Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés...
Publié : 09 juil. 2018, 23:54
Brut... hum hum.
^^ ASSE - Allez les Verts ^^
https://www.poteaux-carres.com/forum/
Un montage « no comment » c’est toujours « hum hum ». De droite ou de gauche. Quand il est sous titré c’est pire.Fourina a écrit :Brut... hum hum.
C'est quoi le rapport entre la cession de capital et la maximisation des recettes fiscales ?mononoké a écrit :Je veux bien, mais "maximiser les recettes fiscales", c'est ce que fait le gouvernement ?
quand il veut privatiser la FDJ ? quand il abaisse la taxation des revenus des capitaux à 30% max alors que celles des revenus du travail peut péter jusqu'à 45% ?
Tabernacle les revenus de capitaux mobiliers à 30 pour cent est une erreur car on paie l impôt sur le revenu sur de l is sans abattement donc ... Bref ... Mais cela a le mérite de la simplicité et idem pour revenu du travail à 45 pour cent ... Ben faut enlever l is ... Bref sans prendre position, dans la vraie vie Macron fait du Sarkozy mais sans le délit de sale gueule .... Ps grosse réforme prévue pour septembre avec pee perco pi ... Bref de good newsmononoké a écrit :Je veux bien, mais "maximiser les recettes fiscales", c'est ce que fait le gouvernement ?
quand il veut privatiser la FDJ ? quand il abaisse la taxation des revenus des capitaux à 30% max alors que celles des revenus du travail peut péter jusqu'à 45% ? Quand il ne se bouge pas vraiment (euphémisme) pour lutter contre l'évasion fiscale ??
Sinon ok, "c'est de l'économie" pof, pof, circulez ya rien à voir, "de toutes façons vous y comprenez rien"... Pourtant les décisions purement politiques de ce gvt vont dans le sens habituel de la logique libérale, "laisser le capital faire, il va s'auto-réguler de lui même". Ce qui est un discours idéologique à 100%, le même qui était tenu avant la crise de 2008 d'ailleurs. Et dans le même temps, dire au peuple: "acceptez de perdre des droits, en échange on va favoriser les riches qui feront ruisseler les richesses sur le pays... un jour", c'est un un discours complètement démagogique puisque jamais prouvé où que ce soit.
Cette "affaire" est surtout un ballon de baudruche que l'opposition parlementaire a gonflé gonflé et gonflé pour retarder le passage à l'assemblée en catimini au cours de l'été de la réforme des institutions voulue par Macron. Et c'est réussi d'ailleurs car l'opposition - de Mélenchon à Le Pen - a montré qu'elle avait tout fondement juridique à déclencher une enquête parlementaire au pied-levé et mettant sur le grill à la fois l'exécutif et la haute administration.Timick a écrit :Cette affaire Benalla, je trouve qu'elle en dit long sur le sentiment d'impunité, sur la morgue hautaine, sur le mépris des gens et des institutions qu'affichent ce Président et son gouvernement depuis le premier jour. Sans compter qu'elle révèle que le Président qui se voulait l'initiateur d'un nouveau monde politique utilise en réalité des pratiques au moins aussi puantes que celles que l'on voit depuis des dizaines d'années.
Heure après heure, révélation après révélation, le gouvernement s'enfonce, est pris en flagrant délit de tentative de dissimulation d'un fait grave puis de mensonge, tente de se défausser en rejetant la responsabilité sur le préfet de Paris (l'audition de G. Collomb à l'assemblée hier a été un véritable naufrage et les éléments de langage des députés LREM sont absolument pathétiques), est visiblement gêné de devoir s'expliquer sur la présence partout et sur les actes parfois violents de ce personnage encombrant (Benalla)très actif sur tous les fronts, très en cour à l'Elysée, garde du corps promu lieutenant-colonel spécialiste de je-sais-plus-quoi sur la base d'états de service on ne peut plus flous, simple "observateur" en première ligne doté d'une radio et d'un brassard de police (ce qui n'arrive jamais car c'est tout simplement interdit pour un "observateur"), ayant semble-t-il accès à des responsabilités qui dépassent très largement son domaine de compétence.
S'affranchir des règles de fonctionnement administratives les plus élémentaires, donner accès à tout un tas d'avantages, à des grades, et à des trucs situés au plus haut niveau de la République à un mec parce que c'est un pote de longue date, gouverner sur le mode "on est élus, on fait ce qu'on veut" (avec des doigts d'honneur pour ceux qui ne sont pas 100% "en marche"), ça ne peut pas fonctionner indéfiniment.
Pseudo violence et usurpation de fonction ? ah oui quand même...Junito a écrit :Cette "affaire" est surtout un ballon de baudruche que l'opposition parlementaire a gonflé gonflé et gonflé pour retarder le passage à l'assemblée en catimini au cours de l'été de la réforme des institutions voulue par Macron. Et c'est réussi d'ailleurs car l'opposition - de Mélenchon à Le Pen - a montré qu'elle avait tout fondement juridique à déclencher une enquête parlementaire au pied-levé et mettant sur le grill à la fois l'exécutif et la haute administration.Timick a écrit :Cette affaire Benalla, je trouve qu'elle en dit long sur le sentiment d'impunité, sur la morgue hautaine, sur le mépris des gens et des institutions qu'affichent ce Président et son gouvernement depuis le premier jour. Sans compter qu'elle révèle que le Président qui se voulait l'initiateur d'un nouveau monde politique utilise en réalité des pratiques au moins aussi puantes que celles que l'on voit depuis des dizaines d'années.
Heure après heure, révélation après révélation, le gouvernement s'enfonce, est pris en flagrant délit de tentative de dissimulation d'un fait grave puis de mensonge, tente de se défausser en rejetant la responsabilité sur le préfet de Paris (l'audition de G. Collomb à l'assemblée hier a été un véritable naufrage et les éléments de langage des députés LREM sont absolument pathétiques), est visiblement gêné de devoir s'expliquer sur la présence partout et sur les actes parfois violents de ce personnage encombrant (Benalla)très actif sur tous les fronts, très en cour à l'Elysée, garde du corps promu lieutenant-colonel spécialiste de je-sais-plus-quoi sur la base d'états de service on ne peut plus flous, simple "observateur" en première ligne doté d'une radio et d'un brassard de police (ce qui n'arrive jamais car c'est tout simplement interdit pour un "observateur"), ayant semble-t-il accès à des responsabilités qui dépassent très largement son domaine de compétence.
S'affranchir des règles de fonctionnement administratives les plus élémentaires, donner accès à tout un tas d'avantages, à des grades, et à des trucs situés au plus haut niveau de la République à un mec parce que c'est un pote de longue date, gouverner sur le mode "on est élus, on fait ce qu'on veut" (avec des doigts d'honneur pour ceux qui ne sont pas 100% "en marche"), ça ne peut pas fonctionner indéfiniment.
Ce qui me chagrine surtout dans tout ca, c'est qu'on doive arriver à ce genre d'extrémité, que les média - y compris de qualité comme Le Monde - préfèrent feuilletonner une petite affaire de pseudo-violence et usurpation de fonction, en occultant complètement les vrais enjeux du moment qui sont le détricotage de notre démocratie parlementaire et décentralisée au profit d'un régime présidentiel jacobin.
Dans le sens où l’oppposition a trouvé une faille et en fait des tonnes (y a matière hein, je ne minimise pas l’histoire) il n’a pas tord.SP42 a écrit :Pseudo violence et usurpation de fonction ? ah oui quand même...Junito a écrit :Cette "affaire" est surtout un ballon de baudruche que l'opposition parlementaire a gonflé gonflé et gonflé pour retarder le passage à l'assemblée en catimini au cours de l'été de la réforme des institutions voulue par Macron. Et c'est réussi d'ailleurs car l'opposition - de Mélenchon à Le Pen - a montré qu'elle avait tout fondement juridique à déclencher une enquête parlementaire au pied-levé et mettant sur le grill à la fois l'exécutif et la haute administration.Timick a écrit :Cette affaire Benalla, je trouve qu'elle en dit long sur le sentiment d'impunité, sur la morgue hautaine, sur le mépris des gens et des institutions qu'affichent ce Président et son gouvernement depuis le premier jour. Sans compter qu'elle révèle que le Président qui se voulait l'initiateur d'un nouveau monde politique utilise en réalité des pratiques au moins aussi puantes que celles que l'on voit depuis des dizaines d'années.
Heure après heure, révélation après révélation, le gouvernement s'enfonce, est pris en flagrant délit de tentative de dissimulation d'un fait grave puis de mensonge, tente de se défausser en rejetant la responsabilité sur le préfet de Paris (l'audition de G. Collomb à l'assemblée hier a été un véritable naufrage et les éléments de langage des députés LREM sont absolument pathétiques), est visiblement gêné de devoir s'expliquer sur la présence partout et sur les actes parfois violents de ce personnage encombrant (Benalla)très actif sur tous les fronts, très en cour à l'Elysée, garde du corps promu lieutenant-colonel spécialiste de je-sais-plus-quoi sur la base d'états de service on ne peut plus flous, simple "observateur" en première ligne doté d'une radio et d'un brassard de police (ce qui n'arrive jamais car c'est tout simplement interdit pour un "observateur"), ayant semble-t-il accès à des responsabilités qui dépassent très largement son domaine de compétence.
S'affranchir des règles de fonctionnement administratives les plus élémentaires, donner accès à tout un tas d'avantages, à des grades, et à des trucs situés au plus haut niveau de la République à un mec parce que c'est un pote de longue date, gouverner sur le mode "on est élus, on fait ce qu'on veut" (avec des doigts d'honneur pour ceux qui ne sont pas 100% "en marche"), ça ne peut pas fonctionner indéfiniment.
Ce qui me chagrine surtout dans tout ca, c'est qu'on doive arriver à ce genre d'extrémité, que les média - y compris de qualité comme Le Monde - préfèrent feuilletonner une petite affaire de pseudo-violence et usurpation de fonction, en occultant complètement les vrais enjeux du moment qui sont le détricotage de notre démocratie parlementaire et décentralisée au profit d'un régime présidentiel jacobin.
On est d'accord sur le fond évidemment.rouge a écrit : Ce qui me paraît plus important c’est là déconstruction des conquis sociaux par Macron le représentant du capital
Nous avons perdu mais nous avons gagné le droit de recommencerSP42 a écrit :En fait, je me demande comment vous faites pour encore vous intéresser à la politique, et croire à quelque chose ? Perso, à part la violence, qu'est ce que vous inspire ces mecs, et qu'est ce qui pousse à être optimistes et croire que des choses vont changer ?
Comme moi vu l’arrogance du personnage et du nombre de traîtres dans son entourage tu ne devais pas de faire d’illusionsTimick a écrit :On est d'accord sur le fond évidemment.rouge a écrit : Ce qui me paraît plus important c’est là déconstruction des conquis sociaux par Macron le représentant du capital
N'empêche que sur la forme, cette affaire est assez éclairante sur la pratique du pouvoir version Macron.