___ a écrit : ↑25 oct. 2020, 05:03
franck42 a écrit : ↑25 oct. 2020, 03:30
Wert a écrit : ↑25 oct. 2020, 00:53
Michel-Ange a écrit : ↑24 oct. 2020, 13:12
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le terrorisme n'est pas le cœur du problème. Pour horrible que ce soit, cela reste des gestes rares et des effectifs réduits. Le vrai problème, ce sont ces adolescents qui se disent choqués par quelque chose d'aussi anodin qu'un dessin. Le vrai problème, ce sont ces parents qui inculquent à leurs enfants des savoirs et des valeurs archaïques et qui sont prêts pour cela à mettre en accusation et à menacer tous les représentants de l'autorité : responsables politiques, enseignants, policiers… Le vrai problème ce sont moins les djihadistes que les islamistes qui se cachent derrière et les instrumentalisent, ces islamistes qui essayent de plier la République à leurs délires mortifères, remplis d'intolérance et de bêtise. il faut désormais bien leur faire comprendre qu'ils n'y parviendront pas et que c'est bien à eux de se soumettre ou d'aller voir ailleurs.
Non, le phénomène religieux touche à la croyance et au sacré, et le blasphème offense parce qu'il touche à une croyance souvent profonde. C'est d'ailleurs le cas pour les caricatures. Dans l'Islam, il n'y a non seulement pas de caricatures, mais même pas d'image. C'est d'ailleurs ce qui sépare l'intérieur d'une église et d'une mosquée. C'est quelque chose de profond qui influence beaucoup la culture des pays musulmans (jusque dans la place de l'art et de l'art contemporain)
C'est normal que la remise en cause d'une croyance choque .. Si je remet en cause une de tes croyances tu vas être choqué. Toutes les cultures reposent sur des croyances que d'autres peuvent trouver idiotes ou archaïques depuis leur propre système de valeur .. La notre aussi (lorsque tu parles de l' archaïsme de leur croyance tu ne reflètes que ton manque d'empathie et ton propre ethnocentrismeI qui pourraient eux même être perçu comme un archaisme) ....
Ce qui n'est pas tolérable, c'est ce passage "au nom de l'offense reçu" à une forme de violence sociale qui peut aller jusqu'au meurtre.
A partir du moment où tu considères comme justifié qu'une majorité de musulmans puisse être choquée de manière totalement irrationnelle, j'ai du mal à comprendre comment tu peux condamner une réaction violente, d'autant plus légitime qu'ils ont le sentiment d'avoir toute la société contre eux, jusqu'au sein de l'école. Quand je parle de violence, je ne parle pas d'agression physique (et encore moins de meurtre), juste d'un gamin (collégien) choqué par le fait que son prof lui montre une caricature, qui va lui demander de la retirer, lui expliquer qu'il n'a pas le droit de faire ça et mal réagir devant le refus et l'entêtement de son prof. Ou alors quoi, le gamin est censé retenir et accumuler sa frustration?
Et à la limite les caricatures il n'y a pas d'obligation de les montrer en classe. Mais on fait quoi face à des gamins qui affirment que leur Dieu a créé la Terre en 6 jours (certes a priori pour l'instant pas de prof décapité pour avoir remis en cause cette théorie...) ou qu'il faut lapider tous les homosexuels? C'est vraiment ethnocentriste de penser qu'un humain ne doit pas être lapidé au seul motif qu'il a des relations sexuelles avec un autre humain du même sexe?
Quelles sont ces croyances
archaïques sur lesquelles repose la culture "occidentale"?
Et qui montre le moins d'empathie? L'ensemble de la population française vis-à-vis des musulmans qui vivent dans ce pays? Ou les musulmans favorables à la charia en France vis-à-vis de toutes les victimes musulmanes dans les pays où elle est en vigueur?
Les boute-feu et les va-t-en-guerre sont de sortie ! On croirait lire un débat sur les Ultras : t'en as 100 sur 40 000 qui font les cons, et on parle plus que de ça.
Peut-être que la question de fond porte sur les causes de cette vogue de l'islamisme en France. Des musulmans en France, ça date de bien avant Mitterrand, et ça ne posait pas de souci de ce type. Pourquoi ça a changé ? A cause de SOS Racisme, c'est bien ça ?
Les gens de droite que je connais disent toujours, " on a que ce qu'on mérite ". Je les vois surtout se prendre pour des victimes innocentes, les beauseignes.
Darmanin, cet abruti, il a semé les germes d'un nouveau 2015 avec ses réactions de poujadiste attardé. Tout ça pour des élections à la con...
Franchement, qui se réclame de Darmanin, même sur ce forum, même parmi les plus farouches partisans de LREM? Ce mec est une honte pour la France. Retrouver ce genre de personnage à la tête d'un ministère en dit long sur la dégénérescence de ce pays. Et malheureusement ce n'est pas le premier, son prédécesseur ne valait pas mieux.
Il n'y a aucune comparaison possible entre un ultra qui craque un fumi, avec comme seule (éventuelle) conséquence un trou dans un vêtement (et encore t'as plus de chances d'être "victime" d'une clope), et un collégien qui remet en cause une vérité scientifique ou un droit fondamental, sapant l'autorité du prof, pouvant instiller le doute dans l'esprit de camarades de classe influençables...
J'ai quand même le sentiment que cette remise en cause s'est largement aggravée à l'école ces 15-20 dernières années, on est bien loin ajd du 1 cas/400, mais seuls les profs (j'ai cru comprendre qu'il y en avait quelques uns sur ce forum...
) peuvent témoigner de l'évolution dans le temps, qu'on puisse se faire une idée plus précise du phénomène.
Pour autant et je l'ai dit, on ne peut pas passer d'un laxisme quasi absolu, où les profs sont plus ou moins livrés à eux-mêmes, à un autre extrême qui pousserait à une multiplication des dépôt de plainte pour des cas qui devraient en toute logique pouvoir se régler en interne.
Les causes pour faire vite, et parce que c'était absolument pas le débat:
- les religions elles-mêmes
- des quartiers laissés à l'abandon et un clientélisme, qui ont remplacé des travailleurs sociaux par des islamistes (je simplifie à l'extrême)
- un laxisme et une impunité totale envers ces discours de haine
- une société de plus en plus inégalitaire, un ascenseur social quasiment à l'arrêt
- une police de plus en plus raciste, et de manière générale coupée de la population
- un abandon progressif, voire une parte de beaucoup de valeurs théoriquement indispensables au vivre-ensemble, liée à l'évolution de la société, et à une glorification de l'individualisme inhérente au système capitaliste, le privilège de l'individu sur le collectif.