___ a écrit : ↑20 janv. 2023, 11:01
Kishizo2, tu t'obstines bien que tu aies eu des interventions d'au moins 3 anciens arbitres pour t'expliquer que tu avais tort (Danish, FdT et moi-même).
Il y a une mauvaise et une bonne obstination. La mauvaise est celle de poursuivre un échange ne débouchant sur rien, si ce n'est le plaisir de se contredire parfois dans un dialogue de sourd ou pire s'apercevoir que l'on a tort et maintenir coûte que coûte une position que l'on pu découvrir fausse lors de l'échange, souvent c'est soit un appétit à base de testostérone, soit une fierté mal placée.
Une bonne obstination est celle de constater que les arguments adverses ne nous ont pas convaincu et que tant que les échanges sont courtois et de bonne disposition, le débat est profitable. A condition bien évidemment de rester dans une disposition d'esprit ouverte à accueillir les arguments du contradicteur parce que l'un d'eux pourrait être de nature à permettre de sortir de son erreur. Si ce n'est le cas, le contradicteur sert à renforcer ses propres convictions en obligeant à pousser son propre raisonnement dans ses retranchements. Pour l'instant je suis dans cette dernière position tout en essayant d'être open mind pour éventuellement basculer.
Au final, quoiqu'il se passe, il faut avoir conscience que l'on ne peut pas se mettre d'accord sur tout, et alors, on passera à trépas et d'autres reviendront débattre, c'est la vie. Rien de très capital, non plus, buvons une bonne mousse en attendant
Avec Danish, nos débats ont été constructifs, il reconnait de son côté que l'interprétation de l'Ifab peut conduire à des décisions assez critiquables du point de vue de l'esprit du jeu, et moi de mon côté, que sa position est concordante avec celle de l'Ifab. Toi et Fdt vous arrivez dans le débat et déclarez que c'est l'argument d'autorité, que le débat doit cesser, l'Ifab pense ainsi, rideau. C'est plus compliqué que cela, l'Ifab est une institution travaillant effectivement sur la règle, c'est elle qui a façonnée celle-ci au cours du temps. Son personnel change et si l'interprétation date de la création de la règle, ok cela a une grande valeur, elle ne peut qu'être juste puisque découlant de l'idée du rédacteur. Là les règles ne datent pas d'hier, la compréhension des anciens n'est pas forcément celle des nouveaux. Le coup franc indirect était même le premier apparu et impliquait déjà que le but ne devait être marqué directement autour des années 1870, inutile de dire que l'eau a coulé sous les ponts. Alors le personnel actuel de cette vénérable institution n'est pas forcément infaillible. J'ai déjà dit au moment de leur pavé crée sur la faute de main qu'ils avaient du passer une soirée festive en pub. Quand ils ont fait machine en arrière toute pour revenir quasi à la bonne vieille règle, ils ont même eu le culot d'en faire porter la responsabilité aux arbitres et observateurs qui n'avaient pas le niveau intellectuel pour comprendre leur brillant texte. Je suis déjà long et je ne vais pas faire la liste de tous les griefs que je fais à l'ifab. L'asse est une superette du copinage à côté de ces trucs, FIFA UEFA IFAB organisations des arbitres etc...
Lorsque je dis que certaines décisions du Conseil d'Etat sont très contestables dans les affaires d'interdiction de déplacement de supporters, tu ne me reproches pas de ne pas avoir le niveau juridique d'un conseiller d'Etat. Ces arguments d'autorité n'empêchent pas d'avoir un raisonnement personnel, surtout que croire que les gars de l'Ifab y sont placés au seul mérite, cela serait d'une grande naïveté.
___ a écrit : ↑20 janv. 2023, 11:01Ce cas de figure du ballon qui rentre dans le but dans un contexte où il ne doit pas le faire, il apparaît à d'autres reprises. Par exemple, si tu marques un coup-franc directement contre ton camp (qu'il s'agisse à la base d'un CFD ou d'un CFI), ça ne fait pas but mais corner pour l'adversaire. Que tu l'aies fait exprès, ou que ce soit l'effet d'une bourrasque de vent phénoménale rabattant le ballon dans le but. Pareil pour les six-mètres, etc. JAMAIS l'intentionnalité n'est prise en compte.
Le débat semblait se clore, mais tu remets une pièce dans le bouzin
L'intentionnalité est prise en compte dans le cadre des fautes de main. Mais tu m'as mal lu, je ne dis pas que c'est l'intentionnalité qui devrait être recherchée, mais une constatation objective, le tir attaque t il directement le cadre ? Si le gars n'avait pas cette intention et ne maîtrise pas la force du tir ou la force du vent, peu importe. Il réalise un tir direct, qui ne peut dans mon esprit se transformer en indirect parce qu'un gardien essaye de l'arrêter et la touche sans empêcher le but.
Mais alors, je te propose un quizz :
J'ai un coup franc indirect proche de ma propre surface de réparation, je tire et une bourrasque de vent phénoménale rabat le ballon vers mon but, mon goal dans une extension désespérée arrive à la toucher, malheureusement la balle entre dans le but.
Corner ou but valide ?
___ a écrit : ↑20 janv. 2023, 11:01D'ailleurs, si je ne m'abuse, mais j'ai la flemme de rechercher à quel endroit c'est écrit (dans les règles directement ou dans la "jurisprudence" qui l'accompagne), le cas où tu fais exprès de tirer sur un adversaire est considéré comme licite, du moment que ton tir ne soit pas violent ou exagéré.
Oui même chose en matière de touche, j'ai mis un exemple il y a quelques messages, sur le dos du goal adverse, une merveille d'intelligence.
Pour le coup franc, dans sa loi dédiée la 13 :
Si un joueur effectuant correctement un coup franc botte intentionnellement– mais pas de manière imprudente, inconsidérée ou violente – le ballon contre un adversaire afin de pouvoir ensuite le rejouer, l’arbitre doit permettre au jeu de se poursuivre.
Le spécial l'emportant sur le général, ce n'est pas applicable à la question d'un tir direct au but lors d'un coup franc indirect. Le texte précise d'ailleurs un coup franc effectué correctement. C'est valable si l'exécutant peut le faire avec malice sur un défenseur à proximité, une sorte de une deux volontaire, alors il peut tirer directement, cela fait deux phases de jeu et le caractère indirect est ok, il en est libéré.
C'est un décalque de la rentrée de touche loi 15 :
Si un joueur effectuant une rentrée de touche correctement lance intentionnellement – mais pas de manière imprudente, inconsidérée ou violente – le ballon contre un adversaire afin de pouvoir ensuite le rejouer, l’arbitre doit permettre au jeu de se poursuivre.