squaty a écrit : ↑22 nov. 2020, 22:41
Bucky a écrit : ↑22 nov. 2020, 22:37
panenka a écrit : ↑22 nov. 2020, 20:59
Wert a écrit : ↑22 nov. 2020, 20:22
Non les actionnaires n'ont pas toujours été clair. Des projets avortés ont en a vu : les socios, la vente par la banque d'affaire (à l'époque post burnout de Romeyer on parlait de vente total) et maintenant effectivement le troisième actionnaire.
Sérieusement Panenka, tu connais sérieusement une mec qui va sortir 100 millions, pour laisser les clés ou venir faire un stage de deux ans à l'Etrat auprès du génie du Forez.
Ils ne sont peut être pas aussi déconnectés que ça. Mais je pense quand même que l'un (Romeyer) gère l'ASSE mais comme une bonne PME dans les années 1970, pendant que nos concurrents gèrent leur club comme des multinationales des années 2000 (j'ai aucune appétence pour le capitalisme mondialisé. Je constate juste). Pendant qu'on achetait l'Etrat et et le chaudron vert (Merci au poto qui l'a rappelé), un vilain club voisin augmentait son capital, achetait son stade, et mettait un pied aux USA et en Chine ... Les deux Présidents sont loins d'être des branleurs, mais Ils ont juste géré le club comme une bonne PME pendant que le secteur se professionnalisait et se développait ... A un moment la bonne PME, n'est juste plus compétitive, ne peut plus suivre et risque un jour de fermer ...
Je pense que beaucoup d'erreurs ont été commises en 16 ans mais aussi beaucoup de bonnes choses ont été mis en place et globalement les résultats sportif parlent pour les actionnaires. Résultats plutôt bon mais pas exceptionnel alors qu'avant eux c'était yo-yo entre D1 et D2.
Dans le foot actuel la meilleur chose que peux faire le club c’est miser sur la formation. Il ne me semble pas possible de viser durablement plus haut que les 5/6 premières places sans moyens conséquents supplémentaires.
Je constate que les clubs qui ont eu des investisseurs ces dernières années ne voient pas leur vie changer en bien, à part le PSG. Même Monaco est rentré dans le rang. L'actionnaire qui nous fera franchir un pallier c'est une illusions.
Maintenant le fait est que les 2 actionnaires actuels arrivent en bout de course du fait de leur âge et qu'il faudra bien un ou des successeurs.
Monaco, avant de "rentrer dans le rang", ils ont gagné un championnat de France et fait une 1/2 finale de LDC... Je capte pas cette volonté de défendre à tout prix les 2 actionnaires. Ils font n'importe quoi depuis des années. Même leurs débuts, c'était n'imp' avec le petit dans le dos fait à Anto... ils ont eu la chance de tomber sur le meilleur entraineur français de L1 : Galette. Sinon, ça serait parti en sucette depuis bien longtemps.
Donc en gros quand ça va mal c'est de leur faute mais quand ça va bien c'est pas eux c'est ça si j'ai bien compris.
Ils ont géré le club comme une bonne PME pendant que d'autres se développaient. On ne parle pas du PSG. L'écart avec nos voisin n'a paradoxalement jamais été aussi grand sur le plan de la solidité des deux institutions. On est paradoxalement aujourd'hui plus loin de l'OL que lorsqu'ils enquillaient les titres en termes de structures et d'organisations.
Je les aime pas, mais si je suis lucide cinq minutes je dois reconnaitre que le développement de leur marque est une vraie réussite. Aulas est aussi puant que visionnaire comme chef d'entreprise. Comment on en est arrivé là ? Mème la première fois qu'on est descendu en L2 (de mon vivant), on les avait atomisé chez eux en envahissant leur stade à la fin. Ils sont partis de rien eux aussi. Et au départ je ne suis pas sur que Aulas ait beaucoup plus de surface financière que Caiazzo
Nice et Rennes qui ne représentaient rien dans le foot par rapport à nous se développent aujourd'hui sur la base d'un actionnariat solide. Médiapro ne mettra pas en danger ces clubs. Ils ont un actionnariat solide.
Marseille malgré les erreurs de l'Américain, c'est quand Mème plus solide que Romeyer et Caiazzo réuni. Lille et Monaco ca me semble plus aventureux. Mais sur les 5 dernières années ces deux clubs sont devant nous.
Quel est notre modèle à nous ? Notre actionnariat est totalement sclérosé, notre modèle de gestion déficitaire, et novons aucune capacité d'investissement. Nous sommes dépendant d'une gestion sportive qui pour ne pas mettre le club en risque doit superformer. Le vrai drame de l'ASSE depuis la victoire en coupe de la Ligue sous Galtier, c'est d'avoir un chiffre d'affaire trop supérieur aux capacités d'un actionnariat sclérosé. '
Quelle sont les réussites dont tu parles Panenka ? Vas y . Moi j'en vois deux. Le centre de formation qui n'est pas mal mais qui repose beaucoup sur le vivier parisien ce qui en réalité cache certaines lacunes (peu de joueurs issus de la région, post formation pas fameuse, projets avortés avec l'étranger. Tiens parmi les enfumages d'ailleurs. Yeggo, Talleres) .... Le musée de la mine (ca Romeyer aime bien. Il devrait postuler à un poste de gardien d'ailleurs) . Si tu en vois d'autre. Vas y, Sois concret stp.
Quel est le plus gros bide ? Le projet de socio avorté pour lequel il ne se sont jamais battus, et ont essayé lamentablement de le travestir en un projet commercial sans doute sous influence d'obscurs vendeurs de cravates (mettez 50 € et vous aurez droit à l'apéro avec un joueur et une tape dans l'épaule de Romeyer) .....
Après il y a eu la vente avortée dans des conditions rocambolesque (pour Gasset qu'on va savonner jusqu'à le dégouter et le faire partir), puis le troisième actionnaire balancé pour faire voir qu'on n'est pas des girouettes. La réalité est que ces deux opportunistes ont seulement voulu vendre dans un moment de faiblesse quand tout partait en lambeau au départ de Galtier. Après la remise en marche du club par Gasset, la victoire en Gambardela, et le mirage des dollars de médiapro, il se sont vite ravisés pensant toucher le pactole pour leur maison de retraite ....
Si notre club n'était pas en danger je trouverais la situation d'aujourd'hui presque cocasse. On est sans doute pas loin du point de non retour, ou le déficit va se creuser dangereusement, et où risque de se poser à nos deux actionnaires un cruel dilemme : remettre au pot (mais avec quel voyou va s'associer cette fois pour trouver l'argent ?), devoir vendre club en partie ou en totalité ou le voir disparaitre.