter de la répartition des droits TV qu'on pourrait rendre plus équitable certainement, mais je pense que le problème est bien plus profond que ça, et bien plus difficile à résoudre qu'il n'y parait.
C'est exactement ce que je décris juste au-dessus que je désigne quand je parle de foot business.
Que le foot soit un business et génère de l'argent est tout à fait normal pour moi.
C'est le trop de liberté au nom du "j'ai de l'argent, j'en fais gagner à tout le monde donc je fais ce que je veux" avec les ligues qui courbent l'échine devant les multipropriétaires milliardaires qui est catastrophique.
L'UEFA a bien tenté de réguler ça avec la règle des multiproprios interdits d'avoir 2 clubs dans la même compèt', ou la règle du fairplay financier... Résultat, tous sans exception ont contourné ces règles. On se demande bien pourquoi l'UEFA a laissé faire...
Le seul modèle de ligue où toutes les chances sont équitablement redistribuées chaque année (ou presque), sont les modèles de ligues fermées comme la NBA. Sauf que là aussi, y'a un énorme désavantage, parce qu'on est tous attachés aux petits clubs qui arrivent à gravir les échelons tant bien que mal, ce que ne permettent pas ces ligues fermées. Donc ce serait 1 pas en avant pour 3 pas en arrière.
Bref, mon propos est juste de dire que le problème va bien au-delà d'une répartition de droits TV, et que le modèle actuel pourrait fonctionner sans toutes ces dérives. Mais la politique du "toujours plus d'argent à générer" vient empêcher ça.
C’est quelque chose comme cela en effet.Moufles a écrit : ↑04 oct. 2024, 14:42Je me demande même s’il ne s’agit pas d’un décret royal signé par Juan Carlos lui même qui a permis au Real de retomber sur ses pattes.Fabulo a écrit : ↑04 oct. 2024, 11:19C’est quoi selon toi un club historique? Non parce que certains clubs que tu cites sont devenus historiques justement parce qu’ils ont triché, comme tu le dis. C’est le cas du Real qui a vu ses dettes effacées par le gvt espagnol, si je ne me trompe pas. C’est le cas du Barca aussi il me semble.Thobar a écrit : ↑04 oct. 2024, 10:23Oui donc c'est bien ce que je dis, vous aimerez que chaque saison ce soient des clubs différents quoi. Qu'il n'y ait plus de hiérarchie. Donc je ne vous rejoins pas là-dessus.
Je veux qu'il y ait toujours des clubs prestigieux. Je ne veux pas qu'on leur donne des passe-droits, ils devraient avoir les mêmes droits que les autres. Mais je suis quand même pour que des clubs historiques restent au top, tant qu'ils ne trichent pas. Elle est là la nuance.
Le gros problème à ce point, c'est que la plupart de ces clubs-là, aujourd'hui, trichent. Et ça je le dénonce.
ça je suis complètement d'accord, mais on est forcément tous d'accords avec ça. C'est un peut comme dire "je suis contre le racisme", "je suis contre les inégalités"... Forcément qu'on va tous être d'accord. La grande difficulté c'est la réalité de la mise en place des solutions. Elles ne sont pas aussi simples que ce que vous laissez entendre.
Ah mais je veux bien rediscuter du format, de la répartition des droits TV, etc... Sauf que comme dit juste au-dessus, je pense que les solutions ne sont pas simples.Friteuse a écrit : ↑03 oct. 2024, 16:07
J'ai du mal à comprendre comment ton argumentaire peut représenter "un grand oui" contre les privilèges des gros clubs et en même temps s'opposer à ce qu'on rediscute le format des compétitions européennes et de la plupart des ligues nationales (à travers les répartitions de droits TV par exemple) qui sont une implémentation très concrète de ce privilège vu que ce sont des processus cumulatifs: plus t'es gros, plus on te donne. Très logique d'un point de vue de marque, c'est un peu comme un score de crédit en fait, mais catastrophique pour l'intérêt sportif et la représentation d'un maximum de clubs à l'échelle nationale et continentale.
Personnellement, je ne suis pas pour l'égalité, mais pour l'équité. Je ne vois pas pourquoi on donnerait autant d'argent à Nantes qu'à l'ASSE, si l'ASSE faisait plus d'audiences, par exemple. Tout comme je ne suis pas pour que les femmes gagnent autant que les hommes footballeurs(ses) professionnel(le)s, car les revenus générés ne sont absolument pas les mêmes.
La logique du "plus t'es gros plus on te donne" n'est pas anormale : c'est logique que Brest gagne plus que Saint-Etienne en droits TV cette année, et encore heureux, même.
Ce qui n'est pas logique, c'est qu'on laisse des propriétaires de club faire absolument ceux qu'ils veulent : injecter 100M€ d'un coup sans générer le quart de ces revenus, acheter 3 clubs pour s'en servir de pouponnière au bénéfice du 4ème, faire pression sur les instances parce qu'on possède la chaine TV qui diffuse la ligue, etc... ça je le dénonce, ça c'est inéquitable.
Alors on peut toujours rediscuter de la répartition des droits TV qu'on pourrait rendre plus équitable certainement, mais je pense que le problème est bien plus profond que ça, et bien plus difficile à résoudre qu'il n'y parait.
C'est exactement ce que je décris juste au-dessus que je désigne quand je parle de foot business.
Que le foot soit un business et génère de l'argent est tout à fait normal pour moi.
C'est le trop de liberté au nom du "j'ai de l'argent, j'en fais gagner à tout le monde donc je fais ce que je veux" avec les ligues qui courbent l'échine devant les multipropriétaires milliardaires qui est catastrophique.
L'UEFA a bien tenté de réguler ça avec la règle des multiproprios interdits d'avoir 2 clubs dans la même compèt', ou la règle du fairplay financier... Résultat, tous sans exception ont contourné ces règles. On se demande bien pourquoi l'UEFA a laissé faire...
Le seul modèle de ligue où toutes les chances sont équitablement redistribuées chaque année (ou presque), sont les modèles de ligues fermées comme la NBA. Sauf que là aussi, y'a un énorme désavantage, parce qu'on est tous attachés aux petits clubs qui arrivent à gravir les échelons tant bien que mal, ce que ne permettent pas ces ligues fermées. Donc ce serait 1 pas en avant pour 3 pas en arrière.
Bref, mon propos est juste de dire que le problème va bien au-delà d'une répartition de droits TV, et que le modèle actuel pourrait fonctionner sans toutes ces dérives. Mais la politique du "toujours plus d'argent à générer" vient empêcher ça.
L'ASSE et sa caisse noire est un club historique pour moi, par exemple.Fabulo a écrit : ↑04 oct. 2024, 11:19
C’est quoi selon toi un club historique? Non parce que certains clubs que tu cites sont devenus historiques justement parce qu’ils ont triché, comme tu le dis. C’est le cas du Real qui a vu ses dettes effacées par le gvt espagnol, si je ne me trompe pas. C’est le cas du Barca aussi il me semble.
Pour nous, l’asse est un club historique, mais au regard de ceux qui ont une présence pérenne grâce à des largesses très importantes nous ne sommes pas grand chose. De plus, l’asse a fortement payé pour la caisse noire, alors que d’autres s’en sont sortis avec les félicitations du jury …Thobar a écrit : ↑04 oct. 2024, 15:09L'ASSE et sa caisse noire est un club historique pour moi, par exemple.Fabulo a écrit : ↑04 oct. 2024, 11:19
C’est quoi selon toi un club historique? Non parce que certains clubs que tu cites sont devenus historiques justement parce qu’ils ont triché, comme tu le dis. C’est le cas du Real qui a vu ses dettes effacées par le gvt espagnol, si je ne me trompe pas. C’est le cas du Barca aussi il me semble.
Je comprends cet argument, mais un système égalitaire viable ne pourrait l'être que si toute l'Europe s'y met aussi. Sinon ça mettra juste le championnat de L1 en-dessous des autres, en nivelant à la baisse le niveau des meilleures équipes, mathématiquement. Et déjà qu'on ne brille pas tant que ça en Europe... Sauf cette année, allez.Friteuse a écrit : ↑04 oct. 2024, 12:46
Ça c'est juste ta vision, elle n'a rien de normal ou d'anormal. On peut au contraire considérer que peu importe les audiences, chaque club est aussi essentiel que les autres au déroulement championnat et donc qu'ils devraient toucher à peu près la même somme. De toute manière, comment se fier à des audiences pour calculer ce que devraient percevoir des clubs quand les audiences passent à travers le filtre de diffusions en prime-time VS le samedi aprèm, avec des émissions qui te répètent à l'envi que le championnat ne vaut rien en-dehors des top clubs, parfois avec des collusions fortes entre certains clubs et le diffuseur ? Là aussi c'est de la triche, juste plus dissimulée.
Les aspects casse-gueule d'un système égalitaire seraient plutôt dans la transition entre les championnats pros + entre football amateur et pro, mais ça reste une vision qui se défend tout autant que l'élitisme (c'est le mot qu'a employé Aulas pour vanter le système que tu décris, je fais que le citer), motivée par une philosophie différente.
C'est pas le championnat de France de foot féminin qui n'est pas attractif, c'est le foot féminin tout court. C'est pas le débat donc on va pas en parler plus.Friteuse a écrit : ↑04 oct. 2024, 12:46 Le foot féminin pareil, c'est le serpent qui se mord la queue: on a un championnat qui se développe très lentement pour plusieurs raisons dont structurelles (requêtes des joueuses sur l'aménagement du terrain, aucune régulation sur comment les clubs doivent filer des sous à leur section féminine qui est juste du lest prêt à être largué en cas de coup dur financier cf Bordeaux, misogynie générale des instances...), donc on se plaint que le championnat n'est pas attractif pour justifier de ne pas lui accorder de crédit. Y'a rien de juste là-dedans, ce serait comme considérer qu'il est "juste" que les bonzaï soient tout petits alors qu'on les rempote exprès pour qu'ils le deviennent.
Complètement d'accord avec ça aussi.Friteuse a écrit : ↑04 oct. 2024, 12:46 La politique du "toujours plus d'argent à générer" fait partie intégrante du modèle depuis toujours, ce qui a changé au XXIème siècle c'est que les méthodes pour générer plus d'argent sont devenues plus fiables et institutionnalisées. Les dérives font partie intégrante du système et si la vision que j'ai présentée plus haut est sympa sur le papier, je doute franchement qu'une institution ait un jour le pouvoir d'imposer un truc comme ça parce qu'elle se ferait détruire sur le champ par tous les autres acteurs, c'est complètement contraire à tout ce pour quoi ils agissent. D'ailleurs nos institutions du foot, toutes vérolées qu'elles soient, perdent de l'influence dans leur capacité à réguler certains aspects du football comme le montre l'affaire Diarra (même si côté pile, ça pourrait mettre fin à des pratiques vraiment dégueulasses en termes de droit du travail) ou les multiples tentatives de championnats privés hors contrat qui vont bien finir par aboutir vu la tendance du moment.
On est bien d'accords. Aujourd'hui en France quand tu parles de l'ASSE, ça reste un club historique, à notre niveau. L'affaire des caisses noires est loin derrière.Fabulo a écrit : ↑04 oct. 2024, 15:21Pour nous, l’asse est un club historique, mais au regard de ceux qui ont une présence pérenne grâce à des largesses très importantes nous ne sommes pas grand chose. De plus, l’asse a fortement payé pour la caisse noire, alors que d’autres s’en sont sortis avec les félicitations du jury …Thobar a écrit : ↑04 oct. 2024, 15:09L'ASSE et sa caisse noire est un club historique pour moi, par exemple.Fabulo a écrit : ↑04 oct. 2024, 11:19
C’est quoi selon toi un club historique? Non parce que certains clubs que tu cites sont devenus historiques justement parce qu’ils ont triché, comme tu le dis. C’est le cas du Real qui a vu ses dettes effacées par le gvt espagnol, si je ne me trompe pas. C’est le cas du Barca aussi il me semble.
Ce que je voulais dire c’est que les fameux passe droit, il les ont eu depuis longtemps et c’est ce qui leur permet de toujours être là. Selon moi, il est contradictoire de dire qu’il faut des clubs prestigieux mais que ceux-ci doivent mériter leur présence.Thobar a écrit : ↑04 oct. 2024, 15:27On est bien d'accords. Aujourd'hui en France quand tu parles de l'ASSE, ça reste un club historique, à notre niveau. L'affaire des caisses noires est loin derrière.Fabulo a écrit : ↑04 oct. 2024, 15:21Pour nous, l’asse est un club historique, mais au regard de ceux qui ont une présence pérenne grâce à des largesses très importantes nous ne sommes pas grand chose. De plus, l’asse a fortement payé pour la caisse noire, alors que d’autres s’en sont sortis avec les félicitations du jury …Thobar a écrit : ↑04 oct. 2024, 15:09L'ASSE et sa caisse noire est un club historique pour moi, par exemple.Fabulo a écrit : ↑04 oct. 2024, 11:19
C’est quoi selon toi un club historique? Non parce que certains clubs que tu cites sont devenus historiques justement parce qu’ils ont triché, comme tu le dis. C’est le cas du Real qui a vu ses dettes effacées par le gvt espagnol, si je ne me trompe pas. C’est le cas du Barca aussi il me semble.
Là où je voulais en venir c'est OK le roi a aidé le Real, ils n'en ont pas payé le prix, soit, c'est plus le problème des espagnols que des autres au final car c'est leurs impôts qui ont épongé la dette. C'était il y a des années, allons de l'avant, et surtout faisons en sorte que ça n'arrive plus et que ça n'ait plus besoin d'arriver.
Je réagissais à ça. Pour moi ça a toujours été comme ça et les supermarques du foot moderne ont décollé... Dans les années 1930. Au moins. Parce qu'une foule estimée( par la police locale) à 90000 spectateurs tentant d'entrer par tous les moyens dans St. James Park pour le derby Newcastle-Sunderland au printemps 1901, je pense que c'est un signe évident que le football européen n'a pas attendu la télé/internet/M'Bappé et s'est très vite invité dans le quotidien des gens. Mais bon, disons les années 1930 parce que 80% des gros de maintenant ("les grandes marques prestigieuses") y sont déjà bien installés et y terrorisent déjà la concurrence dans leurs championnats respectifs. Et qu'il y a déjà cette culture du vedettariat footballistique dans chaque pays. Et que la 3ème coupe du monde de 1938, c'est déjà un ENORME truc avec des implications allant bien au-delà du sport.Friteuse a écrit : ↑03 oct. 2024, 20:04 "depuis la nuit des temps" c'est juste faux, les supermarques du foot moderne ont réellement décollé au XXIème siècle avec des ramifications qu'on peut retracer une ou deux décennies avant notamment avec la création de la PL.
"les inégalités se sont aggravées et on cherche aujourd'hui à les naturaliser en prétendant à tort que ça a toujours été comme ça, le pire étant que ça marche".
C'est surtout la fin des prix de transfert mirobolants pour des joueurs quelconques.herve043 a écrit : ↑04 oct. 2024, 14:30Je ne crois pas ce n'est pas la fin du contrat existant , la on parle d'un club qui libere un joueur , mais le joueur doit son salaire sur la durée du contrat restant pour rupture abusive et donc le club voulant acheter le joueur devait payer la somme du par le joueur licencié au club ex proprietaire du joueur .
Un peu comme si nous on vire un joueur a qui il reste 2 ans de contrats et qu'un club desireux d'acheter ce joueur libre du coup doivent nous payer les X millions de salaire que le joueur aurait touché chez nous.
Merci.Kreuzigue a écrit : ↑04 oct. 2024, 16:53Je réagissais à ça. Pour moi ça a toujours été comme ça et les supermarques du foot moderne ont décollé... Dans les années 1930. Au moins. Parce qu'une foule estimée( par la police locale) à 90000 spectateurs tentant d'entrer par tous les moyens dans St. James Park pour le derby Newcastle-Sunderland au printemps 1901, je pense que c'est un signe évident que le football européen n'a pas attendu la télé/internet/M'Bappé et s'est très vite invité dans le quotidien des gens. Mais bon, disons les années 1930 parce que 80% des gros de maintenant ("les grandes marques prestigieuses") y sont déjà bien installés et y terrorisent déjà la concurrence dans leurs championnats respectifs. Et qu'il y a déjà cette culture du vedettariat footballistique dans chaque pays. Et que la 3ème coupe du monde de 1938, c'est déjà un ENORME truc avec des implications allant bien au-delà du sport.Friteuse a écrit : ↑03 oct. 2024, 20:04 "depuis la nuit des temps" c'est juste faux, les supermarques du foot moderne ont réellement décollé au XXIème siècle avec des ramifications qu'on peut retracer une ou deux décennies avant notamment avec la création de la PL.
"les inégalités se sont aggravées et on cherche aujourd'hui à les naturaliser en prétendant à tort que ça a toujours été comme ça, le pire étant que ça marche".
Depuis, c'est sûr, ça a évolué comme tu le dis. Pas dans le bon sens, c'est sûr aussi. Tu évoques l'avancée dans les stades du capitalisme, la concentration en monopoles... Mais bien avant les groupes multi-propriétaires du XXIème siècle, ça existait déjà! La création de l'AS Rome (1925-27) , c'est une concentration de moyens, une fusion-acquisition avec un nouveau nom fédérateur en vue de créer un poids lourd du calcio et d'obtenir immédiatement une plus grosse part du gâteau. Pareil à Genova avec deux clubs de quartier qui s'unissent pour le meilleur et supplantent le vrai club historique de la cité.
Bien avant notre siècle, avant l'arrêt Bosman, avant la création de la PL ou la création de la LDC, les clubs de villes moyennes en Angleterre ou en Italie souffraient déjà de ces efforts de "concentration" et "rationalisations". Une dizaine des clubs des années fondatrices de la série A n'y figuraient plus dès 1960. En Angleterre, au tournant des années 70-80, le président d'Aston Villa avait fait scandale en déclarant que pour lui, il n'y avait pas d'avenir à long terme pour Wolverhampton ou West Bromwich Albion en première division. Il avait cité en exemple un membre de l'insupportable groupe pop Duran Duran dont le papa supportait WBA et qui lui supportait Aston Villa... WBA, c'était le passé. Villa serait l'avenir (Note bien qu'il incluait dans l'avenir Birmingham City, parce qu'une "grande agglomération doit avoir son derby"...Comme à Milan, Madrid ou Munich (le M1860 respirait encore)
Si les Wolves sont toujours vaillants ces jours-ci, un paquet de clubs professionnels du grand Londres et du nord de l'Angleterre, de Lombardie, de Vénétie ou de Toscane -chacun avec sa propre culture, une vraie tifoseria, une vraie implantation locale et même, parfois, un palmarès- ont aujourd'hui accepté l'idée qu'ils ne reverront sans doute jamais la première division devenue Premier League ou la Serie A. Et s'ils reviennent au premier échelon un jour, ce sera pour y galérer. Luton Town qui monte, l'an dernier, c'était une incongruité. Pour les financiers de la PL c'était une atrocité.
Un grand club de foot pro européen, c'est comme une franchise de sport U.S. C'est une trademark. Une marque déposée. Pour faire du bizness. Ses supporters au sens large sont des clients. Des clients fidèles. A la billetterie, ils paient pour consommer du spectacle sportif. Ils achètent aussi des produits dérivés aux couleurs de leur équipe. Une manière de s'identifier à son club, sa tribu, comme le bourgeois des hauteurs de Tivoli s'habille chez Brioni pour s'identifier à sa tribu à lui.
Les grandes marques ont beaucoup de clients, partout dans le monde. Man United a des millions de "clients" en Asie. Everton ne vend que 70000 maillots entre la Chine, le Japon et la Corée. Everton; club historique et populaire voudrait devenir une grande marque, comme Man United. En attendant, il attire des repreneurs comme John Textor. Les vraies grandes marques, historiques ou pas, génèrent de l'argent. Il faut des grandes marques que tout le monde connait. Parce que c'est vendeur. Depuis les temps heroiques, certaines grandes marques ont périclité et disparu des rayons (Pro Patria, RC Paris...) d'autres ont eu des hauts et des bas au niveau parts de marché, d'autres, des nouvelles, sont apparues même très récemment : PSG des Qatari, Manchester City, même si bien sûr je ne place pas les 2 clubs sur le même plan. Les Citizens c'est 140 ans d'histoire, une rivalité avec Man U devenue très vite incontournable (il y a un article de 1938 du New York Times sur le derby mancunien dans le ton de "nos sports professionnels se portent bien, mais la vraie ferveur, on la trouve dans l'English football.")
City, c'est aussi une C2 gagnée 27 ans avant le PSG et 2 ans avant... sa création.
Les marques naissent, vivent, grandissent, vieillissent, gagnent ou perdent, sont sans pitié pour leurs concurrents et parfois elles meurent. Et on passe à autre chose. Moins de 10 ans après la fin du grand Racing, les Parisiens avaient déjà adopté le nouveau yaourt PSG. En dehors de l'Allemagne, tout le monde a oublié qu'il y avait un 2ème club à Munich, ex-copropriétaire de l'Allianz Arena, qui avait encore attiré 59000 spectateurs pour un match de barrages contre un club de Bundesliga3 en 2017. La marque TSV 1860 existe encore mais est aujourd'hui introuvable dans les rayons des supermarchés. C'est comme ça, ça va vite.
En fait, il n'y a rien de fondamentalement nouveau dans le football de 2024. Les sponsors, annonceurs? les abords de St.James Park en 1901 étaient probablement couverts de panneaux publicitaires. Le merchandising? Dans une nouvelle de la fin des années 1920, DH Lawrence raconte l'amourette entre un ouvrier et une jeune femme qui vend des écharpes et des bonnets aux couleurs de Notts County le samedi à l'entrée du stade. L'hypermerchandising qu'on connait aujourd'hui, ça vient en droite ligne de son petit stand, avec les méthodes et les moyens des franchises des sports U.S. Les transferts? Les erreurs d'arbitrage? Les polémiques? Les stars ? ça faisait déjà les choux gras de la presse généraliste et des revues spécialisées dans les années 30. L''hypermédiatisation" elle aussi est déjà là -c'est juste qu'un media de l'époque n'avait pas la puissance décuplée, internetisée de ceux d'aujourd'hui. La Gazzetta dello Sport décuple son tirage entre 1928 et 1938 et c'est à 95% dû au calcio. Et bien avant la création du mythique Tutto il calcio minuto per minuto à la fin des années 50, la RAI expérimente dans les années 30 des diffusions de grands matches importants en direct à la radio. Et oui, il y a beaucoup, beaucoup d'auditeurs, à la maison ou dans les cafés, jusque dans les coins les plus reculés, et les auditeurs en question se mettent vite à penser que ces joueurs des clubs de Milan ou de Turin, ou de ce Bologna cher au Duce, ils semblent quand même plus sexy que ceux du pauvre club de série C qui vivote à 25km de chez eux.
Ici, au moment moment, Pierre Guichard se désespère. Les débuts de l'ASS professionnelle sont difficiles et le président s'aperçoit que le rival intramuros "Sporting Club de St-Etienne" -maillots rouges, couleur du Forez- a gardé sa "clientèle". En fait, le Sporting qui a échoué dans sa tentative d'accéder au professionnalisme (malgré l'appui de la mairie et des patrons de la mine) attire bien plus de public en tant que club amateur dans le cadre de confrontations "locales" que les matches pro des Verts à Geoffroy-Guichard. Guichard fils l'a mauvaise, il soudoie la presse locale pour qu'elle mette ze spotlight sur les Verts mais La Tribune reçoit alors des centaines de lettres réclamant plus de couverture du Sporting... qui atteindra encore les 32ème de finale de la Coupe de France en 1936. Tel le chevalier Jean-Luc de Lagardère, vexé, Guichard décide alors d'investir. Massivement. Si elle veut avoir la moindre chance de figurer au niveau national, il faut que l'ASS devienne très vite la marque unique dans le rayon football de la ville. C'est une question de survie pour le club et c'est aussi une affaire personnelle pour Guichard que la bourgeoisie locale (dont les puissants industriels) regarde un peu de travers, lui et sa famille d'épiciers qui ont réussi. C'est alors le début des Verts dans la D2 des années 30 surnommés l'"équipe des millionnaires". Coach British, gros salaires, recrutement à la pelle et pas forcément optimal. (Litote) Guichard apprend vite et fait quand même venir Ignaz Tax et Ivan Beck. Tu te rappelles quand Bompard a fait venir Alex et Aloisio pour une bouchée de pain en 1999 ? Ignaz Tax et Ivan Beck, c'est un peu comme si Bompard avait fait venir Bergkamp et Titi Henry en 1999 mais en D2 et pour... beaucoup, beaucoup plus de bouchées de pain. Sur un site consacré au Servette, son club précédent, on peut lire dans la biographie de Tax qu'il fut la première vraie star de l'ASSE. Et que les spectateurs reprenaient en cœur le refrain de la chanson Ignace, de Fernandel... 43 ans avant qu'il est beau le petit Rocheteau, presque 90 ans avant que Vert83 n'uploade sur YT une ritournelle dédiée à Nanasi (la preuve absolue qu'il voulait venir à Sainté.) Et, ça prendra 3 ans mais l'ASSE achètera sa place en D1. Comme le PSG version Visit Qatar a fini par acheter sa place en Ligue des Champignons.
Tout est déjà en place dès les années 1930.
Pour moi, le Gang de la Super League que tu évoques, c'est juste l'aboutissement d'un phénomène. Pas un phénomène nouveau. Et en aucun cas un truc sans précédent. Il existe depuis belle lurette de l'autre côté de l'Atlantique et est directement basé sur le principes des Ligues Majeures du sport américain. Des franchises, dans une ligue fermée. Des clubs-marques, avec des centaines de milliers de gamins de part le monde qui portent cet après-midi une casquette des Yankees sans rien comprendre aux règles du baseball.
La nouvelle version de la LDC, c'est en gros une compétition avec une première phase de type "saison régulière" qui ne sert pas à grand chose à part gagner des sous. Après il y aura les "séries", la phase finale. Le gang dont tu parles y figurera sans doute mais il y aura une exception, une surprise (demi-surprise) c'est presque obligé. Ce sera la beauté du sport. Bien sûr en Europe, pas de ligue fermée, quelle horreur. Il est important que le champion d'Estonie ait le droit de concourir et puisse théoriquement gagner la compétition. Bon, il devra sans doute d'abord se taper une série de tours préliminaires: des matches traquenard sous le cagnard d'été face à des clubs le plus souvent bien mieux structurés parce que dans le foot on est Man City ou on est toujours le fauché de quelqu'un. Ensuite, si par miracle Tallin City est encore là (froncement de sourcil du représentant de l'UEFA), le petit poucet intégrera une ligue où il n'a strictement aucune chance d'exister. Mais théoriquement, Tallin City peut gagner la Ligue des Champions dès 2026. Moi, j'y crois. Ils peuvent le faire. Je peux aussi gagner l'Euromillions, hein. C'est vous qui êtes négatifs. Et théoriquement, n'importe quel club français affilié à la FFF peut gagner la Coupe de France. Les invités surprises dans le tableau final sont déjà plus nombreux qu'en LDC mais bon, au pire le Calais du moment prendra 4-0 au Stade de France. Y'a des limites. Le sport professionnel c'est de l'entertainment et Il faut que le spectacle sportif soit vendeur. Au delà de l'aspect novelty, qu'est-ce-que tu peux bien vendre avec l'équipe de Calais en finale de la Coupe ? Des actions Eurotunnel ? Et Brest en LDC ? ça va 5 minutes les ploucs. Dans la LDC comme en PL, comme en série A, comme en coupe de France, comme partout en Europe, il y a des "franchises" et des petits poucets, des PSG et des PFC des Bayern et des Munich 1860, des VIPs et des intrus, des Man City et des Notts County... Et à la fin, ce sont les franchises qui gagnent.
Finalement, pour revenir à la LDC, c'est pas un peu bizarre qu'on club d'un grand championnat puisse y participer sans être champion de son pays ? Que, de facto, un club d'un grand championnat qui n'a jamais été champion de son pays puisse participer à la LDC? Et même la gagner? Est-ce que ça voudrait dire qu'en Europe, on ne veut pas se l'avouer mais ça fait un bail que l'UEFA qui refuse par principe l'idée de "ligue fermée" a entériné l'existence d'un gang de super league qu'il faut protéger à tout prix et qui doit avoir une place en LDC chaque saison?
"L'Europe depuis 1945, c'est le cynisme des Américains combiné à l'hypocrisie des Soviétiques." (Gregor von Rezzori)
Eh je m'insurge, c'est une super chanson de soirée de début d'automne The Chauffeur
Les circonstances n’ont pas été de notre côté non plus…inconnuvert a écrit : ↑02 oct. 2024, 10:56Ça c'est sur. Nous on a été incapable de le faire depuis 40 ans.l.angevert a écrit : ↑02 oct. 2024, 09:36En attendant ils se prennent une bonne tranche de kifinconnuvert a écrit : ↑02 oct. 2024, 09:31Brest bosse bien. Cette phrase on l'entend dès qu'un club fait un bon résultat. Oui Brest a fait une saison incroyable. Oui Brest kiffe de fou et tant mieux pour eux.Marée verte a écrit : ↑02 oct. 2024, 03:47Bien dit !Tylith a écrit : ↑01 oct. 2024, 23:19 En tout cas ça valait le coup de truquer le championnat en donnant toujours plus aux plus riches pour qu'ils jouent tous les ans la coupe d'europe.
Grâce à ça le foot français collectionne les trophées européen et est au beau fixe, les droits tvs augmentent drastiquement et l'intérêt du championnat fait que de plus en plus de monde regarde.
Il aurait été dommage qu'un petit club du finistère se qualifie et coûte des points européen à la france en se faisant humilier chaque milieu de semaine comme un vulgaire petit club phocéen.
Le fameux big "four" à la française.
Le pire c'est que les présidents des " petits" clubs valident ces idées.
On va m'expliquer que Brest a joué des Autrichiens, n'empêche que ce club bosse bien et ne se prend pas pour un autre. Une ligne directrice claire et un budget respecté.
Surtout chacun est à sa place, président, directeur sportif et coach. Et le club reste le plus important.
Je crains qu'ils vont rapidement rentrer dans le rang.
Ils ne seront pas européens la saison prochaine je pense. Puis pourquoi pas une relégation dans les 5 années à venir. C'est le lot des petits face aux gros. C'est bien la tout le problème.