inconnuvert a écrit : ↑30 oct. 2025, 14:50
NomDeStade a écrit : ↑30 oct. 2025, 14:49
Pour le coup, contre Annecy j'étais pas spécialement énervé. J'étais fataliste - peut-être pas réaliste : on allait dans le mur sans changement de quelque chose. Exactement comme Batlles à l'époque, d'où mon point de comparaison sur les trajectoires "de résultat et de contenu".
Tout pareil.
C'est clair, on allait dans le mur. Depuis bientôt un an qu'Horneland est là, l'équipe n'a jamais réussi à jouer le football go,go,go de l'entraineur que par intermittence, on a vu de bonne chose cette saison mais pas d'accomplissement, et petit à petit, le jeu perdait de sa cohérence, jusqu'à cet incroyable 4-0, incroyable étant donné les différences de valeurs théorique (et financière) entre les deux effectifs.
Cette défaite est une incroyable ! Comme si le PSG prenait 4-0 à Angers ! Après deux défaites à domiciles ! Alors qu'one devait marcher sur la L2, la L2 marchait sur nous !
Normalement, l'effondrement aurait du suivre, les défaites s'enchainer, la crise survenir... Et c'est là qu'on sort le match référence.
Comment l'expliquer ?
Parce que la direction n'a pas bougé, elle n'a pas douté. L'entraineur n'a jamais été remis en cause, Gazidis n'a jamais envisagé de changer de direction, le staff à réfléchi collectivement à la manière de faire bouger les choses à la marge, certain que ses fondamentaux étaient les bons.
Les joueurs l'ont senti et ils ont répondu présent.
On aurait été sous la présidence Romeyer, ça aurait été l'effondrement. La direction aurait perdu toute confiance dans l'entraineur, lui-même seul dépositaire du jeu (alors qu'ici Horneland est seulement le chef d'orchestre d'une partition écrite par Kilmer), cette absence de confiance aurait été perçu par les joueurs, le match était perdu et le club s'enfonçait dans la crise.