Sans vouloir faire du révisionnisme
Le salut dit "nazi" aujourd'hui, existe en réalité depuis l’Antiquité où il avait pour objectif premier de faire acte d’allégeance à de hauts dignitaires, de rappeler les convictions et les valeurs de la cité.
On le retrouve notamment sous le règne de l’Empire romain avec le "Avé César".
Il figure, entre autres, sur un tableau peint, le Serment des Horaces de David en 1784, représenté par trois frères qui, bras levés vers leur Père, jurent leur dévotion à la protection de Rome lors du combat contre les Curiaces (3 frères également).
Il aurait même été adopté par Pierre Coubertin pour représenter le salut olympique durant les Jeux d’Anvers de Belgique en 1920.
C’est ce jour qu’il s’est fait connaître sous le nom de salut de Joinville, car il a été adopté par le groupe sportif du bataillon français.
Il fut délaissé, bien évidemment et heureusement, après la Seconde Guerre Mondiale afin d’éviter toute confusion avec le mouvement nazi.
Parallèlement, selon d’autres informations, le salut prendrait son origine aux États-Unis.
En effet, le pasteur baptiste Francis Bellamy aurait rédigé à titre d’hymne traditionnel le Serment d’allégeance au drapeau américain. Le contenu de ce serment était le suivant :
« Je jure allégeance à mon drapeau et à la République qu’il représente : une nation indivisible avec la liberté et la justice pour tous ».
La tâche fut assignée aux écoliers le 12 octobre 1892 de le réciter en l’honneur du 400ème anniversaire de la découverte des Amériques par l’illustre Christophe Colomb. Ils le firent le bras levé ! Ainsi, cet évènement a attribué à cette révérence le salut de Bellamy. Il fut ensuite modifié pendant la guerre
en 1942 par le Président Roosevelt. Le main droite posée sur le coeur remplaça le bras droit levé, car il n'était plus question de faire le même salut que les nazis lorsque les américains entrent en guerre le 8 décembre 1941 au lendemain de Pearl Harbor.
Les États-Unis avait pourtant condamné les agressions de l’Allemagne contre la Tchécoslovaquie (15 mars 1939) et de l’Italie contre l’Albanie (avril 1939) et même l’attaque de l’Allemagne contre la Pologne (septembre 1939).
Toutefois Roosevelt déclarait encore le 5 septembre 1939 :
« Je souhaite que les États-Unis demeurent en dehors de cette guerre. Je pense qu’ils le feront. Et je vous donne l’assurance que tous les efforts de votre gouvernement seront dirigés dans ce sens. »
Avant la seconde guerre mondiale, ce sont les italiens sous Mussolini, qui ont repris à leur compte, le salut romain puis les nazis leur ont emboité le pas (de l'oie. Lol !) dans les années précédant l'invasion de la Pologne.
