Re: [HS] Politique, social et autres débats de sociétés...
Publié : 04 avr. 2018, 15:31
C'est à dire ?Danish a écrit :Demander le service gratuit aux cheminots, c'est vraiment ne rien y connaître au monde de la SNCF...
^^ ASSE - Allez les Verts ^^
https://www.poteaux-carres.com/forum/
C'est à dire ?Danish a écrit :Demander le service gratuit aux cheminots, c'est vraiment ne rien y connaître au monde de la SNCF...
Tous non, les responsables du moins, et je pense pas que ce soit ce que les cheminots souhaitentSP42 a écrit :Et donc tu penses que si tout le monde fait ça, ils finissent tous licencié pour faute lourde ?paranoid a écrit :Sauf que ça c'est illégal, contrairement à la grève, et que ça foutrait juste la SNCF définitivement en l'air avec le bordel interne que ça entraînerait du fait des procédures disciplinaires et/ou de licenciements pour faute avec action en responsabilité des salariés et des syndicatsSP42 a écrit :Bah tu ne vends pas les billets, tu pratiques le "transport gratuit"... les contrôleurs ne verbalisent plus... C'est économiquement qu'il faut faire plier les choses, et c'est comme ça que pourrait avoir lieu un vrai mouvement populaire... Mais imaginer qu'en emmerdant le monde qui va au travail, qui passe au mieux 3 heures par jour dans les transports pour aller au taf dans des conditions insupportables et dangereuses ... tu vas sensibiliser les gens, c'est un leurre et une utopie. Et au final, c'est le gouvernement qui va finir par avoir le soutien populaire.paranoid a écrit :Ils gardent leur statut... pour l'instant. => Non c'est toi qui rajoute le "pour l'instant"SP42 a écrit :Ce n'est pas qu'une question de confort et on sera jamais d'accord. La lutte contre l'évasion fiscale est également un combat à mener, mais l'un ne n'empêche pas l'autre. L'ouverture à la concurrence est décidée par l'Europe, les cheminots actuels garderont leur statut ... Bref, je pige pas. Leur plus gros moyens de pression... ca va surtout mal se finir, ça fait deux jours... et on a déjà frôlé la cata sur Paris. Au final, c'est contre productif. Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon, il vaut mieux faire chier les gens et en plus leur demander de soutenir les "cheminots", au boulot au combien compliqué ...Olaf a écrit :@SP42 : C'est leur plus gros moyen de pression, c'est tout.
Après, rien ne t'empêche de voir plus loin que ton petit confort. Cette grève risque de bien me faire chier, mais in fine, ce ne sont pas eux les responsables ! Et s'ils peuvent faire péter le système, qu'ils le fassent !
Pendant qu'on fait chier les cheminots pour des avantages de rien du tout, il y a un concours entre millionnaires pour pas payer d'impôts. Le fric, la France en a beaucoup, énormément, suffisamment pour filer 3000 balles par mois en moyenne à des cheminots sans regarder à la dépense.... suffirait d'aller le chercher là où il est.
Absurdité totale
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires. => Tu anticipes. Quand la SNCF sera privatisée, on en reparlera et on pourra en discuter.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
La prestation n'est pas la même, et le billet de train est en dessous de la moyenne européenne, donc l'écart ne peut qu'augmenter.Junito a écrit :C'est pas parce qu'un service est public qu'il ne doit pas rechercher un coup optimal d'exploitation ce qui revient à dire une certaine rentabilité.paranoid a écrit : Ils gardent leur statut... pour l'instant.
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
Le vrai problème de la SNCF c'est que la concurrence existe déjà dans bien des cas et propose des prix bien plus attractifs.
Prenons un Paris-Sainté, le train coûte 2 fois plus cher que le bus et 3 fois plus cher qu'un Blablacar. Faut pas s'étonner si de nombreux trains sont vides.
Empreinte écologique?paranoid a écrit :La prestation n'est pas la même, et le billet de train est en dessous de la moyenne européenne, donc l'écart ne peut qu'augmenter.Junito a écrit :C'est pas parce qu'un service est public qu'il ne doit pas rechercher un coup optimal d'exploitation ce qui revient à dire une certaine rentabilité.paranoid a écrit : Ils gardent leur statut... pour l'instant.
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
Le vrai problème de la SNCF c'est que la concurrence existe déjà dans bien des cas et propose des prix bien plus attractifs.
Prenons un Paris-Sainté, le train coûte 2 fois plus cher que le bus et 3 fois plus cher qu'un Blablacar. Faut pas s'étonner si de nombreux trains sont vides.
Perso je souhaite avoir le choix de payer un peu plus cher pour pouvoir prendre le train plutôt que de me tourner automatiquement vers le bus ou le covoit, ne pouvant pas toujours me le permettre.
Sans parler de l'empreinte écologique
Désolé pour l'orthographebaggio42 a écrit :Empreinte écologique?paranoid a écrit :La prestation n'est pas la même, et le billet de train est en dessous de la moyenne européenne, donc l'écart ne peut qu'augmenter.Junito a écrit :C'est pas parce qu'un service est public qu'il ne doit pas rechercher un coup optimal d'exploitation ce qui revient à dire une certaine rentabilité.paranoid a écrit : Ils gardent leur statut... pour l'instant.
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
Le vrai problème de la SNCF c'est que la concurrence existe déjà dans bien des cas et propose des prix bien plus attractifs.
Prenons un Paris-Sainté, le train coûte 2 fois plus cher que le bus et 3 fois plus cher qu'un Blablacar. Faut pas s'étonner si de nombreux trains sont vides.
Perso je souhaite avoir le choix de payer un peu plus cher pour pouvoir prendre le train plutôt que de me tourner automatiquement vers le bus ou le covoit, ne pouvant pas toujours me le permettre.
Sans parler de l'empreinte écologique
Ils fonctionnent avec quelle énergie les trains?
Ils me semblent que nous avons des centrales nucléaires...
Je suis pas fan du nucléaire mais à choisir je le préfère aux énergies fossiles (je sens qu'on va repartir dans un beau et long débatbaggio42 a écrit :Empreinte écologique?paranoid a écrit :La prestation n'est pas la même, et le billet de train est en dessous de la moyenne européenne, donc l'écart ne peut qu'augmenter.Junito a écrit :C'est pas parce qu'un service est public qu'il ne doit pas rechercher un coup optimal d'exploitation ce qui revient à dire une certaine rentabilité.paranoid a écrit : Ils gardent leur statut... pour l'instant.
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
Le vrai problème de la SNCF c'est que la concurrence existe déjà dans bien des cas et propose des prix bien plus attractifs.
Prenons un Paris-Sainté, le train coûte 2 fois plus cher que le bus et 3 fois plus cher qu'un Blablacar. Faut pas s'étonner si de nombreux trains sont vides.
Perso je souhaite avoir le choix de payer un peu plus cher pour pouvoir prendre le train plutôt que de me tourner automatiquement vers le bus ou le covoit, ne pouvant pas toujours me le permettre.
Sans parler de l'empreinte écologique
Ils fonctionnent avec quelle énergie les trains?
Ils me semblent que nous avons des centrales nucléaires...
Je me demande quelle est la répartition de la dette au sein de la SNCF entre la partie transport et la partie infrastructure.Junito a écrit :C'est pas parce qu'un service est public qu'il ne doit pas rechercher un coup optimal d'exploitation ce qui revient à dire une certaine rentabilité.paranoid a écrit : Ils gardent leur statut... pour l'instant.
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
Le vrai problème de la SNCF c'est que la concurrence existe déjà dans bien des cas et propose des prix bien plus attractifs.
Prenons un Paris-Sainté, le train coûte 2 fois plus cher que le bus et 3 fois plus cher qu'un Blablacar. Faut pas s'étonner si de nombreux trains sont vides.
Avec plaisirparanoid a écrit :Je suis pas fan du nucléaire mais à choisir je le préfère aux énergies fossiles (je sens qu'on va repartir dans un beau et long débatbaggio42 a écrit :Empreinte écologique?paranoid a écrit :La prestation n'est pas la même, et le billet de train est en dessous de la moyenne européenne, donc l'écart ne peut qu'augmenter.Junito a écrit :C'est pas parce qu'un service est public qu'il ne doit pas rechercher un coup optimal d'exploitation ce qui revient à dire une certaine rentabilité.paranoid a écrit : Ils gardent leur statut... pour l'instant.
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
Le vrai problème de la SNCF c'est que la concurrence existe déjà dans bien des cas et propose des prix bien plus attractifs.
Prenons un Paris-Sainté, le train coûte 2 fois plus cher que le bus et 3 fois plus cher qu'un Blablacar. Faut pas s'étonner si de nombreux trains sont vides.
Perso je souhaite avoir le choix de payer un peu plus cher pour pouvoir prendre le train plutôt que de me tourner automatiquement vers le bus ou le covoit, ne pouvant pas toujours me le permettre.
Sans parler de l'empreinte écologique
Ils fonctionnent avec quelle énergie les trains?
Ils me semblent que nous avons des centrales nucléaires...)
Les trains pour rouler sur les infrastructures doivent payer un péage, comme sur une autoroute. Nos autoroutes sont (très) rentables, pourquoi SNCF réseau ne pourrait pas l'être ?Vertaga a écrit :Je me demande quelle est la répartition de la dette au sein de la SNCF entre la partie transport et la partie infrastructure.Junito a écrit :C'est pas parce qu'un service est public qu'il ne doit pas rechercher un coup optimal d'exploitation ce qui revient à dire une certaine rentabilité.paranoid a écrit : Ils gardent leur statut... pour l'instant.
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
Le vrai problème de la SNCF c'est que la concurrence existe déjà dans bien des cas et propose des prix bien plus attractifs.
Prenons un Paris-Sainté, le train coûte 2 fois plus cher que le bus et 3 fois plus cher qu'un Blablacar. Faut pas s'étonner si de nombreux trains sont vides.
En gros même si le transport était ouvert à la concurrence, la partie infrastructure ne le serait pas et donc la dette supporter par le contribuable continuerai d'augmenter même avec des trains rentables a moins de faire comme avec l'électricité de baissé le cout de vente de base et d'augmenter les taxes pour payer le réseau...
C'est l'entité SNCF qui encaisse les sous. Et elle le fait à l'avance.SP42 a écrit :C'est à dire ?Danish a écrit :Demander le service gratuit aux cheminots, c'est vraiment ne rien y connaître au monde de la SNCF...
C'est marrant, tu oublies de dire que le train est bien plus rapide...Junito a écrit :C'est pas parce qu'un service est public qu'il ne doit pas rechercher un coup optimal d'exploitation ce qui revient à dire une certaine rentabilité.paranoid a écrit : Ils gardent leur statut... pour l'instant.
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
Le vrai problème de la SNCF c'est que la concurrence existe déjà dans bien des cas et propose des prix bien plus attractifs.
Prenons un Paris-Sainté, le train coûte 2 fois plus cher que le bus et 3 fois plus cher qu'un Blablacar. Faut pas s'étonner si de nombreux trains sont vides.
Je demande c'est tout si quelqu'un est au courant de la répartition de la dette.Junito a écrit :Les trains pour rouler sur les infrastructures doivent payer un péage, comme sur une autoroute. Nos autoroutes sont (très) rentables, pourquoi SNCF réseau ne pourrait pas l'être ?Vertaga a écrit :Je me demande quelle est la répartition de la dette au sein de la SNCF entre la partie transport et la partie infrastructure.Junito a écrit :C'est pas parce qu'un service est public qu'il ne doit pas rechercher un coup optimal d'exploitation ce qui revient à dire une certaine rentabilité.paranoid a écrit : Ils gardent leur statut... pour l'instant.
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
Le vrai problème de la SNCF c'est que la concurrence existe déjà dans bien des cas et propose des prix bien plus attractifs.
Prenons un Paris-Sainté, le train coûte 2 fois plus cher que le bus et 3 fois plus cher qu'un Blablacar. Faut pas s'étonner si de nombreux trains sont vides.
En gros même si le transport était ouvert à la concurrence, la partie infrastructure ne le serait pas et donc la dette supporter par le contribuable continuerai d'augmenter même avec des trains rentables a moins de faire comme avec l'électricité de baissé le cout de vente de base et d'augmenter les taxes pour payer le réseau...
minetvert a écrit :Perso j'y serai ce soir:
Mercredi 4 Avril 19h
Soirée « Et si on essayait quelque chose ? »
A la bourse du travail le 4 avril !
Avec Frédéric Lordon, François Ruffin, des cheminot.e.s, des infirmier.re.s, des étudiant.e.s, des gazier.e.s, des électricien.ne.s, des etc...
Salle Ambroise Croizat 3 rue du château d'eau.
Metro République
https://paris.demosphere.eu/rv/61180
https://www.facebook.com/events/2405230552836
En quoi est-ce lié ?Olaf a écrit :Dans le Canard cette semaine, en page 2, petit article sur la manière dont Bernard Arnault a essoré Carrefour pour s'en mettre plein les poches - avec au final, encore du prolo au chômage et des villes sinistrées.
J'espère qu'il y aura jonction entre cheminots, énergie,Air France, éboueurs, hospitaliers, étudiants et qui voudra se joindre au mouvement. Ce sont les pseudo-libéraux sauce Macron qui mériteraient de garnir les prisons en premier.
La même idéologie qui conduit Macron justifie les exactions d'un Bernard Arnault. La lutte des classes, elle est totalement assumée chez ces gens-là, et la vampirisation de l'économie privée va de pair avec la casse du service public.Junito a écrit :En quoi est-ce lié ?Olaf a écrit :Dans le Canard cette semaine, en page 2, petit article sur la manière dont Bernard Arnault a essoré Carrefour pour s'en mettre plein les poches - avec au final, encore du prolo au chômage et des villes sinistrées.
J'espère qu'il y aura jonction entre cheminots, énergie,Air France, éboueurs, hospitaliers, étudiants et qui voudra se joindre au mouvement. Ce sont les pseudo-libéraux sauce Macron qui mériteraient de garnir les prisons en premier.
Je ne prends quasiment jamais le train (1 fois en 3 ans et mon train a été annulé et mon billet jamais remboursé) mais je propose souvent des places sur Blablacar. Je n'ai aucun mal à trouver des covoitureurs et tous me disent que le covoiturage est plus rapide et moins cher que le train. De plus, si j'annule mon covoiturage, les passagers sont remboursés, ce qui n'est pas toujours (souvent ?) le cas pour les trains.Danish a écrit :C'est marrant, tu oublies de dire que le train est bien plus rapide...Junito a écrit :C'est pas parce qu'un service est public qu'il ne doit pas rechercher un coup optimal d'exploitation ce qui revient à dire une certaine rentabilité.paranoid a écrit : Ils gardent leur statut... pour l'instant.
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
Le vrai problème de la SNCF c'est que la concurrence existe déjà dans bien des cas et propose des prix bien plus attractifs.
Prenons un Paris-Sainté, le train coûte 2 fois plus cher que le bus et 3 fois plus cher qu'un Blablacar. Faut pas s'étonner si de nombreux trains sont vides.
Pour l’exemple d’un Sainté-Paris, c’est bien plus rapide en train: un peu moins de 3 heures contre environ 5 heures en voiture.Mic-Mic a écrit :Je ne prends quasiment jamais le train (1 fois en 3 ans et mon train a été annulé et mon billet jamais remboursé) mais je propose souvent des places sur Blablacar. Je n'ai aucun mal à trouver des covoitureurs et tous me disent que le covoiturage est plus rapide et moins cher que le train. De plus, si j'annule mon covoiturage, les passagers sont remboursés, ce qui n'est pas toujours (souvent ?) le cas pour les trains.Danish a écrit :C'est marrant, tu oublies de dire que le train est bien plus rapide...Junito a écrit :C'est pas parce qu'un service est public qu'il ne doit pas rechercher un coup optimal d'exploitation ce qui revient à dire une certaine rentabilité.paranoid a écrit : Ils gardent leur statut... pour l'instant.
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
Le vrai problème de la SNCF c'est que la concurrence existe déjà dans bien des cas et propose des prix bien plus attractifs.
Prenons un Paris-Sainté, le train coûte 2 fois plus cher que le bus et 3 fois plus cher qu'un Blablacar. Faut pas s'étonner si de nombreux trains sont vides.
Si la réforme du statut des cheminots est nécessaire pour que le service rendu par la SNCF soit grandement amélioré, alors je suis pour cette réforme. Et ce n'est pas parce que je considère que les cheminots sont des privilégiés.
Je suis assez mitigé sur cette affirmation.La SNCF a toujours été endetté depuis 1937 date de sa création.Et avant elle aussi,quand des investisseurs privés empruntaient massivement pour ouvrir des lignes nouvelles pas toujours rentables d'ailleurs.Déjà à l'époque le débat faisait rage!Olaf a écrit :Ton "si" répond à la question. La SNCF marchait très bien à l'époque où le statut des cheminots ne faisait pas débat
Et le pire est de mettre 50 minutes environ pour faire 50 kilomètres et 2 heures pour en faire 500Danish a écrit :Pour l’exemple d’un Sainté-Paris, c’est bien plus rapide en train: un peu moins de 3 heures contre environ 5 heures en voiture.Mic-Mic a écrit :Je ne prends quasiment jamais le train (1 fois en 3 ans et mon train a été annulé et mon billet jamais remboursé) mais je propose souvent des places sur Blablacar. Je n'ai aucun mal à trouver des covoitureurs et tous me disent que le covoiturage est plus rapide et moins cher que le train. De plus, si j'annule mon covoiturage, les passagers sont remboursés, ce qui n'est pas toujours (souvent ?) le cas pour les trains.Danish a écrit :C'est marrant, tu oublies de dire que le train est bien plus rapide...Junito a écrit :C'est pas parce qu'un service est public qu'il ne doit pas rechercher un coup optimal d'exploitation ce qui revient à dire une certaine rentabilité.paranoid a écrit : Ils gardent leur statut... pour l'instant.
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
Le vrai problème de la SNCF c'est que la concurrence existe déjà dans bien des cas et propose des prix bien plus attractifs.
Prenons un Paris-Sainté, le train coûte 2 fois plus cher que le bus et 3 fois plus cher qu'un Blablacar. Faut pas s'étonner si de nombreux trains sont vides.
Si la réforme du statut des cheminots est nécessaire pour que le service rendu par la SNCF soit grandement amélioré, alors je suis pour cette réforme. Et ce n'est pas parce que je considère que les cheminots sont des privilégiés.
Pour faire un Grenoble - Annonay, je t'assure que c'est beaucoup plus facile et plus rapide de covoiturer. Et si tu n'habites pas en ville mais dans la campagne aux alentours, la différence est encore plus criante.Danish a écrit :Pour l’exemple d’un Sainté-Paris, c’est bien plus rapide en train: un peu moins de 3 heures contre environ 5 heures en voiture.Mic-Mic a écrit :Je ne prends quasiment jamais le train (1 fois en 3 ans et mon train a été annulé et mon billet jamais remboursé) mais je propose souvent des places sur Blablacar. Je n'ai aucun mal à trouver des covoitureurs et tous me disent que le covoiturage est plus rapide et moins cher que le train. De plus, si j'annule mon covoiturage, les passagers sont remboursés, ce qui n'est pas toujours (souvent ?) le cas pour les trains.Danish a écrit :C'est marrant, tu oublies de dire que le train est bien plus rapide...Junito a écrit :C'est pas parce qu'un service est public qu'il ne doit pas rechercher un coup optimal d'exploitation ce qui revient à dire une certaine rentabilité.paranoid a écrit : Ils gardent leur statut... pour l'instant.
Quand la SNCF sera privatisée et que la concurrence arrivera, t'inquiète pas que la direction saura sur quoi taper sous prétexte d'économies budgétaires.
Mais de toute façon le statut n'est qu'une diversion du vrai problème qui est en elle-même l'ouverture à la concurrence d'un service public. J'ai la faiblesse de penser, même si c'est un mouvement avant tout corporatiste, que cette grève est le baroud d'honneur du dernier grand service public à la française, avant que la rentabilité ne devienne le prisme des futures politiques ferrovières.
Quant à ta phrase "Taper financièrement la où ça fait mal, ça serait plus intelligent mais bon", tu proposes quoi comme action du coup ?
Le vrai problème de la SNCF c'est que la concurrence existe déjà dans bien des cas et propose des prix bien plus attractifs.
Prenons un Paris-Sainté, le train coûte 2 fois plus cher que le bus et 3 fois plus cher qu'un Blablacar. Faut pas s'étonner si de nombreux trains sont vides.
Si la réforme du statut des cheminots est nécessaire pour que le service rendu par la SNCF soit grandement amélioré, alors je suis pour cette réforme. Et ce n'est pas parce que je considère que les cheminots sont des privilégiés.
Je vois que le gouvernement est tombé dans son propre piège. Le statut des cheminots, il en a jamais rien eu à foutre, ce n’était qu’un axe de communication.Olaf a écrit :Ton "si" répond à la question. La SNCF marchait très bien à l'époque où le statut des cheminots ne faisait pas débat
Je dis pas que c'est extraordinaire, je dis juste que bien des gens qu'ils font ch... aimeraient bien avoir le même genre de poste.Vertaga a écrit :J'ai plus de RTT qu'eux moi mais en contrepartie je fais plus que 35h par semaine quand je fais une semaine pleine c'est quoi le problème si ton temps de travail est lissé?GTI a écrit :Je ne dis pas qu'il faut laisser les entreprises privées décider d'ou et de comment elle doivent gérer le transport, en particulier régional. En effet, il faut un contrôle et des obligations de service décidées et co-financées par les régions.paranoid a écrit :Tu sais pourquoi ? Parce que l'Etat fédéral verse des subventions aux compagnies pour qu'elles ne ferment pas ces lignes. Sinon ça fait belle lurette qu'elles auraient disparu au nom de la sacro sainte rentabilité.GreenP a écrit :c'est absolument l'inverse qui sait passé en Allemagne avec les entreprises française.paranoid a écrit :J'en connais un qui va vite déchanter quand les sociétés privées vont fermer des lignes, diminuer les frais d'entretien de certaines voies et le nombre de salariés, bref baisser les coûts, "et en même temps" (comme dirait Zeus, ou plutôt Hadès) augmenter les prix de la prestation...GTI a écrit :Heureusement qu'il y a l'Europe !paranoid a écrit :+1 à un détail près. Nos technocrates parisiens ne sont que des exécutants d'une politique décidée par d'autres technocrates, moins visibles, moins connus mais autant voire plus imprégnés l'idéologie néolibérale, à savoir la Commission européenne (entre autres institutions européennes)Olaf a écrit :Les leaders syndicaux, y compris patronaux, se plaignent régulièrement d'un gouvernement de mauvaise foi et qui ne recule devant aucun coup tordu.
On a à la tête du pays une bande de technocrates, complètement soumis à une idéologie qui nous fout dans la merde depuis plus de 30 ans, et qui ment à longueur de temps en détournant le langage et en s'appuyant sur toutes les techniques de manipulation cognitive développée par la pub, tout en se torchant le derrière avec les quelques procédures garde-fou et contre-pouvoirs qui existent dans notre pays.
Cheminots ou autre, ils ont et auront tout mon soutien. Y compris si des types comme ceux de Sens commun s'y mettent.Car grâce à elle, la concurrence arrive sur le TGV en 2020 et on va enfin pouvoir faire crever la SNCF et par voie de conséquence les syndicalistes parasites, surtout cgt et sud qui y trouvent là un de leur dernier foyer de subsistance.
Pour ma part je lache près de 3500€ à la SNCF tous les ans pour me faire traiter "d'usager". Je serai le premier à monter dans les trains concurrents et à enfin devenir un "client". Qu'ils en profitent les colleurs d'autocollants, dans deux ans, c'en sera fini du parasitage.
.
Petite gare de nouveau ouvert, de nouvelles lignes ouvertes, plus de retard, prix attractif
Autant garder la SNCF sous contrôle étatique dans ce cas, ça évitera que les bénéfices arrivent dans de mauvaises poches !
Pour ma part je parle plutôt du TGV et là, pas de risque de fermeture !
Pour ce qui est de la qualité du service et de l'entretien c'est déjà naze, remember Brétigny sur orge ou personne encore n'a été sanctionné, l'homerta fonctionnant à plein![]()
Rappelez vous: 28 jours de RTT, salaire moyen 3000€, Voyages gratuits pour la famille, retraite entre 52 et 57 ans. Et ca défile et ça fait ch... le monde
Le salaire moyen en France est de 2900€ vs 3000€ c'est pas énorme comme différence pour des horaires bien pourri.
Retraite à 52 ans possible sauf qu'il faut qu'ils aient cotisés 41.5ans depuis la dernière réforme de leur régime de retraite.
Voyage "presque" gratuit pour la famille : et alors? C'est un avantage normal comme tu peux en trouver dans plein de boite différente.
Si tu crois que c'est ça qui a créé la dette, tu devrais relire les pages de débats qu'on a eu l'a dessus.