Michel-Ange a écrit : ↑06 sept. 2020, 15:26
Vous savez ce que répond EELV quand on leur dit qu'il est impossible de bâtir un réseau électrique viable à partir des seules ENR ?
Après moultes hésitation, ils répondent : mais dans 30 ou 40 ans le progrès technologique aura trouvé des solutions pour que cela fonctionne.
A science-fiction, science fiction et demie.
Oui et alors ? On n'est pas à EELV, hein. Quitte à aller sur ce terrain, je serais curieux de savoir ce qu'en pense Jean Lassalle.
Vous avez quand même une vision du monde à la fois dépressive et ennuyeuse.
Je manque moi-même un peu de fun, souvent, mais quand même pas autant.
Je ne suis ni pessimiste, ni dépressif. Je ne pense pas que l'humanité va disparaitre. Grâce à notre technologie, nous avons justement la capacité de modifier notre environnement ce qui permettra aux hommes de survivre encore longtemps (en tout cas pour une partie d'entre eux). Mais, c'est bien nos modes de vie contemporains qui vont être drastiquement impactés par les changements climatiques et la destruction des écosystèmes. Une grande partie de notre technologie est dépendante de la nature (notamment en ce qui concerne la santé, l'agriculture...). Par exemple, un grand nombre d'antibiotiques sont des molécules naturelles produites par des micro-organismes que l'on "cultive".
Et c'est justement ceux qui sont les plus attachés à cette civilisation moderne qui ne prennent pas conscience des changements sociétaux qui s'annoncent. Soit on fait quelque chose pour améliorer la santé des écosystèmes au bénéfice de tous (quite a faire de petits sacrifices), soit on fait le deuil à moyen terme d'une bonne partie de notre confort. Personnellement, ça ne m'enchante pas trop de vivre en confinement ad vitam aeternam sous une bulle.
Finissons par une note d'optimisme pour les dépressifs. La planète se remettra très bien de cette crise biologique. La biodiversité actuelle ne représente que 1% des espèces qui ont séjourné sur la Terre. Dans plusieurs millions d'années, la biodiversité actuelle aura été remplacée. Concernant, l'homme en tant qu'espéce, il aura soit disparu, soit évolué. Il se sera peut-être même adapté à la vie dans l'espace (en référence aux passionnés de conquête spatiale).
Michel-Ange a écrit : ↑06 sept. 2020, 15:26
Vous savez ce que répond EELV quand on leur dit qu'il est impossible de bâtir un réseau électrique viable à partir des seules ENR ?
Après moultes hésitation, ils répondent : mais dans 30 ou 40 ans le progrès technologique aura trouvé des solutions pour que cela fonctionne.
A science-fiction, science fiction et demie.
Oui et alors ? On n'est pas à EELV, hein. Quitte à aller sur ce terrain, je serais curieux de savoir ce qu'en pense Jean Lassalle.
Vous avez quand même une vision du monde à la fois dépressive et ennuyeuse.
Je manque moi-même un peu de fun, souvent, mais quand même pas autant.
Je ne suis ni pessimiste, ni dépressif. Je ne pense pas que l'humanité va disparaitre. Grâce à notre technologie, nous avons justement la capacité de modifier notre environnement ce qui permettra aux hommes de survivre encore longtemps (en tout cas pour une partie d'entre eux). Mais, c'est bien nos modes de vie contemporains qui vont être drastiquement impactés par les changements climatiques et la destruction des écosystèmes. Une grande partie de notre technologie est dépendante de la nature (notamment en ce qui concerne la santé, l'agriculture...). Par exemple, un grand nombre d'antibiotiques sont des molécules naturelles produites par des micro-organismes que l'on "cultive".
Et c'est justement ceux qui sont les plus attachés à cette civilisation moderne qui ne prennent pas conscience des changements sociétaux qui s'annoncent. Soit on fait quelque chose pour améliorer la santé des écosystèmes au bénéfice de tous (quite a faire de petits sacrifices), soit on fait le deuil à moyen terme d'une bonne partie de notre confort. Personnellement, ça ne m'enchante pas trop de vivre en confinement ad vitam aeternam sous une bulle.
Finissons par une note d'optimisme pour les dépressifs. La planète se remettra très bien de cette crise biologique. La biodiversité actuelle ne représente que 1% des espèces qui ont séjourné sur la Terre. Dans plusieurs millions d'années, la biodiversité actuelle aura été remplacée. Concernant, l'homme en tant qu'espéce, il aura soit disparu, soit évolué. Il se sera peut-être même adapté à la vie dans l'espace (en référence aux passionnés de conquête spatiale).
Oui. C'est toujours difficile de prévoir les grandes évolutions de l'humanité ou des écosystèmes à moyen ou long termes.
Sur le siècle passé, ce qui a le plus fortement impacté nos modes de vie c'est sans doute internet, et ce n'est pas fini.
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 11:11
Oui. C'est toujours difficile de prévoir les grandes évolutions de l'humanité ou des écosystèmes à moyen ou long termes.
Sur le siècle passé, ce qui a le plus fortement impacté nos modes de vie c'est sans doute internet, et ce n'est pas fini.
Je ne pense pas qu'Internet ait tant changé nos modes de vie au 20e siècle.
En tous cas pas plus que l'arrivée massive de l'électricité ou de la télévision dans les foyers.
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Momo déjà cité
J’assisterai à un débat dans ma librairie avec lui jeudi en quinze
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Momo déjà cité
J’assisterai à un débat dans ma librairie avec lui jeudi en quinze
T'as mis ça dans le thread ciné, aussi…
Oui et on aurait dû le mettre dans le thread livre
Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté :(Gramsci)
Michel-Ange a écrit : ↑06 sept. 2020, 15:26
Vous savez ce que répond EELV quand on leur dit qu'il est impossible de bâtir un réseau électrique viable à partir des seules ENR ?
Après moultes hésitation, ils répondent : mais dans 30 ou 40 ans le progrès technologique aura trouvé des solutions pour que cela fonctionne.
A science-fiction, science fiction et demie.
Non tu te trompes ça c'est le discours des nucléaristes depuis 50ans... on attend toujours la fin du début du premier démantèlement....
J’suis parti frais comme un gardon, J’suis rentré fumé comme un saumon
Michel-Ange a écrit : ↑06 sept. 2020, 15:26
Vous savez ce que répond EELV quand on leur dit qu'il est impossible de bâtir un réseau électrique viable à partir des seules ENR ?
Après moultes hésitation, ils répondent : mais dans 30 ou 40 ans le progrès technologique aura trouvé des solutions pour que cela fonctionne.
A science-fiction, science fiction et demie.
Non tu te trompes ça c'est le discours des nucléaristes depuis 50ans... on attend toujours la fin du début du premier démantèlement....
Oui en effet à la question du comment des ENR sur le reseau les partisans des Enr disent souvent on verra.
Je l'ai entendu il n'y a pas Lgtps lors d'un débat sur arte.
Aujourd'hui il faut savoit que les enr ont la prio sur le réseau. On pilote les centrales en fonction.
A la base les centrales ne sont pas faites pout ça d'ailleurs. Normalement c'est pied au plancher tout le temps ce qui les abiment moins. Abimer au sens maintenace pas accident.
Michel-Ange a écrit : ↑06 sept. 2020, 15:26
Vous savez ce que répond EELV quand on leur dit qu'il est impossible de bâtir un réseau électrique viable à partir des seules ENR ?
Après moultes hésitation, ils répondent : mais dans 30 ou 40 ans le progrès technologique aura trouvé des solutions pour que cela fonctionne.
A science-fiction, science fiction et demie.
Oui en effet à la question du comment des ENR sur le reseau les partisans des Enr disent souvent on verra.
Je l'ai entendu il n'y a pas Lgtps lors d'un débat sur arte.
Aujourd'hui il faut savoit que les enr ont la prio sur le réseau. On pilote les centrales en fonction.
A la base les centrales ne sont pas faites pout ça d'ailleurs. Normalement c'est pied au plancher tout le temps ce qui les abiment moins. Abimer au sens maintenace pas accident.
Maintenant, on pousse la filière hydrogène en complément mais cela reste acrobatique. https://www.futura-sciences.com/planete ... ris-82833/
Pour ceux qui ont le temps, le rapport complet de l'académie des Technologies est intéressant.
Est-ce qu'il y a un truc sur cette planète qui ne tourne pas à la catastrophe ?
Je crois pas.
Même chez les Russes, qui apparemment sont plutôt contents du réchauffement climatique parce qu'ils pensent que ça va leur ouvrir des terres agricoles nouvelles, ils ont des installations menacées par le permafrost et m'est avis qu'ils vont finir par se prendre des grosses vagues migratoires.
"Si on aime la liberté, on aime - c'est pas on supporte - on aime les risques qui vont avec." Étienne Klein
"Freedom is the freedom to say that 2+2=4."
"Le rêve américain, c’est le cauchemar de l’humanité." Albert Dupontel
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Bah écoute, pas mal de gens - pourtant loin d'être cons - partagent le point de vue du titre.
"Si on aime la liberté, on aime - c'est pas on supporte - on aime les risques qui vont avec." Étienne Klein
"Freedom is the freedom to say that 2+2=4."
"Le rêve américain, c’est le cauchemar de l’humanité." Albert Dupontel
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Bah écoute, pas mal de gens - pourtant loin d'être cons - partagent le point de vue du titre.
Les discours anticapitalistes véritablement intelligents sont quand même très rares. Vers le nihilisme, parfois, et c'est à peu près tout. Le reste ce ne sont que des gamins qui se roulent par terre parce qu'on a refusé de céder à tel ou tel de leur caprice.
"Si on aime la liberté, on aime - c'est pas on supporte - on aime les risques qui vont avec." Étienne Klein
"Freedom is the freedom to say that 2+2=4."
"Le rêve américain, c’est le cauchemar de l’humanité." Albert Dupontel
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Bah écoute, pas mal de gens - pourtant loin d'être cons - partagent le point de vue du titre.
Les discours anticapitalistes véritablement intelligents sont quand même très rares. Vers le nihilisme, parfois, et c'est à peu près tout. Le reste ce ne sont que des gamins qui se roulent par terre parce qu'on a refusé de céder à tel ou tel de leur caprice.
C'est effectivement confortable de penser ça.
Abruti (selon Romeyer) et terroriste (selon Darmanin)
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Bah écoute, pas mal de gens - pourtant loin d'être cons - partagent le point de vue du titre.
Les discours anticapitalistes véritablement intelligents sont quand même très rares. Vers le nihilisme, parfois, et c'est à peu près tout. Le reste ce ne sont que des gamins qui se roulent par terre parce qu'on a refusé de céder à tel ou tel de leur caprice.
N'en prends pas ombrage mais je trouve quand même drôlement atteint
il apparait nettement qu'on va devoir freiner la cadence sinon on va transpirer et pas que de chaleur ! C'est simple on ne peut pas continuer à tout ravager car forcément dans un monde limité, à un moment on n'aura plus de quoi extraire ! mais tu vas me rétorquer que les sciences vont nous aider blablablabla.... un vrai discours de vieux conservateur arc-bouté sur ses principes et habitudes et pas apte au changement !
J’suis parti frais comme un gardon, J’suis rentré fumé comme un saumon
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Bah écoute, pas mal de gens - pourtant loin d'être cons - partagent le point de vue du titre.
Les discours anticapitalistes véritablement intelligents sont quand même très rares. Vers le nihilisme, parfois, et c'est à peu près tout. Le reste ce ne sont que des gamins qui se roulent par terre parce qu'on a refusé de céder à tel ou tel de leur caprice.
N'en prends pas ombrage mais je trouve quand même drôlement atteint
il apparait nettement qu'on va devoir freiner la cadence sinon on va transpirer et pas que de chaleur ! C'est simple on ne peut pas continuer à tout ravager car forcément dans un monde limité, à un moment on n'aura plus de quoi extraire ! mais tu vas me rétorquer que les sciences vont nous aider blablablabla.... un vrai discours de vieux conservateur arc-bouté sur ses principes et habitudes et pas apte au changement !
Je ne sais pas si le terme de conservateur s'applique bien ici à mon raisonnement. Le terme rétrograde, stricto sensu, s'applique bien au tien, en revanche. Au demeurant, ni l'un ni l'autre ne sont des insultes.
La décroissance est une possibilité qui ne me semble pas certaine.
Comme je l'ai dit plusieurs fois, même si cela s'avérait effectivement nécessaire, le capitalisme s'adapterait : c'est un système dont l'une des principales caractéristiques est son adaptabilité et il n'y a que ses adversaires qui veulent croire qu'il est basé sur le principe d'une croissance infinie.
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Bah écoute, pas mal de gens - pourtant loin d'être cons - partagent le point de vue du titre.
Les discours anticapitalistes véritablement intelligents sont quand même très rares. Vers le nihilisme, parfois, et c'est à peu près tout. Le reste ce ne sont que des gamins qui se roulent par terre parce qu'on a refusé de céder à tel ou tel de leur caprice.
N'en prends pas ombrage mais je trouve quand même drôlement atteint
il apparait nettement qu'on va devoir freiner la cadence sinon on va transpirer et pas que de chaleur ! C'est simple on ne peut pas continuer à tout ravager car forcément dans un monde limité, à un moment on n'aura plus de quoi extraire ! mais tu vas me rétorquer que les sciences vont nous aider blablablabla.... un vrai discours de vieux conservateur arc-bouté sur ses principes et habitudes et pas apte au changement !
Je ne sais pas si le terme de conservateur s'applique bien ici à mon raisonnement. Le terme rétrograde, stricto sensu, s'applique bien au tien, en revanche. Au demeurant, ni l'un ni l'autre ne sont des insultes.
La décroissance est une possibilité qui ne me semble pas certaine.
Comme je l'ai dit plusieurs fois, même si cela s'avérait effectivement nécessaire, le capitalisme s'adapterait : c'est un système dont l'une des principales caractéristiques est son adaptabilité et il n'y a que ses adversaires qui veulent croire qu'il est basé sur le principe d'une croissance infinie.
Désolé mais le système capitaliste prône la liberté du marché et la privatisation des moyens de production afin de permettre l'accumulation des richesses et le maximum de profit.
Et comme c'est le concours de celui qui a la plus longue, il n'y en a pas un qui veut "se modérer" de peur de descendre dans le classement !
La décroissance est indispensable puisque nous avons mené la croissance bien trop loin.
J’suis parti frais comme un gardon, J’suis rentré fumé comme un saumon
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Bah écoute, pas mal de gens - pourtant loin d'être cons - partagent le point de vue du titre.
Les discours anticapitalistes véritablement intelligents sont quand même très rares. Vers le nihilisme, parfois, et c'est à peu près tout. Le reste ce ne sont que des gamins qui se roulent par terre parce qu'on a refusé de céder à tel ou tel de leur caprice.
N'en prends pas ombrage mais je trouve quand même drôlement atteint
il apparait nettement qu'on va devoir freiner la cadence sinon on va transpirer et pas que de chaleur ! C'est simple on ne peut pas continuer à tout ravager car forcément dans un monde limité, à un moment on n'aura plus de quoi extraire ! mais tu vas me rétorquer que les sciences vont nous aider blablablabla.... un vrai discours de vieux conservateur arc-bouté sur ses principes et habitudes et pas apte au changement !
Je ne sais pas si le terme de conservateur s'applique bien ici à mon raisonnement. Le terme rétrograde, stricto sensu, s'applique bien au tien, en revanche. Au demeurant, ni l'un ni l'autre ne sont des insultes.
La décroissance est une possibilité qui ne me semble pas certaine.
Comme je l'ai dit plusieurs fois, même si cela s'avérait effectivement nécessaire, le capitalisme s'adapterait : c'est un système dont l'une des principales caractéristiques est son adaptabilité et il n'y a que ses adversaires qui veulent croire qu'il est basé sur le principe d'une croissance infinie.
C'est cela : s'adapter de façon à tirer le maximum de profit possible de/en toutes circonstance, même les plus moribondes.
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Bah écoute, pas mal de gens - pourtant loin d'être cons - partagent le point de vue du titre.
Les discours anticapitalistes véritablement intelligents sont quand même très rares. Vers le nihilisme, parfois, et c'est à peu près tout. Le reste ce ne sont que des gamins qui se roulent par terre parce qu'on a refusé de céder à tel ou tel de leur caprice.
N'en prends pas ombrage mais je trouve quand même drôlement atteint
il apparait nettement qu'on va devoir freiner la cadence sinon on va transpirer et pas que de chaleur ! C'est simple on ne peut pas continuer à tout ravager car forcément dans un monde limité, à un moment on n'aura plus de quoi extraire ! mais tu vas me rétorquer que les sciences vont nous aider blablablabla.... un vrai discours de vieux conservateur arc-bouté sur ses principes et habitudes et pas apte au changement !
Je ne sais pas si le terme de conservateur s'applique bien ici à mon raisonnement. Le terme rétrograde, stricto sensu, s'applique bien au tien, en revanche. Au demeurant, ni l'un ni l'autre ne sont des insultes.
La décroissance est une possibilité qui ne me semble pas certaine.
Comme je l'ai dit plusieurs fois, même si cela s'avérait effectivement nécessaire, le capitalisme s'adapterait : c'est un système dont l'une des principales caractéristiques est son adaptabilité et il n'y a que ses adversaires qui veulent croire qu'il est basé sur le principe d'une croissance infinie.
Désolé mais le système capitaliste prône la liberté du marché et la privatisation des moyens de production afin de permettre l'accumulation des richesses et le maximum de profit.
Et comme c'est le concours de celui qui a la plus longue, il n'y en a pas un qui veut "se modérer" de peur de descendre dans le classement !
La décroissance est indispensable puisque nous avons mené la croissance bien trop loin.
Tu confonds avec le libéralisme.
Le capitalisme que nous connaissons est, au contraire, déjà très fortement régulé.
En France, on vient même de recréer un commissariat au plan !
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Bah écoute, pas mal de gens - pourtant loin d'être cons - partagent le point de vue du titre.
Les discours anticapitalistes véritablement intelligents sont quand même très rares. Vers le nihilisme, parfois, et c'est à peu près tout. Le reste ce ne sont que des gamins qui se roulent par terre parce qu'on a refusé de céder à tel ou tel de leur caprice.
N'en prends pas ombrage mais je trouve quand même drôlement atteint
il apparait nettement qu'on va devoir freiner la cadence sinon on va transpirer et pas que de chaleur ! C'est simple on ne peut pas continuer à tout ravager car forcément dans un monde limité, à un moment on n'aura plus de quoi extraire ! mais tu vas me rétorquer que les sciences vont nous aider blablablabla.... un vrai discours de vieux conservateur arc-bouté sur ses principes et habitudes et pas apte au changement !
Je ne sais pas si le terme de conservateur s'applique bien ici à mon raisonnement. Le terme rétrograde, stricto sensu, s'applique bien au tien, en revanche. Au demeurant, ni l'un ni l'autre ne sont des insultes.
La décroissance est une possibilité qui ne me semble pas certaine.
Comme je l'ai dit plusieurs fois, même si cela s'avérait effectivement nécessaire, le capitalisme s'adapterait : c'est un système dont l'une des principales caractéristiques est son adaptabilité et il n'y a que ses adversaires qui veulent croire qu'il est basé sur le principe d'une croissance infinie.
Désolé mais le système capitaliste prône la liberté du marché et la privatisation des moyens de production afin de permettre l'accumulation des richesses et le maximum de profit.
Et comme c'est le concours de celui qui a la plus longue, il n'y en a pas un qui veut "se modérer" de peur de descendre dans le classement !
La décroissance est indispensable puisque nous avons mené la croissance bien trop loin.
Tu confonds avec le libéralisme.
Le capitalisme que nous connaissons est, au contraire, déjà très fortement régulé.
En France, on vient même de recréer un commissariat au plan !
- Jésus, Marie, Joseph, mais on va devenir communiste
Au secours, Germaine, les chars russes ne sont pas loin, fais tes valises et emportes l'argenterie, on file en Suisse !!!
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Bah écoute, pas mal de gens - pourtant loin d'être cons - partagent le point de vue du titre.
Les discours anticapitalistes véritablement intelligents sont quand même très rares. Vers le nihilisme, parfois, et c'est à peu près tout. Le reste ce ne sont que des gamins qui se roulent par terre parce qu'on a refusé de céder à tel ou tel de leur caprice.
N'en prends pas ombrage mais je trouve quand même drôlement atteint
il apparait nettement qu'on va devoir freiner la cadence sinon on va transpirer et pas que de chaleur ! C'est simple on ne peut pas continuer à tout ravager car forcément dans un monde limité, à un moment on n'aura plus de quoi extraire ! mais tu vas me rétorquer que les sciences vont nous aider blablablabla.... un vrai discours de vieux conservateur arc-bouté sur ses principes et habitudes et pas apte au changement !
Je ne sais pas si le terme de conservateur s'applique bien ici à mon raisonnement. Le terme rétrograde, stricto sensu, s'applique bien au tien, en revanche. Au demeurant, ni l'un ni l'autre ne sont des insultes.
La décroissance est une possibilité qui ne me semble pas certaine.
Comme je l'ai dit plusieurs fois, même si cela s'avérait effectivement nécessaire, le capitalisme s'adapterait : c'est un système dont l'une des principales caractéristiques est son adaptabilité et il n'y a que ses adversaires qui veulent croire qu'il est basé sur le principe d'une croissance infinie.
Désolé mais le système capitaliste prône la liberté du marché et la privatisation des moyens de production afin de permettre l'accumulation des richesses et le maximum de profit.
Et comme c'est le concours de celui qui a la plus longue, il n'y en a pas un qui veut "se modérer" de peur de descendre dans le classement !
La décroissance est indispensable puisque nous avons mené la croissance bien trop loin.
Tu confonds avec le libéralisme.
Le capitalisme que nous connaissons est, au contraire, déjà très fortement régulé.
En France, on vient même de recréer un commissariat au plan !
- Jésus, Marie, Joseph, mais on va devenir communiste
Au secours, Germaine, les chars russes ne sont pas loin, fais tes valises et emportes l'argenterie, on file en Suisse !!!
Mais enfin, Charles-Henri, cela fait 39 ans que nous sommes réfugiés chez les helvètes !
Quatar, Romeyer, Le Graet, Caiazzo, Aulas...
Boycott des nuisibles.
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Bah écoute, pas mal de gens - pourtant loin d'être cons - partagent le point de vue du titre.
Les discours anticapitalistes véritablement intelligents sont quand même très rares. Vers le nihilisme, parfois, et c'est à peu près tout. Le reste ce ne sont que des gamins qui se roulent par terre parce qu'on a refusé de céder à tel ou tel de leur caprice.
C'est effectivement confortable de penser ça.
Heureux d’être un gamin à mon âge
Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté :(Gramsci)
Michel-Ange a écrit : ↑07 sept. 2020, 09:35
Le dernier livre du grand gourou de Reporterre, une analyse toute en finesse, comme à son habitude, à n'en pas douter !
Bah écoute, pas mal de gens - pourtant loin d'être cons - partagent le point de vue du titre.
Les discours anticapitalistes véritablement intelligents sont quand même très rares. Vers le nihilisme, parfois, et c'est à peu près tout. Le reste ce ne sont que des gamins qui se roulent par terre parce qu'on a refusé de céder à tel ou tel de leur caprice.
N'en prends pas ombrage mais je trouve quand même drôlement atteint
il apparait nettement qu'on va devoir freiner la cadence sinon on va transpirer et pas que de chaleur ! C'est simple on ne peut pas continuer à tout ravager car forcément dans un monde limité, à un moment on n'aura plus de quoi extraire ! mais tu vas me rétorquer que les sciences vont nous aider blablablabla.... un vrai discours de vieux conservateur arc-bouté sur ses principes et habitudes et pas apte au changement !
Je ne sais pas si le terme de conservateur s'applique bien ici à mon raisonnement. Le terme rétrograde, stricto sensu, s'applique bien au tien, en revanche. Au demeurant, ni l'un ni l'autre ne sont des insultes.
La décroissance est une possibilité qui ne me semble pas certaine.
Comme je l'ai dit plusieurs fois, même si cela s'avérait effectivement nécessaire, le capitalisme s'adapterait : c'est un système dont l'une des principales caractéristiques est son adaptabilité et il n'y a que ses adversaires qui veulent croire qu'il est basé sur le principe d'une croissance infinie.
Désolé mais le système capitaliste prône la liberté du marché et la privatisation des moyens de production afin de permettre l'accumulation des richesses et le maximum de profit.
Et comme c'est le concours de celui qui a la plus longue, il n'y en a pas un qui veut "se modérer" de peur de descendre dans le classement !
La décroissance est indispensable puisque nous avons mené la croissance bien trop loin.
Tu confonds avec le libéralisme.
Le capitalisme que nous connaissons est, au contraire, déjà très fortement régulé.
En France, on vient même de recréer un commissariat au plan !
On confond assez souvent capitalisme et libéralisme qui sont pourtant 2 choses différentes.
Personnellement, je suis tout a fait favorable à la capitalisation des moyens de production. Le capitalisme permet de créer de la richesse qui profite a tout le monde (salarié qui touche son salaire, direction qui touche une partie des bénéfices, état qui perçoit différentes taxes).
Par contre, j'abhorre l'ultra-libéralisme qui est pour moi le cancer de notre civilisation. Laissez la liberté aux entreprises de faire ce qu'elle veulent, c'est autoriser les pires turpitudes. L'homme est trop vil pour s'auto-gerer. Il pensera toujours à son confort personnel plutôt qu'à l'intérêt collectif.
La non régulation des marchés et la libre concurrence aboutit toujours à l'exploitation des plus vulnérables par les plus puissants. Même le consommateur qui est censé être aussi gagnant dans l'histoire se fait flouer : produits de mauvaise qualité qu'on lui vend pas cher ou besoins dispensables qu'on lui fait miroiter à longueur de journée.
Michel-Ange a écrit : ↑09 sept. 2020, 07:45
Tiens, enfer néo-libéral, dernier état des lieux ! (oui, c'est nous tout là-bas à droite)
Fort à parier (une couille, allez, on est sur P2) qu'en proportion des revenus, les 5% les plus riches sont en France significativement moins taxé que dans les autres pays comparables.
L'impôt, chez nous, c'est prendre aux moyens pour donner aux pauvres et aux entreprises des riches.
Abruti (selon Romeyer) et terroriste (selon Darmanin)
