lequintal a écrit : ↑23 juil. 2020, 09:20
Merci pour l'interview
Oui, ces interviews sont fantastiques.
Des propos d'anciens Verts, on en a lu des milliers. Spécialement de Larqué, vu sa carrière de journaliste : il a fait des bouquins, aussi. Tiens, par exemple, il a commis "vert de rage". Je l'avais acheté 1 € à Emmaus, il y est retourné tout de suite après lecture, c'était affreux, cette lecture. (Les frères Revelli aussi, j'ai du mal avec eux).
Même les autres anciens sont globalement pénibles dans leurs interventions : on a l'impression de voir des vieux bourgeois empâtés, moches, sans élégance, sans style, des riches vulgaires qui jouent au golf, conservateurs dans leurs opinions, et toujours à ressasser les mêmes anecdotes usées jusqu'à la corde. L'effet anciens combattants, l'effet Poulidor racontant mal pour la 100000 fois son ascension du puy de dôme. Horrible. Ils nous salopent l'image qu'on a gardé d'eux en tant que joueurs.
Bref, je n'attendais rien de ces interviews, et, divine surprise, elles redonnent toutes leurs couleurs à ces photos du passé qui avaient jaunis ! Tout ces propos que tu as suscité, Aloisio, ils restituent parfaitement ce qu'il y avait d'exaltant dans cette aventure sportive ! C'est comme si on y était, on a envie de se lever à nouveau pour applaudir les gestes techniques, on vit ! Grâce à toi, les vieux cons ont à nouveau laissé place aux hommes de coeur, généreux et combatifs !
Je cherche à comprendre : comment ça se fait que tu as réussi cet exploit, de ressusciter par le verbe les magnifiques joueurs Verts ?
Peut-être est-ce lié au contexte ? La finale de la coupe de France ? Le décès d'Herbin ? Le renouveau Puel ? Le confinement ?
Peut-être est-ce le média ? on est sur P2, donc entre connaisseurs des Verts, alors, on sort aussi des lieux communs 1000 fois répétés dans tous les médias nationaux qui s'adressent aux néophytes : avec les questions d'Aloiso, on creuse plus, on est dans le détails, on peut apprendre quelques chose.
En tout les cas, on constate que le journalisme c'est comme le foot : pour briller, un joueur a besoin de ses partenaires. Si ils sont bons, en juillet 2020, les Larqué, Revelli et consort, c'est parce que toi, Aloiso, tu les a servi sur un plateau, tu as su les aborder, leur poser les bonnes questions, et tu nous les rends beaux, élégants, pleins de fougue d'amitié et de talent comme ils étaient sur le terrain. C'est le meilleur d'eux-même que tu nous proposes ! Ils étaient en perdition, tu les fais revivre !
Tu nous les rend comme on les aime, et pour ça je te dis merci du fond du coeur.
En particulier, Bathenay par toi, c'est vraiment la grande classe, il parle magnifiquement de ses partenaires, et spécialement de Gérard Farison. Et Gérard Farison, je le porte dans mon coeur depuis toujours.