Pilou a écrit : ↑12 janv. 2022, 16:00
Et au cas où ce n'est pas Clerc pour l'ASSE. On était un club bien géré (pour Ligue 1), plutôt à l'équilibre, avec une balance de transferts positive qui couvrait le léger déficit structurel tout en renouvelant l'effectif. Ce n'était pas un long fleuve tranquille, il y a toujours des erreurs de recrutement, des joueurs ou de staff, mais de manière générale le club arrivait à compenser ces erreurs. Et investissait le surplus d'argent dans les infrastructures (achat du centre de formation) ou le futur (les bonnes générations 1999-2001 qu'on a sorti, elles ont été recrutées partout en France autour de 2014). Même si selon moi depuis 2015 ça a commencé a être plus "on compense des erreurs" que "on choisit nos investissements", ce n'était pas si mal.
Ensuite, en 2018, les propriétaires ont eu l'idée d'essayer d'enclencher une spirale positive. D'abord avec un investisseur (Peak6), puis en changeant d'approche quand l'annonce Mediapro a été faite. Un afflux important d'argent et l'idée (pas si bête sur papier) a été de dépenser cet argent avant les autres clubs, pour démarrer avant eux. Emprunts fait, investissements sportifs importants... et échec. Car non seulement l'argent Mediapro qu'on a dépensé a fini par ne pas arriver, mais en plus la crise sanitaire détruit les autres sources de revenu. Bref, on a espéré passer au palier supérieur et on se retrouve au contraire, au niveau inférieur.
Tout ce que le club fait depuis l'arrivée de Puel est de freiner au maximum cette chute, d'arrêter cette spirale négative, pour retrouver un équilibre de fonctionnement. Et voir ensuite comment faire pour redémarrer un cycle.
Je ne comprends pas pourquoi tu fais très bien le lien entre dépenses de masse salariale et résultats et donc recettes dans ton raisonnement initial et que tu fais totalement disparaître cette dimension pour expliquer l'après 2020. Le choix de gestion effectué en 2020 produit une accélération de la dégringolade de l'ASSE, elle ne la freine manifestement pas, malgré la chance énorme d'avoir réalisé deux ventes exceptionnelles. En sabrant dans les dépenses salariales, les résultats et les recettes se sont effondrés. La valeur de l'effectif est en chute libre. Si l'ASSE arrive demain en L2 avec l'effectif qui sera le sien en juin 2022, cette politique aura été un énorme échec. Les comptes seront peut-être bien propres, mais la situation du club sera bien pire à celle d'une ASSE qui aurait maintenu un train de vie plus élevé et avec un peu plus d'endettement (dans certaines proportions). Ca se voit avec un autre indicateur financier, la valeur du club qui est aussi manifestement en chute libre comme l'illustre les atermoiements du processus de vente.
L'année prochaine, dans une ASSE en L2, les comptes seront bien propres, mais l'ampleur des investissements nécessaires à une remontée en haut, en omettant même toute la réussite qu'il faut avoir, nous éloignera durablement du haut du tableau de L1. Il faudra alors trouver un investisseur bien spécifique, rachetant le club pas cher mais ayant une surface financière importante en spéculant sur une réussite à 5/6 ans. Je pense que c'est plus difficile à trouver qu'un acheteur d'une ASSE en D1 à un prix plus élevé et avec un endettement plus important.
Ce que tu ne prends pas en compte dans ce raisonnement, c'est le surendettement dans lequel le club était rentré en 2018. D'ailleurs Pilou est sympa de parler seulement d'anticipation des revenus Médiapro pour justifier cette politique, en vérité le mercato d'hiver sous JLG a été validé par la direction sous la panique.
Pour revenir au problème du surendettement, il faut comprendre que dans cette situation il y a impossibilité de s'endetter plus, car les montants, les taux et les délais deviennent ingérables, et qu'en plus il faut se désendetter massivement et rapidement. C'est à ça qu'ont servi les ventes de Saliba et Cabella, en partie réinvesties (Boudebouz au moins) mais qui ont surtout permis de rembourser des échéances de prêts bancaires. La vente de Fofana, elle, aura surtout servie à payer les salaires de l'année 2020-2021 et donc d'éviter le dépôt de bilan ; il était probablement impossible d'en réinvestir une partie.
Un club n'est pas comparable à un ménage surendetté qui a des revenus fixes et qui peut donc se désendetter en diminuant ses dépenses et en vendant son patrimoine.
Un club est un organisme économique dont les recettes diminuent lorsqu'il diminue ses dépenses. Vouloir se désendetter "massivement et rapidement" est justement le coeur de l'erreur. On se sort de ce type de situation en restructurant sa dette pour se désendetter sur un terme plus long. Essayer de récupérer la situation sur un temps court est une catastrophe. Le FMI a littéralement fait crever des pays pauvres et endettés dans les années 80 et 90 de la même manière avec une vision étroitement comptable (les plans d'ajustement strcuturel). Nous on va descendre en L2, ce qui bien entendu est moins grave dans l'absolu.
Re: Dernières News du ballon rond (4)
Publié : 12 janv. 2022, 20:33
par Stephdu83
Les demi finales de coupe d'Espagne en Arabie saoudite saleté de foot moderne
Re: Dernières News du ballon rond (4)
Publié : 12 janv. 2022, 20:33
par masb42
Si le Real fait mbappe la saison prochaine, l'attaque avec Benzema et vinicius........
Le brésilien est entrain de prendre une sacrée dimension
Re: Dernières News du ballon rond (4)
Publié : 12 janv. 2022, 20:35
par dimi
Stephdu83 a écrit : ↑12 janv. 2022, 20:33
Les demi finales de coupe d'Espagne en Arabie saoudite saleté de foot moderne
C est quoi cette super coupe d espagne ?
C est le nouveau nom de la coupe du roi ?
Ou c est une autre compétition ?
Stephdu83 a écrit : ↑12 janv. 2022, 20:33
Les demi finales de coupe d'Espagne en Arabie saoudite saleté de foot moderne
C est quoi cette super coupe d espagne ?
C est le nouveau nom de la coupe du roi ?
Ou c est une autre compétition ?
Non c est une autre compétition il me semble
C est du grand n'importe quoi franchement
Tout est bon pour se faire du blé
Cette coupe existe depuis un certains temps 82 , ok en 2020, ils sont passes dec2 à 4
La Supercoupe d'Espagne de football (en espagnol : Supercopa de España de fútbol) est une compétition de football opposant le vainqueur du Championnat d'Espagne au vainqueur de la Coupe d'Espagne, disputée en matchs aller-retour. Jusqu'en 1995, en cas de doublé Coupe-Championnat par une équipe, le trophée lui était remis automatiquement. Depuis, c'est le finaliste de la Coupe qui affronte le vainqueur du doublé Coupe-Championnat. En 2018, la compétition se déroule sur un seul match. À partir de janvier 2020, la Supercoupe se dispute en format Final Four avec quatre équipes.
Pilou a écrit : ↑12 janv. 2022, 16:00
Et au cas où ce n'est pas Clerc pour l'ASSE. On était un club bien géré (pour Ligue 1), plutôt à l'équilibre, avec une balance de transferts positive qui couvrait le léger déficit structurel tout en renouvelant l'effectif. Ce n'était pas un long fleuve tranquille, il y a toujours des erreurs de recrutement, des joueurs ou de staff, mais de manière générale le club arrivait à compenser ces erreurs. Et investissait le surplus d'argent dans les infrastructures (achat du centre de formation) ou le futur (les bonnes générations 1999-2001 qu'on a sorti, elles ont été recrutées partout en France autour de 2014). Même si selon moi depuis 2015 ça a commencé a être plus "on compense des erreurs" que "on choisit nos investissements", ce n'était pas si mal.
Ensuite, en 2018, les propriétaires ont eu l'idée d'essayer d'enclencher une spirale positive. D'abord avec un investisseur (Peak6), puis en changeant d'approche quand l'annonce Mediapro a été faite. Un afflux important d'argent et l'idée (pas si bête sur papier) a été de dépenser cet argent avant les autres clubs, pour démarrer avant eux. Emprunts fait, investissements sportifs importants... et échec. Car non seulement l'argent Mediapro qu'on a dépensé a fini par ne pas arriver, mais en plus la crise sanitaire détruit les autres sources de revenu. Bref, on a espéré passer au palier supérieur et on se retrouve au contraire, au niveau inférieur.
Tout ce que le club fait depuis l'arrivée de Puel est de freiner au maximum cette chute, d'arrêter cette spirale négative, pour retrouver un équilibre de fonctionnement. Et voir ensuite comment faire pour redémarrer un cycle.
Je ne comprends pas pourquoi tu fais très bien le lien entre dépenses de masse salariale et résultats et donc recettes dans ton raisonnement initial et que tu fais totalement disparaître cette dimension pour expliquer l'après 2020. Le choix de gestion effectué en 2020 produit une accélération de la dégringolade de l'ASSE, elle ne la freine manifestement pas, malgré la chance énorme d'avoir réalisé deux ventes exceptionnelles. En sabrant dans les dépenses salariales, les résultats et les recettes se sont effondrés. La valeur de l'effectif est en chute libre. Si l'ASSE arrive demain en L2 avec l'effectif qui sera le sien en juin 2022, cette politique aura été un énorme échec. Les comptes seront peut-être bien propres, mais la situation du club sera bien pire à celle d'une ASSE qui aurait maintenu un train de vie plus élevé et avec un peu plus d'endettement (dans certaines proportions). Ca se voit avec un autre indicateur financier, la valeur du club qui est aussi manifestement en chute libre comme l'illustre les atermoiements du processus de vente.
L'année prochaine, dans une ASSE en L2, les comptes seront bien propres, mais l'ampleur des investissements nécessaires à une remontée en haut, en omettant même toute la réussite qu'il faut avoir, nous éloignera durablement du haut du tableau de L1. Il faudra alors trouver un investisseur bien spécifique, rachetant le club pas cher mais ayant une surface financière importante en spéculant sur une réussite à 5/6 ans. Je pense que c'est plus difficile à trouver qu'un acheteur d'une ASSE en D1 à un prix plus élevé et avec un endettement plus important.
Ce que tu ne prends pas en compte dans ce raisonnement, c'est le surendettement dans lequel le club était rentré en 2018. D'ailleurs Pilou est sympa de parler seulement d'anticipation des revenus Médiapro pour justifier cette politique, en vérité le mercato d'hiver sous JLG a été validé par la direction sous la panique.
Pour revenir au problème du surendettement, il faut comprendre que dans cette situation il y a impossibilité de s'endetter plus, car les montants, les taux et les délais deviennent ingérables, et qu'en plus il faut se désendetter massivement et rapidement. C'est à ça qu'ont servi les ventes de Saliba et Cabella, en partie réinvesties (Boudebouz au moins) mais qui ont surtout permis de rembourser des échéances de prêts bancaires. La vente de Fofana, elle, aura surtout servie à payer les salaires de l'année 2020-2021 et donc d'éviter le dépôt de bilan ; il était probablement impossible d'en réinvestir une partie.
Un club n'est pas comparable à un ménage surendetté qui a des revenus fixes et qui peut donc se désendetter en diminuant ses dépenses et en vendant son patrimoine.
Un club est un organisme économique dont les recettes diminuent lorsqu'il diminue ses dépenses. Vouloir se désendetter "massivement et rapidement" est justement le coeur de l'erreur. On se sort de ce type de situation en restructurant sa dette pour se désendetter sur un terme plus long. Essayer de récupérer la situation sur un temps court est une catastrophe. Le FMI a littéralement fait crever des pays pauvres et endettés dans les années 80 et 90 de la même manière avec une vision étroitement comptable (les plans d'ajustement strcuturel). Nous on va descendre en L2, ce qui bien entendu est moins grave dans l'absolu.
Ce que tu ne mesures pas, je pense, c'est le fait que le temps court pour se désendetter a été décidé AVANT le superfail Mediapro, pas après. Il est fort probable que nous n'aurions jamais pu négocier de tels emprunts à long terme. C'était une forme de "Dailly sauvage", en quelque sorte.
Par contre, après, soit nos créditeurs n'ont pas voulu rééchelonner, soit le club a décidé de ne pas essayer d'obtenir le rééchelonnement - ça on ne sait pas. Mais connaissant Roro, on peut légitimement pencher vers la première solution.
Un club de foot n'est certes pas un ménage, mais c'est loin d'être un État. Le FMI a mené des politiques criminelles en imposant du très court terme à des acteurs étatiques à qui on n'a pas laissé le bénéfice du temps long par pur idéologie orthodoxe et dégueulasse.
Un club de foot, lui, il n'a aucun actif comparable à ceux d'un État, et il n'en a pas la prévisibilité économique. La martingale "investir suffit à engendrer les revenus", elle ne marche qu'à des niveaux stratosphériques type PSG, où tu atteins un tel niveau de supériorité économique que l'aléa sportif n'existe plus.
Pilou a écrit : ↑12 janv. 2022, 16:00
Et au cas où ce n'est pas Clerc pour l'ASSE. On était un club bien géré (pour Ligue 1), plutôt à l'équilibre, avec une balance de transferts positive qui couvrait le léger déficit structurel tout en renouvelant l'effectif. Ce n'était pas un long fleuve tranquille, il y a toujours des erreurs de recrutement, des joueurs ou de staff, mais de manière générale le club arrivait à compenser ces erreurs. Et investissait le surplus d'argent dans les infrastructures (achat du centre de formation) ou le futur (les bonnes générations 1999-2001 qu'on a sorti, elles ont été recrutées partout en France autour de 2014). Même si selon moi depuis 2015 ça a commencé a être plus "on compense des erreurs" que "on choisit nos investissements", ce n'était pas si mal.
Ensuite, en 2018, les propriétaires ont eu l'idée d'essayer d'enclencher une spirale positive. D'abord avec un investisseur (Peak6), puis en changeant d'approche quand l'annonce Mediapro a été faite. Un afflux important d'argent et l'idée (pas si bête sur papier) a été de dépenser cet argent avant les autres clubs, pour démarrer avant eux. Emprunts fait, investissements sportifs importants... et échec. Car non seulement l'argent Mediapro qu'on a dépensé a fini par ne pas arriver, mais en plus la crise sanitaire détruit les autres sources de revenu. Bref, on a espéré passer au palier supérieur et on se retrouve au contraire, au niveau inférieur.
Tout ce que le club fait depuis l'arrivée de Puel est de freiner au maximum cette chute, d'arrêter cette spirale négative, pour retrouver un équilibre de fonctionnement. Et voir ensuite comment faire pour redémarrer un cycle.
Je ne comprends pas pourquoi tu fais très bien le lien entre dépenses de masse salariale et résultats et donc recettes dans ton raisonnement initial et que tu fais totalement disparaître cette dimension pour expliquer l'après 2020. Le choix de gestion effectué en 2020 produit une accélération de la dégringolade de l'ASSE, elle ne la freine manifestement pas, malgré la chance énorme d'avoir réalisé deux ventes exceptionnelles. En sabrant dans les dépenses salariales, les résultats et les recettes se sont effondrés. La valeur de l'effectif est en chute libre. Si l'ASSE arrive demain en L2 avec l'effectif qui sera le sien en juin 2022, cette politique aura été un énorme échec. Les comptes seront peut-être bien propres, mais la situation du club sera bien pire à celle d'une ASSE qui aurait maintenu un train de vie plus élevé et avec un peu plus d'endettement (dans certaines proportions). Ca se voit avec un autre indicateur financier, la valeur du club qui est aussi manifestement en chute libre comme l'illustre les atermoiements du processus de vente.
L'année prochaine, dans une ASSE en L2, les comptes seront bien propres, mais l'ampleur des investissements nécessaires à une remontée en haut, en omettant même toute la réussite qu'il faut avoir, nous éloignera durablement du haut du tableau de L1. Il faudra alors trouver un investisseur bien spécifique, rachetant le club pas cher mais ayant une surface financière importante en spéculant sur une réussite à 5/6 ans. Je pense que c'est plus difficile à trouver qu'un acheteur d'une ASSE en D1 à un prix plus élevé et avec un endettement plus important.
Ce que tu ne prends pas en compte dans ce raisonnement, c'est le surendettement dans lequel le club était rentré en 2018. D'ailleurs Pilou est sympa de parler seulement d'anticipation des revenus Médiapro pour justifier cette politique, en vérité le mercato d'hiver sous JLG a été validé par la direction sous la panique.
Pour revenir au problème du surendettement, il faut comprendre que dans cette situation il y a impossibilité de s'endetter plus, car les montants, les taux et les délais deviennent ingérables, et qu'en plus il faut se désendetter massivement et rapidement. C'est à ça qu'ont servi les ventes de Saliba et Cabella, en partie réinvesties (Boudebouz au moins) mais qui ont surtout permis de rembourser des échéances de prêts bancaires. La vente de Fofana, elle, aura surtout servie à payer les salaires de l'année 2020-2021 et donc d'éviter le dépôt de bilan ; il était probablement impossible d'en réinvestir une partie.
Un club n'est pas comparable à un ménage surendetté qui a des revenus fixes et qui peut donc se désendetter en diminuant ses dépenses et en vendant son patrimoine.
Un club est un organisme économique dont les recettes diminuent lorsqu'il diminue ses dépenses. Vouloir se désendetter "massivement et rapidement" est justement le coeur de l'erreur. On se sort de ce type de situation en restructurant sa dette pour se désendetter sur un terme plus long. Essayer de récupérer la situation sur un temps court est une catastrophe. Le FMI a littéralement fait crever des pays pauvres et endettés dans les années 80 et 90 de la même manière avec une vision étroitement comptable (les plans d'ajustement strcuturel). Nous on va descendre en L2, ce qui bien entendu est moins grave dans l'absolu.
Ce que tu ne mesures pas, je pense, c'est le fait que le temps court pour se désendetter a été décidé AVANT le superfail Mediapro, pas après. Il est fort probable que nous n'aurions jamais pu négocier de tels emprunts à long terme. C'était une forme de "Dailly sauvage", en quelque sorte.
Par contre, après, soit nos créditeurs n'ont pas voulu rééchelonner, soit le club a décidé de ne pas essayer d'obtenir le rééchelonnement - ça on ne sait pas. Mais connaissant Roro, on peut légitimement pencher vers la première solution.
Un club de foot n'est certes pas un ménage, mais c'est loin d'être un État. Le FMI a mené des politiques criminelles en imposant du très court terme à des acteurs étatiques à qui on n'a pas laissé le bénéfice du temps long par pur idéologie orthodoxe et dégueulasse.
Un club de foot, lui, il n'a aucun actif comparable à ceux d'un État, et il n'en a pas la prévisibilité économique. La martingale "investir suffit à engendrer les revenus", elle ne marche qu'à des niveaux stratosphériques type PSG, où tu atteins un tel niveau de supériorité économique que l'aléa sportif n'existe plus.
Merci. En effet un club de foot est une entreprise et sa gestion est par nature plus proche de celle d'un particulier que celle d'un État (dette privée vs. dette publique). Un État a aussi - normalement - le pouvoir de création monétaire comme levier de désendettement. Sinon, pour voir les dégâts des plans d'austérité imposés à un État, pas besoin de remonter aux années 80-90, suffit de voir ce qu'on a fait à la Grèce en Europe (mais j'arrête là avant qu'on se fasse taper sur les doigts).
Pilou a écrit : ↑12 janv. 2022, 16:00
Et au cas où ce n'est pas Clerc pour l'ASSE. On était un club bien géré (pour Ligue 1), plutôt à l'équilibre, avec une balance de transferts positive qui couvrait le léger déficit structurel tout en renouvelant l'effectif. Ce n'était pas un long fleuve tranquille, il y a toujours des erreurs de recrutement, des joueurs ou de staff, mais de manière générale le club arrivait à compenser ces erreurs. Et investissait le surplus d'argent dans les infrastructures (achat du centre de formation) ou le futur (les bonnes générations 1999-2001 qu'on a sorti, elles ont été recrutées partout en France autour de 2014). Même si selon moi depuis 2015 ça a commencé a être plus "on compense des erreurs" que "on choisit nos investissements", ce n'était pas si mal.
Ensuite, en 2018, les propriétaires ont eu l'idée d'essayer d'enclencher une spirale positive. D'abord avec un investisseur (Peak6), puis en changeant d'approche quand l'annonce Mediapro a été faite. Un afflux important d'argent et l'idée (pas si bête sur papier) a été de dépenser cet argent avant les autres clubs, pour démarrer avant eux. Emprunts fait, investissements sportifs importants... et échec. Car non seulement l'argent Mediapro qu'on a dépensé a fini par ne pas arriver, mais en plus la crise sanitaire détruit les autres sources de revenu. Bref, on a espéré passer au palier supérieur et on se retrouve au contraire, au niveau inférieur.
Tout ce que le club fait depuis l'arrivée de Puel est de freiner au maximum cette chute, d'arrêter cette spirale négative, pour retrouver un équilibre de fonctionnement. Et voir ensuite comment faire pour redémarrer un cycle.
Je ne comprends pas pourquoi tu fais très bien le lien entre dépenses de masse salariale et résultats et donc recettes dans ton raisonnement initial et que tu fais totalement disparaître cette dimension pour expliquer l'après 2020. Le choix de gestion effectué en 2020 produit une accélération de la dégringolade de l'ASSE, elle ne la freine manifestement pas, malgré la chance énorme d'avoir réalisé deux ventes exceptionnelles. En sabrant dans les dépenses salariales, les résultats et les recettes se sont effondrés. La valeur de l'effectif est en chute libre. Si l'ASSE arrive demain en L2 avec l'effectif qui sera le sien en juin 2022, cette politique aura été un énorme échec. Les comptes seront peut-être bien propres, mais la situation du club sera bien pire à celle d'une ASSE qui aurait maintenu un train de vie plus élevé et avec un peu plus d'endettement (dans certaines proportions). Ca se voit avec un autre indicateur financier, la valeur du club qui est aussi manifestement en chute libre comme l'illustre les atermoiements du processus de vente.
L'année prochaine, dans une ASSE en L2, les comptes seront bien propres, mais l'ampleur des investissements nécessaires à une remontée en haut, en omettant même toute la réussite qu'il faut avoir, nous éloignera durablement du haut du tableau de L1. Il faudra alors trouver un investisseur bien spécifique, rachetant le club pas cher mais ayant une surface financière importante en spéculant sur une réussite à 5/6 ans. Je pense que c'est plus difficile à trouver qu'un acheteur d'une ASSE en D1 à un prix plus élevé et avec un endettement plus important.
Ce que tu ne prends pas en compte dans ce raisonnement, c'est le surendettement dans lequel le club était rentré en 2018. D'ailleurs Pilou est sympa de parler seulement d'anticipation des revenus Médiapro pour justifier cette politique, en vérité le mercato d'hiver sous JLG a été validé par la direction sous la panique.
Pour revenir au problème du surendettement, il faut comprendre que dans cette situation il y a impossibilité de s'endetter plus, car les montants, les taux et les délais deviennent ingérables, et qu'en plus il faut se désendetter massivement et rapidement. C'est à ça qu'ont servi les ventes de Saliba et Cabella, en partie réinvesties (Boudebouz au moins) mais qui ont surtout permis de rembourser des échéances de prêts bancaires. La vente de Fofana, elle, aura surtout servie à payer les salaires de l'année 2020-2021 et donc d'éviter le dépôt de bilan ; il était probablement impossible d'en réinvestir une partie.
Un club n'est pas comparable à un ménage surendetté qui a des revenus fixes et qui peut donc se désendetter en diminuant ses dépenses et en vendant son patrimoine.
Un club est un organisme économique dont les recettes diminuent lorsqu'il diminue ses dépenses. Vouloir se désendetter "massivement et rapidement" est justement le coeur de l'erreur. On se sort de ce type de situation en restructurant sa dette pour se désendetter sur un terme plus long. Essayer de récupérer la situation sur un temps court est une catastrophe. Le FMI a littéralement fait crever des pays pauvres et endettés dans les années 80 et 90 de la même manière avec une vision étroitement comptable (les plans d'ajustement strcuturel). Nous on va descendre en L2, ce qui bien entendu est moins grave dans l'absolu.
Ce que tu ne mesures pas, je pense, c'est le fait que le temps court pour se désendetter a été décidé AVANT le superfail Mediapro, pas après. Il est fort probable que nous n'aurions jamais pu négocier de tels emprunts à long terme. C'était une forme de "Dailly sauvage", en quelque sorte.
Par contre, après, soit nos créditeurs n'ont pas voulu rééchelonner, soit le club a décidé de ne pas essayer d'obtenir le rééchelonnement - ça on ne sait pas. Mais connaissant Roro, on peut légitimement pencher vers la première solution.
Un club de foot n'est certes pas un ménage, mais c'est loin d'être un État. Le FMI a mené des politiques criminelles en imposant du très court terme à des acteurs étatiques à qui on n'a pas laissé le bénéfice du temps long par pur idéologie orthodoxe et dégueulasse.
Un club de foot, lui, il n'a aucun actif comparable à ceux d'un État, et il n'en a pas la prévisibilité économique. La martingale "investir suffit à engendrer les revenus", elle ne marche qu'à des niveaux stratosphériques type PSG, où tu atteins un tel niveau de supériorité économique que l'aléa sportif n'existe plus.
Pour ce qui nous occupe, la comparaison du club de foot et une économie nationale est infiniment plus valable qu'avec le ménage, pour les raisons que j'ai évoquées, c'est une système économique vivant (croissance ou contraction) beaucoup moins rigide que l'économie du ménage. La corrélation investissements - résultats n'est d'ailleurs absolument pas d'une martingale, c'est tout le contraire. L'aléa n'a jamais été aussi faible dans le foot très hiérarchisé d'aujourd'hui, c'est une vérité absolue pour le PSG, mais c'est assez nettement valable pour les autres. La corrélation entre la masse salariale et les résultats est assez nette.
Sous la contrainte d'une année sportivement mal engagée puis de la perspective de moindres rentrées d'argent, l'ASSE a fait le choix d'une politique tout à fait comparable à un PAS. C'est très exactement le même travers, s'assigner un seul objectif, le désendettement, et vouloir le conduire sur un très court terme. Le FMI demande de diminuer la dépense publique (baisser le nombre de fonctionnaires, diminuer des prestations, supprimer des investissements...) et de vendre du patrimoine (un port stratégique aux Chinois...) L'ASSE a diminué sa masse salariale (les zélateurs de cette politique espéraient même aller plus loin avec Khazri, Boudebouz ou encore Bouanga) et a vendu du patrimoine (Fofana aux Anglais)
A la fin tu meurs guéri, en L2. Le remède est pire que le mal, c'est exactement le problème de ce qu'a fait l'ASSE.
Re: Dernières News du ballon rond (4)
Publié : 13 janv. 2022, 13:05
par ___
Je reviens à la base : de ce qu'on peut savoir, l'ASSE n'a pas fait le choix de l'ajustement structurel. Elle l'a subi contre son gré.
Le choix de l'ASSE, ça a été de dépenser de l'argent qu'elle n'avait pas encore mais qu'elle pensait obtenir à coup sûr, par des prêts à hyper court terme qui n'auraient jamais dû poser le moindre problème - sans doute en se basant sur un raisonnement proche du tien, d'ailleurs.
Or, l'argent attendu n'est pas venu ; mais les crédits et leurs échéances immédiates, eux, étaient bien là.
Tu n'as, alors, en gros que 2 choix, qui ne sont pas exclusifs : obtenir un rééchelonnement des prêts ou trouver le moyen de payer quoi qu'il arrive. Le premier n'a pas eu lieu. Est-ce un choix délibéré du club de ne pas tenter cette piste ? Tu dois avoir de belles entrées au club, si tu peux l'affirmer avec aplomb.
Re: Dernières News du ballon rond (4)
Publié : 13 janv. 2022, 14:14
par Faiseur de Tresses
___ a écrit : ↑13 janv. 2022, 13:05
Je reviens à la base : de ce qu'on peut savoir, l'ASSE n'a pas fait le choix de l'ajustement structurel. Elle l'a subi contre son gré.
Le choix de l'ASSE, ça a été de dépenser de l'argent qu'elle n'avait pas encore mais qu'elle pensait obtenir à coup sûr, par des prêts à hyper court terme qui n'auraient jamais dû poser le moindre problème - sans doute en se basant sur un raisonnement proche du tien, d'ailleurs.
Or, l'argent attendu n'est pas venu ; mais les crédits et leurs échéances immédiates, eux, étaient bien là.
Tu n'as, alors, en gros que 2 choix, qui ne sont pas exclusifs : obtenir un rééchelonnement des prêts ou trouver le moyen de payer quoi qu'il arrive. Le premier n'a pas eu lieu. Est-ce un choix délibéré du club de ne pas tenter cette piste ? Tu dois avoir de belles entrées au club, si tu peux l'affirmer avec aplomb.
Bien évidemment que non. Les taux et les délais étaient déjà proche de l'ingérable, c'était juste pas possible de restructurer.
La vérité, c'est sans doute que le club a encore des dettes dans son bilan aujourd'hui (au moins des dettes sociales dans tous les cas), mais les prêts les plus toxiques ont été évacués et franchement tant mieux. Encore une fois, la vente de Fofana n'a servi qu'à éviter le dépôt de bilan, même pas à rembourser des dettes (de ce qu'on sait), c'est dire la situation calamiteuse dont on commence à peine à sortir.
___ a écrit : ↑13 janv. 2022, 13:05
Je reviens à la base : de ce qu'on peut savoir, l'ASSE n'a pas fait le choix de l'ajustement structurel. Elle l'a subi contre son gré.
Le choix de l'ASSE, ça a été de dépenser de l'argent qu'elle n'avait pas encore mais qu'elle pensait obtenir à coup sûr, par des prêts à hyper court terme qui n'auraient jamais dû poser le moindre problème - sans doute en se basant sur un raisonnement proche du tien, d'ailleurs.
Or, l'argent attendu n'est pas venu ; mais les crédits et leurs échéances immédiates, eux, étaient bien là.
Tu n'as, alors, en gros que 2 choix, qui ne sont pas exclusifs : obtenir un rééchelonnement des prêts ou trouver le moyen de payer quoi qu'il arrive. Le premier n'a pas eu lieu. Est-ce un choix délibéré du club de ne pas tenter cette piste ? Tu dois avoir de belles entrées au club, si tu peux l'affirmer avec aplomb.
Bien évidemment que non. Les taux et les délais étaient déjà proche de l'ingérable, c'était juste pas possible de restructurer.
La vérité, c'est sans doute que le club a encore des dettes dans son bilan aujourd'hui (au moins des dettes sociales dans tous les cas), mais les prêts les plus toxiques ont été évacués et franchement tant mieux. Encore une fois, la vente de Fofana n'a servi qu'à éviter le dépôt de bilan, même pas à rembourser des dettes (de ce qu'on sait), c'est dire la situation calamiteuse dont on commence à peine à sortir.
L'endettement qui reste aujourd'hui est l'endettement covid avec les PGE.
___ a écrit : ↑13 janv. 2022, 13:05
Je reviens à la base : de ce qu'on peut savoir, l'ASSE n'a pas fait le choix de l'ajustement structurel. Elle l'a subi contre son gré.
Le choix de l'ASSE, ça a été de dépenser de l'argent qu'elle n'avait pas encore mais qu'elle pensait obtenir à coup sûr, par des prêts à hyper court terme qui n'auraient jamais dû poser le moindre problème - sans doute en se basant sur un raisonnement proche du tien, d'ailleurs.
Or, l'argent attendu n'est pas venu ; mais les crédits et leurs échéances immédiates, eux, étaient bien là.
Tu n'as, alors, en gros que 2 choix, qui ne sont pas exclusifs : obtenir un rééchelonnement des prêts ou trouver le moyen de payer quoi qu'il arrive. Le premier n'a pas eu lieu. Est-ce un choix délibéré du club de ne pas tenter cette piste ? Tu dois avoir de belles entrées au club, si tu peux l'affirmer avec aplomb.
Bien évidemment que non. Les taux et les délais étaient déjà proche de l'ingérable, c'était juste pas possible de restructurer.
La vérité, c'est sans doute que le club a encore des dettes dans son bilan aujourd'hui (au moins des dettes sociales dans tous les cas), mais les prêts les plus toxiques ont été évacués et franchement tant mieux. Encore une fois, la vente de Fofana n'a servi qu'à éviter le dépôt de bilan, même pas à rembourser des dettes (de ce qu'on sait), c'est dire la situation calamiteuse dont on commence à peine à sortir.
L'endettement qui reste aujourd'hui est l'endettement covid avec les PGE.
Oui, ce qui d'ailleurs devrait être assez accrocheur pour un éventuel acheteur. Vraiment dommage cette première partie de saison cataclysmique, sans doute conjuguée à des exigences trop élevées de la part de Romeyer & Caïazzo.
J'y crois pour l'été prochain, en croisant les doigts pour qu'on soit toujours en L1.
___ a écrit : ↑13 janv. 2022, 13:05
Je reviens à la base : de ce qu'on peut savoir, l'ASSE n'a pas fait le choix de l'ajustement structurel. Elle l'a subi contre son gré.
Le choix de l'ASSE, ça a été de dépenser de l'argent qu'elle n'avait pas encore mais qu'elle pensait obtenir à coup sûr, par des prêts à hyper court terme qui n'auraient jamais dû poser le moindre problème - sans doute en se basant sur un raisonnement proche du tien, d'ailleurs.
Or, l'argent attendu n'est pas venu ; mais les crédits et leurs échéances immédiates, eux, étaient bien là.
Tu n'as, alors, en gros que 2 choix, qui ne sont pas exclusifs : obtenir un rééchelonnement des prêts ou trouver le moyen de payer quoi qu'il arrive. Le premier n'a pas eu lieu. Est-ce un choix délibéré du club de ne pas tenter cette piste ? Tu dois avoir de belles entrées au club, si tu peux l'affirmer avec aplomb.
Bien évidemment que non. Les taux et les délais étaient déjà proche de l'ingérable, c'était juste pas possible de restructurer.
La vérité, c'est sans doute que le club a encore des dettes dans son bilan aujourd'hui (au moins des dettes sociales dans tous les cas), mais les prêts les plus toxiques ont été évacués et franchement tant mieux. Encore une fois, la vente de Fofana n'a servi qu'à éviter le dépôt de bilan, même pas à rembourser des dettes (de ce qu'on sait), c'est dire la situation calamiteuse dont on commence à peine à sortir.
L'endettement qui reste aujourd'hui est l'endettement covid avec les PGE.
Il peut aussi rester une trace de nos anciens emprunts ; mais ça ne doit ni être urgent ni être important, 10M€ max.
Re: Dernières News du ballon rond (4)
Publié : 14 janv. 2022, 11:42
par squaty
Dans le dernier bouquins d'Evra il parle de tout ce qu'il a vécu et notamment de la coupe du monde 2010. C'est intéressant d'avoir sa version. Même si on aura toujours le doute de ce qu'il écrit.
Re: Dernières News du ballon rond (4)
Publié : 14 janv. 2022, 12:51
par Pilou
Salibae a écrit : ↑14 janv. 2022, 10:59
La question est : et ensuite ?
4 descentes la saison prochaine, quand même..
Sans changement de direction, se maintenir en Ligue 1 cette saison n'est que retarder l'échéance d'un an. Et je parle bien de changement de direction, pas de surface financière. Le club actuel n'est absolument pas en mesure de réussir l'énorme chantier de cet été. Un club bien structuré, où ça travaille bien et qui a notre surface financière peut construire un effectif pour se maintenir la saison prochaine. Pas l'ASSE.
Salibae a écrit : ↑14 janv. 2022, 10:59
La question est : et ensuite ?
4 descentes la saison prochaine, quand même..
Sans changement de direction, se maintenir en Ligue 1 cette saison n'est que retarder l'échéance d'un an. Et je parle bien de changement de direction, pas de surface financière. Le club actuel n'est absolument pas en mesure de réussir l'énorme chantier de cet été. Un club bien structuré, où ça travaille bien et qui a notre surface financière peut construire un effectif pour se maintenir la saison prochaine. Pas l'ASSE.
On est qd même mal. Sauf à obtenir le maintien et achat dans la foulée (les russes ?), je ne vois pas bien comment on pourrait avoir rapidement un nouvel organigramme à la tête du club cet été.
Après peut-être que l'attelage Soucasse / Perrin peut faire des miracles, mais il est clair que tant que l'ombre de Romeyer planera à l'Etrat, on sera bien embêté.
Re: Dernières News du ballon rond (4)
Publié : 14 janv. 2022, 17:18
par cedric26
Ben Arfa le retour , "peut-être" à Lille, j'arrive pas à comprendre les clubs, le gars n'a pas fait un match depuis 7 mois au moins, il va être prêt dans 4 mois..... pas avant, même si je veux bien croire comme quoi il s'entraine etc etc.....
Re: Dernières News du ballon rond (4)
Publié : 14 janv. 2022, 17:21
par Benjis
cedric26 a écrit : ↑14 janv. 2022, 17:18
Ben Arfa le retour , "peut-être" à Lille, j'arrive pas à comprendre les clubs, le gars n'a pas fait un match depuis 7 mois au moins, il va être prêt dans 4 mois..... pas avant, même si je veux bien croire comme quoi il s'entraine etc etc.....
Donc on serait pas les seuls imbéciles à prendre des mecs hors de forme c'est rassurant
cedric26 a écrit : ↑14 janv. 2022, 17:18
Ben Arfa le retour , "peut-être" à Lille, j'arrive pas à comprendre les clubs, le gars n'a pas fait un match depuis 7 mois au moins, il va être prêt dans 4 mois..... pas avant, même si je veux bien croire comme quoi il s'entraine etc etc.....
Donc on serait pas les seuls imbéciles à prendre des mecs hors de forme c'est rassurant
Si si nous sommes les seuls à prendre des joueurs avec un surpoids considérable totalement hors de forme, à voir les images gnagnon devait être énorme lorsqu'ils ont envisagé de le signer vu qu'il a dû perdre depuis qu'il s'entraîne avec l'ASSE.
Sainté c'est "comme j'aime" , on aide les joueurs à perdre du poids et se remettre en forme.
Bientôt pourquoi ne pas envoyer ce type de joueur en cure ou une bonne thalasso .
Nous avons besoin de renfort mais on prend des joueurs qui ne sont pas opérationnels de suite, c'est hallucinant.
Re: Dernières News du ballon rond (4)
Publié : 15 janv. 2022, 14:10
par la buse
Ce soir à 21h30 sur l'équipe TV, derby de feu en copa del Rei, Bétis / Séville (respectivement 3ème et 2ème de la liga).