Un jour, tu réaliseras sûrement que le modèle que tu prônes ne peut pas fonctionner, et qu'il n'est bon pour personne si ce n'est le grand patronat. Tu sais, aujourd'hui j'ai bien plus de potes noirs et arabes que blancs, parce qu'au fond d'eux ils ressentent et comprennent des choses que la plupart des blancs, ravagés par des idéologies contre-nature et culpabilisantes, ne saisiront jamais. Je vais te dire une chose : il n'osera jamais te le dire, mais même ton pote rebeu et musulman le plus tolérant ne supporterait pas que les blonds aux yeux bleus soient quasi majoritaires à Alger et que l'on y renie la culture musulmane pour ne pas offenser les blancs chrétiens nouvellement arrivés. Idem avec ton pote renoi. Idem avec ton pote noich. Ce que tu me dis, ça n'existe que dans ta tête de blanc conditionné par des années d'une propagande inouïe, mais dans le reste du monde, ça n'existe juste pas : les gens sont encore attachés à la souveraineté et la prédominance de leur peuple, de leur culture, sur leurs propres terres. Ils acceptent bien sûr l'existence de minorités, et moi aussi, mais ce qui se passe en France a largement dépassé la limite de l'entendement en matière d'immigration. Eux-mêmes le savent très bien et ont infiniment plus de respect pour les blancs qui le dénoncent intelligemment, sans racisme, comme moi, que pour les antifas complètement soumis et masos.
Un modèle à prôner ? Mais de quel modèle tu parles ?
Il y a des gens qui sont là, venus de tous horizons différents et souvent nés ici. Et d’autres qui arrivent. Poussés par les guerres, bientôt par le changement climatique. Alors, qu’est-ce qu’on fait ?
On fou dehors des gens ? On construit un mur aux frontières, à supposer que cela soit efficace ? Explique-moi ce que tu comptes faire…
Que le « racisme » soit quelque chose d’universel, qu’on en soit tous plus ou moins pourvu : je n’en doute pas une seconde. Que ma copine Chinoise ou mon pote Algérien soient malgré leur grande ouverture d’esprit, peut-être plus racistes que moi : je n’en doute pas une seconde non plus.
« Idéologie contre nature » … : c’est un peu ça, l’évolution. Aller contre nos bas-instincts, se détacher de ce qui dans notre nature est profondément immoral. Par exemple : La Démocratie est contre nature. Ce qui est naturel, c’est la domination et même le fascisme. La tolérance n’est pas naturelle non plus. Elle demande un énorme travail sur soi et pour beaucoup, y compris pour moi : c’est un un effort, constant. C’est fatiguant, et compliqué.
Tu dois beaucoup apprécier Christiane Taubira, j'imagine. Tu sais ce qu'elle déplorait, il y a quelques années ? Que "les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre". Submergés par les flux migratoires. Tu peux vérifier, c'est sourcé. Sauf qu'en France, elle crache à la gueule des autochtones qui ont cette même inquiétude. Cette peur de devenir minoritaires, de voir leur culture supplantée par d'autres. Comment les blancs d'une certaine gauche peuvent-ils avoir si peu d'empathie pour ceux qui ont vu leurs quartiers se transformer, qui n'entendent presque plus parler le français dans leur rue, et qu'on traite de racistes infâmes s'ils ont le malheur d'être mal à l'aise par rapport à ça ? Vous vous rendez compte de ce que vous demandez à ces gens ? Laissez vous remplacer (car toutes les études démographiques montrent que remplacement il y a) et culpabiliser de surcroît, sans broncher. Aucun autre peuple ne l'accepterait, car c'est d'une violence extrême, à partir du moment où l'Homme est un être social et communautaire, qui a besoin de faire partie d'une société avec une culture, un héritage qui lient ses membres et en font des semblables. Même Aristote disait déjà en son temps que c'était une condition sine qua non au bon fonctionnement d'une cité.
Encore une fois, c’est fait. La question n’est plus à se poser. Evidemment que ce n’est pas facile pour un mec né dans les années 30, qui n’a pas vu un noir avant les années 70. Mais c’est fait. Et c’était déjà fait avant que je ne me forge une opinion politique et que je ne vienne au monde… Quoique j’en pense et quoique tu en penses : ça ne changera rien au fait que des gens sont là. Et là seul question a se poser, c’est celle de savoir ce qu’on fait tous ensemble. Pas de ce que feront eux, sans nous ou nous, sans eux.
Ensuite, tu crois que ton délire multiculturel profite aux immigrés ? Même pas. Car c'est une violence pour eux aussi de quitter leurs terres. Tu crois que j'ai de la haine envers eux ? Mais c'est tout le contraire. Quand je vois un jeune "français" arborer ses couleurs algériennes et sur-exalter ses racines, je le comprends et je le plains. Je comprends même ces tarés des indigènes de la République, que le mal-être légitime a rendus littéralement fous. Ils ont des valeurs, une culture et un héritage qui sont trop éloignés de ceux des gens comme toi, de ceux qui leur parlent de valeurs universelles de la République, de ceux qui leur parlent d'intégration. Ils ne veulent pas de ça. Ils veulent vivre dans une société où leur culture prédomine, et c'est pour ça qu'ils se renferment dans le communautarisme : ils y retrouvent cette illusion et en oublient un instant qu'ils vivent dans un pays dont la culture n'est pas compatible avec ce qu'ils recherchent. Ce sont des gens fiers, qui ont des valeurs fortes, une identité forte et différente de la nôtre, trop pour qu'ils puissent se fondre par millions dans notre société comme l'ont fait les ritals, les polaks ou les portos qui eux font partie de la même civilisation que nous.
Ah les Ritals, les Polaks… 100 ans, peut-être plus. C’est a peu près le temps que ça a pris pour qu’ils se fondent dans notre société, comme tu dis.
Bien sûr, il ne s'agit pas de généraliser : certains se sont très bien adaptés, intégrés et tout ce que tu veux. Mais ce mal-être est partagé par beaucoup, quiconque le nie ne connaît pas la réalité du terrain. Parce que la réalité est la suivante : tu ne peux pas intégrer de si grandes masses de populations étrangères à la culture occidentale, surtout si elles partagent une religion comme l'islam, contre laquelle je n'ai absolument rien mais dont l'identité même rend sa cohabitation avec les autres religions plus difficile que le bouddhisme par exemple !
Je suis d’accord avec ça. Mais reste quand même la question suivante : que fait-on, alors ?
Maintenant, tu veux qu'on parle du désastre de l'immigration de masse sur l'aspect socio-économique ? On en parle du dumping social, de la baisse des salaires que ces flux entraînent naturellement ? On en parle du mal que ça fait aux pays notamment africains qui voient leurs cerveaux et leur main d'oeuvre s'en aller pour aller servir le grand patronat blanc et occidental ? C'est facho ça ? Marchais était le premier à le dire, voyons.
Si c’est le patronat qui est responsable, pourquoi s’en prendre aux immigrés ? Puisque le Patronat est responsable, le temps pour toi et venu de venir grossir les rangs de nos manifs…
Bref, c'est un désastre de tous points de vue, que vous le vouliez ou non. Et en continuant ainsi, en poursuivant votre déni surréaliste sur la question, la haine (de tous les côtés) ne va cesser de monter. Tout ce que je dis là est partagé par une très grande partie de la population qui n'a rien "d'extrême-droite" à la base. Les gens votent FN car ils ne se sentent pas compris, ils se sentent méprisés par les mecs comme toi qui nient les réalités les plus évidentes avec une bonne dose de mépris et de culpabilisation en prime. Or, moi je suis CONTRE la haine, le racisme, la division. De tout mon coeur. C'est pourquoi cette situation m'attriste tant. Par cette immigration criminelle, on a crée de toutes pièces des divisions, des fractures, qui finalement ne profitent qu'à ceux qui nous dominent.
Donc, a ton avis… Qui nous divise ? La réponse est dans ton propos. Le problème n’est pas le mec qui décide de quitter Alep ravagé. Le problème, c’est le ******* qui va l’embaucher au noir, l’exploiter, se servir de cette situation pour faire du dumping sociale. Les vrais plaies dans ce pays, ils franchissent toutes les frontières en Jet privé.
Et bien entendu, je suis cohérent et je dis que toute cette critique de la politique d'immigration de nos pays doit s'accompagner de celle du néocolonialisme, de l'interventionnisme et de tout ce qui pousse ces gens à fuir leurs terres, à venir se faire exploiter chez nous.
Ah mais je préférerai qu’il n’y ait aucune guerre qui pousse les gens à partir. Aucun changement climatique ou aucune pauvreté qui pousse les gens à s’en aller.
Encore une fois, si pour vous prôner l'anticolonialisme, le respect de l'autotomie des peuples et des cultures (plutôt qu'un grand mélange uniforme que 95% de la planète ne veut pas), c'est être d'extrême-droite, ben ma foi vive l'extrême-droite.
On part de l’immigration qui causerait le terrorisme et on en arrive au respect de l’autonomie des peuples. Très bien…